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« Saint-Pierre-en-Vaux » : différence entre les versions

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  | commune = St-Pierre-en-Vaux à la Révolution,<br>St-Georges-le-Thoureil en 1840,<br>[[Saint-Georges-des-Sept-Voies|St-Georges-des-Sept-Voies]] en 1873.
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{{osm14|n=47.334100|o=-0.285623}}
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}}


Située au nord-ouest de Gennes, '''Saint-Pierre-en-Vaux''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49).
'''Saint-Pierre-en-Vaux''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) intégrée au {{XIXs}} à [[Saint-Georges-des-Sept-Voies]]. Elle est située au nord-ouest de Gennes, au fond d'une vallée étroite surplombée par deux coteaux.


La commune fut réunie à [[Saint-Georges-des-Sept-Voies]] en 1840, avec Bessé, Le Thoureil et Saint-Maur.


À voir sur son territoire : église de Saint-Pierre-en-Vaux (MH) et lavoir de Saint-Pierre-en-Vaux.
== Généralités ==
Saint-Pierre-en-Vaux (Maine-et-Loire) est érigée en municipalité à la Révolution. Elle fusionne avec [[Saint-Georges-des-Sept-Voies]], [[Bessé]], [[Le Thoureil]] et [[Saint-Maur]] par la loi du {{date|15 juillet [[1840]]}} pour former [[Saint-Georges-le-Thoureil]]<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Pierre-en-Vaux'', 2007</ref>{{,}}<ref>Lois relatives à des changements de circonscriptions territoriales n° 8751 du 15 juillet 1840, quatrième loi, ''Bulletin des lois du royaume de France'', IXe série, tome 21{{e}},‎ Imprimerie royale (Paris), du 1er août 1840, p. 209</ref>, puis celle du {{date|20 juin [[1873]]}}<ref>Loi portant que le territoire de la commune de Saint-Georges-le-Thoureil n° 2130 du 28 juin 1873, ''Bulletin des lois de la République française'', XIIe série, tome 6{{e}},‎ Imprimerie nationale (Paris), du 26 juillet 1873, p. 825</ref>{{,}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|211-212}}</ref>. Elle est jusqu'alors dans le canton [[Canton de Gennes|de Gennes]] et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="ehess" />{{,}}<ref name="cport-1996" />.


Les [[Pierre-en-Vaux|formes anciennes]] du nom.
La localité est mentionnée au {{XIs}} sous le nom de ''Sanctus Petrus de Vallibus''. Elle se trouve sur la voie antique de Brissac à Gennes par Chemellier. Son église dépend à partir du {{XIVs}} de l'abbaye de la Roë. Le fief relève au {{XVe}} s. de La Jumellière et au {{XVIIe}} de Laillou dans la mouvance de Trèves<ref name="cport-1996" />.


{{Quartier à compléter}}
Éléments du patrimoine : église de Saint-Pierre-en-Vaux (MH) et lavoir de Saint-Pierre-en-Vaux<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Saint-Georges-des-Sept-Voies)'', mai 2012</ref>.
 
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Saint-Pierre-en-Vaux dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 442-443</ref> :
 
{{citation|'''Saint-Pierre-en-Vaux''', bourg, {{cne}} de St-Georges-des-Sept-Voies.
— ''Sanctus Petrua''
''de Vallibus'' XI{{e}} s. (Cartul. St-Nic., p. 242), 1130
(Lochereaux, t. I, f. 3). — Au fond d’une étroite
vallée, surplombée par deux hauts coteaux, dont
l’un porte au faite une petite église, autrefois
paroisse et centre des habitations éparses dans les
bois, sur la voie antique de Brissac à Gennes
par Chemellier. — L’église appartenait au XI{{e}} s.
au chevalier Aimery, fils d’Aletrudis, qui promit
aux moines de St- Nicolas d’Angers de n’en pas
disposer autrement qu’en leur faveur. Elle ne
leur advint pas pourtant, ou du moins c’est de
l’abbaye de la Roë qu’elle dépend dès le XIV{{e}} s.,
comme prieuré-cure, desservi jusqu’à la Révolution,
et que fréquentaient les habitants de Sarré
et de la Gennevraie, quoique dépendants de St-Vétérin
de Gennes. Au-devant, dans un bois de
haute futaie debout encore an XVIII{{e}} s., se tenait
le 13 mai, fête de St-Barnabé, patron de l’église,
« une grosse foire », et des plus antiques, pour la
vente des chevaux et du bétail, transformée
aujourd’hui en simple assemblée. Outre la futaie
du champ de foire, le domaine du prieuré comprenait
surtout des bois taillis, quelques prés, des
vignes, des labours, — et la dîme exclusive sur
la paroisse. Les registres remontent à 1592 et
contiennent de nombreuses notes sur l’église, les
récoltes et les saisons.
 
Prieurs-curés : Jean P..., 1388. — Mathurin
Belot, 1561. — Jean Autresson, 1574. — Jean
de la Motte, 1596, 1607. — Pierre Desmares,
1630. — Barthélémy Cahier, 1670, † le
8 mars 1678. — André Sigongne, 1680. — Laurent
Chauveau, 1708, 1717. — Jean-François
Leboux, 1734, † le 30 mars 1745, âgé de 50 ans.
— Symphorien Raymond, 1745, † le 9 décembre
1753, âgé de 58 ans. — Franç.-Gabriel
Ernou, 1753, † le 7 août 1774, âgé de 51 ans.
— Laurent Mabille, installé le 30 octobre 1774,
1790. Cette dernière année l’évêque de Sidon,
Taboureau, vint donner la confirmation, qui
n’avait pas été administrée aux paroissiens depuis
31 ans.
 
La paroisse comptait 180 hab. en 1726, 215 en
1790 et ne fut supprimée que par ordonnance
épiscopale du 20 octobre 1809 qui la réunit à St-Georges-des-Sept-Voies.
L’humble église, toute remaniée
et en partie refaite, conserve son petit clocher
carré, avec deux étroites fenêtres romanes
vers N. et vers S., une seule fenêtre vers l’E. et
vers l’O. Au bas, à l’intérieur, apparaît une ancienne
porte. Le chœur fut refait en 1707 par l’architecte
Angibault. — Au dos du grand autel est
écrit : « Messire André Sigongne, prêtre,
prieur de cette paroisse, a fait faire cet
autel en 1707. » Le 24 décembre 1755 la statue
de St François de Sales y fut posée, en vertu
d’un legs de François Champiré, cordonnier. —
Le tabernacle fut acquis en 1789.
 
Le fief relevait au XV{{e}} s. de la Jumellière, au
XVII{{e}} de Laillou, dans la mouvance de Trêves,
« La maison seigneuriale » joignait d’un bout la
cure, d’autre bout le cimetière et s’est effondrée
vers 1825. L’emplacement sert de jardin à un
nouveau château, bâti au-devant et abandonné,
quoique datant à peine de quelques années. — En
est sieur Jean du Puy du Fou en 1460, Thomas
de Daillon en 1492, — Joach. de Daillon en 1492.
— Joach. de Daillon 1521, Jean de Fleury, qui
vend à Jean Briconnet, président en la Chambre
des Comptes de Paris, avec faculté de rachat
qu’il transfère par acte du 15 juillet 1519 à son
neveu, Ymbert Leclerc, — Fleury Leclerc de
Mauny 1572, Charles Leclerc, qui épouse le
14 janvier 1601, à Cunaud, Marie de la Bretonnière,
et meurt le 29 novembre 1651, Pierre
Lemaistre de Montsabert 1632, Louis de Cheverue
1679, 1706, qui y réside avec sa femme Jeanne
du Boucher, — J.-B. de la Fontaine de la Grillière,
marié le 23 mars 1713 avec la veuve de
Louis-Urbain de Menon, Marie de Cheverue, et
mort le 27 octobre 1758, — Louis-Alexandre de la
Fontaine de Fontenay, qui épousa le 11 juin
1759, à Angers, Marie-Louise-Aimée-Charlotte de
Martineau, remariée le 6 juin 1780 avec Hardouin
de Moulins de la Roche de Gennes ; — Louis-Anne-Aimé-Jean-Baptiste
de la Fontaine de Fontenay
1780, qui épouse à Angers le 11 décembre
1786 Marie-Catherine Lorier ; — {{abréviation|auj.|1878}} encore, sa
descendance.
 
La commune, érigée à la Révolution, s’est
maintenue jusqu’à la loi du 15 juillet 1840 qui
l’a réunie à St-Georges-le-Toureil, comme la loi
du 28 juin 1873 l’a réunie à Saint-Georges-des-Sept-Voies.
Elle comprenait 293 hect. et 127 hab.
(42 mais., 43 mén.). — Elle avait pour maire
lors de la suppression Charles Bucher, nommé
le 15 novembre 1830, et dont le prédécesseur
Charles-Louis Baudriller était en fonctions depuis
le 2 janvier 1808.
 
Le pays, autrefois entouré de landes et tout en
taillis, dont partie subsistent encore, n’était
habité jusqu’à ces derniers temps par sa population,
riche ou pauvre, que dans des caves. Depuis
une trentaine d’années, des maisons se construisent
dont les caves forment dépendances.
 
<small>Archives de Maine-et-Loire E 3060. — Archives de la Mayenne, H 104, Abb. de la Roë. — Arch. comm. de Gennes et de Saint-Georges-des-Sept-Voies, Et.-C. — Note Mss. Raimbault.</small> }}
 
== Notes ==
À ne pas confondre avec Saint-Pierre-en-Vaux, en Côte-d'Or.
 
Article connexe
:* [[Gennes-Val-de-Loire]]
 
Bibliographie
:* {{Ouvrage |auteur=Ass. L'Anjou au Cœur |titre=Saint-Pierre en Vaux : chronique de Maurice Maillard |éditeur=Éditions du Petit Pavé |lieu=Saint-Jean-des-Mauvrets |collection=Communes à lire |année=2009 |pages totales=88 |isbn=978-2-84712-226-8 |bnf=42076004 }}.
 
Sources et annotations
{{Références}}
: Les [[Pierre-en-Vaux|formes anciennes]] du nom.
 
 
{{BasPage CommunesAnciennes}}


[[Catégorie:Ancienne commune]]
[[Catégorie:Ancienne commune]]
[[Catégorie:Commune disparue au XIXe]]
[[Catégorie:Commune disparue au XIXe]]
[[Catégorie:Saint-Georges-des-Sept-Voies]]
[[Catégorie:Saint-Georges-des-Sept-Voies]]