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La localité de [[Bécon-les-Granits]] se situe dans le [[Segréen]], la partie nord-ouest du département. Le lieu est occupé depuis des temps très anciens. Au Moyen Âge, le fief relève pour partie de Beaupréau et pour partie du duché d'Anjou. Il est érigé en baronnie au milieu du {{XVIs}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|315-318}} (Bécon)</ref>.
La localité de [[Bécon-les-Granits]] se situe dans le [[Segréen]], la partie nord-ouest du département. Le lieu est occupé depuis des temps très anciens. Au Moyen Âge, le fief relève en partie de Beaupréau et en partie du duché d'Anjou. Il est érigé en baronnie au milieu du {{XVIs}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|315-318}} (Bécon)</ref>.


Un édifice est construit au Moyen Âge au Bois-Guignot. Aux {{XIVe}} et {{XVs}}s, le site du manoir est protégé par des douves en eau. La terre appartient à cette époque à une famille du nom de Moreau, puis, par mariages, change de mains à partir du {{XVIe}} s. Elle est au siècle suivant entre celles de la famille de Scépeaux, famille d'ancienne chevalerie disséminée dans le Maine et l'Anjou, puis celles de la famille de Maillé de La Tourlandry. Le domaine est reconstruit au milieu du {{XVIIIs}}, avec ajout au {{XIXe}} d'une chapelle néogothique. Celle-ci conserve les sépultures des Scépeaux<ref>Dict. Célestin Port 1965, ''op. cit.'', p. 409 (Bois-Guinot)</ref>{{,}}<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|354-355}} (Scépeaux)</ref>{{,}}<ref name="PA49000052">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château du Bois-Guignot (PA49000052)'', 2007-2022</ref>{{,}}<ref>Antoine Bachelin dit Bachelin-Deflorene (dir.), ''État présent de la noblesse française'', 4{{e}} édition, libr. Bachelin-Defloresse (Paris), 1873, p. 1716</ref>{{,}}<ref name="of-27sept2022" />.
Un édifice est construit au Moyen Âge au Bois-Guignot. Aux {{XIVe}} et {{XVs}}s, le site du manoir est protégé par des douves en eau. La terre appartient à cette époque à une famille du nom de Moreau, puis, par mariages, change de mains à partir du {{XVIe}} s. Elle est au siècle suivant entre celles de la famille de Scépeaux, famille d'ancienne chevalerie disséminée dans le Maine et l'Anjou, puis celles de la famille de Maillé de La Tourlandry. Le domaine est reconstruit au milieu du {{XVIIIs}}, avec ajout au {{XIXe}} d'une chapelle néogothique. Celle-ci conserve les sépultures des Scépeaux<ref>Dict. Célestin Port 1965, ''op. cit.'', p. 409 (Bois-Guinot)</ref>{{,}}<ref>Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), {{p.|354-355}} (Scépeaux)</ref>{{,}}<ref name="PA49000052">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château du Bois-Guignot (PA49000052)'', 2007-2022</ref>{{,}}<ref>Antoine Bachelin dit Bachelin-Deflorene (dir.), ''État présent de la noblesse française'', 4{{e}} édition, libr. Bachelin-Defloresse (Paris), 1873, p. 1716</ref>{{,}}<ref name="of-27sept2022" />.
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Plusieurs carrières de granit se situent au {{XIXs}} sur les dépendances du château, dont l'exploitation fournit des pierres de taille et d'appareil de toute dimension<ref>Pierre-Aimé Millet de la Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire'', t. 1{{er}}, libr. de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 422</ref>.
Plusieurs carrières de granit se situent au {{XIXs}} sur les dépendances du château, dont l'exploitation fournit des pierres de taille et d'appareil de toute dimension<ref>Pierre-Aimé Millet de la Turtaudière, ''Indicateur de Maine et Loire'', t. 1{{er}}, libr. de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 422</ref>.


Le château du Bois-Guignot est un patrimoine protégé, partiellement inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du {{date|8 mars 2006}} (façades et toitures de l'ensemble du château, décors intérieurs, communs, chapelle du {{XIXe}}, fuie, tracés essentiels du parc). Ses principales périodes de construction date du Moyen Âge et du {{XVIIIe}}. Le domaine est la propriété d'une personne privée<ref name="PA49000052" />.
Le château du Bois-Guignot est un patrimoine protégé, partiellement inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du {{date|8 mars 2006}} (façades et toitures de l'ensemble du château, décors intérieurs, communs, chapelle du {{XIXe}}, fuie, tracés essentiels du parc). Ses principales périodes de construction datent du Moyen Âge et du {{XVIIIe}}. Le domaine est la propriété d'une personne privée<ref name="PA49000052" />.


Les Historiens des coteaux de la Loire et de la Maine (HCLM) visitent le site en 2022 à l'occasion d'une randonnée patrimoniale de l'association<ref name="of-27sept2022">Ouest-France, ''Bécon-les-Granits. Des historiens ont visité la commune en randonnant'', 27 septembre 2022</ref>.  
Les Historiens des coteaux de la Loire et de la Maine (HCLM) visitent le site en 2022 à l'occasion d'une randonnée patrimoniale de l'association<ref name="of-27sept2022">Ouest-France, ''Bécon-les-Granits. Des historiens ont visité la commune en randonnant'', 27 septembre 2022</ref>.  
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== Notes ==
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Références
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Datant du XVIIIe siècle, le château du Bois-Guignot (ou du Bois-Guinot, Boisguignot) est un monument historique angevin se trouvant à Bécon-les-Granits, en Maine-et-Loire, à plus d'une vingtaine de kilomètres au nord-ouest d'Angers.

Photographie du château.


La localité de Bécon-les-Granits se situe dans le Segréen, la partie nord-ouest du département. Le lieu est occupé depuis des temps très anciens. Au Moyen Âge, le fief relève en partie de Beaupréau et en partie du duché d'Anjou. Il est érigé en baronnie au milieu du XVIe siècle[1].

Un édifice est construit au Moyen Âge au Bois-Guignot. Aux XIVe et XVe siècles, le site du manoir est protégé par des douves en eau. La terre appartient à cette époque à une famille du nom de Moreau, puis, par mariages, change de mains à partir du XVIe s. Elle est au siècle suivant entre celles de la famille de Scépeaux, famille d'ancienne chevalerie disséminée dans le Maine et l'Anjou, puis celles de la famille de Maillé de La Tourlandry. Le domaine est reconstruit au milieu du XVIIIe siècle, avec ajout au XIXe d'une chapelle néogothique. Celle-ci conserve les sépultures des Scépeaux[2],[3],[4],[5],[6].

Plusieurs carrières de granit se situent au XIXe siècle sur les dépendances du château, dont l'exploitation fournit des pierres de taille et d'appareil de toute dimension[7].

Le château du Bois-Guignot est un patrimoine protégé, partiellement inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 8 mars 2006 (façades et toitures de l'ensemble du château, décors intérieurs, communs, chapelle du XIXe, fuie, tracés essentiels du parc). Ses principales périodes de construction datent du Moyen Âge et du XVIIIe. Le domaine est la propriété d'une personne privée[4].

Les Historiens des coteaux de la Loire et de la Maine (HCLM) visitent le site en 2022 à l'occasion d'une randonnée patrimoniale de l'association[6].

Localisation : Château du Bois-Guignot, Chemin rural (chemin de Brisâtre), Bécon-les-Granits (sur OSM).

Également sur la commune, le moulin de La Landronnière (MH), moulin à vent du XIXe siècle.

Notes

Références

  1. ↑ Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), p. 315-318 (Bécon)
  2. ↑ Dict. Célestin Port 1965, op. cit., p. 409 (Bois-Guinot)
  3. ↑ Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996 (2e éd.), p. 354-355 (Scépeaux)
  4. ↑ a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée - Château du Bois-Guignot (PA49000052), 2007-2022
  5. ↑ Antoine Bachelin dit Bachelin-Deflorene (dir.), État présent de la noblesse française, 4e édition, libr. Bachelin-Defloresse (Paris), 1873, p. 1716
  6. ↑ a et b Ouest-France, Bécon-les-Granits. Des historiens ont visité la commune en randonnant, 27 septembre 2022
  7. ↑ Pierre-Aimé Millet de la Turtaudière, Indicateur de Maine et Loire, t. 1er, libr. de Cosnier et Lachèse (Angers), 1864, p. 422


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