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On trouve sur la commune d'[[Avrillé]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Le sous-sol y est principalement constitué de formations de schistes du Briovérien ou de l'Ordovicien. Le quart nord-ouest du département est le pays du fer et de l'ardoise sur une zone qui s'étend de ses limites occidentales vers son centre<ref name="persee-1997.3934">Romain Brossé, ''Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'' (Presses universitaires de Rennes), tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 11-18</ref>{{,}}<ref name="cerema-2016">CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, ''Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire - Avrillé'', 20 janvier 2016</ref>.


On trouve sur la commune d'[[Avrillé]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Le quart nord-ouest du département est le pays du fer et de l'ardoise, sur une zone qui s'étend de ses limites occidentales vers son centre au nord de la Loire, avec une pointe au sud du fleuve<ref name="persee-1997.3934">Romain Brossé, ''Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, pp. 11-18</ref>.  
Il existait plusieurs centres ardoisiers en Maine-et-Loire : Avrillé, Châtelais, Combrée, Juigné-sur-Loire, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Vern-d'Anjou et Trélazé<ref>Julien Derouet, ''Paroles de mineurs d'ardoise'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2009, p. 9</ref>. Le grand bassin ardoisier de Trélazé s'étend sur Avrillé, Trélazé et Juigné<ref name="persee-1997.3934" />. Les ardoisières d'Avrillé sont très anciennes, datant peut-être du {{XIIs}}. L'exploitation de la Haute Adésière est mentionnée en 1312. Les travaux d'extraction de l'ardoise sont localisés dans les zones d'affleurement de schistes ardoisiers d'Angers. Au {{XIXs}} on y trouve les carrières aux lieux-dits La Désirée, Les Bois, La Planche et La Renaissance<ref>Mairie d'Avrillé, ''Le patrimoine avrillais - Les ardoisières'', octobre 2016</ref>{{,}}<ref name="fsoulezlariviere1986">Furcy Soulez Larivière, ''Les ardoisières d'Angers'', 2e éd. mise à jour, impr. Ménard-Garnier (Beaucouzé), 1986, p. 12 et 14</ref>{{,}}<ref name="cerema-2016" />.


Il existait plusieurs centres ardoisiers en Maine-et-Loire : Avrillé, Châtelais, Combrée, Juigné-sur-Loire, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Vern-d'Anjou et Trélazé<ref>Julien Derouet, ''Paroles de mineurs d'ardoise'', Cheminements, 2009, p. 9</ref>. Le grand bassin ardoisier de trélazé s'étend sur Avrillé, Trélazé et Juigné<ref name="persee-1997.3934" />. Les ardoisières d'Avrillé sont très anciennes, datant peut-être du {{XIIs}}. L'exploitation de la Haute Adésière est mentionnée en 1312. Les carrières sont à l'époque exploitées à ciel ouvert. Au {{XIXs}} on y trouve les carrières de la Désirée, du Bois, de la Planche puis de la Renaissance<ref>Mairie d'Avrillé, ''Le patrimoine avrillais - Les ardoisières'', octobre 2016</ref>{{,}}<ref name="fsoulezlariviere1986">Furcy Soulez Larivière, ''Les ardoisières d'Angers'', impr. Ménard-Garnier, 1986, pp. 12 et 14</ref>.
Ardoisières ou perrières d'[[Avrillé]], commune se trouvant à {{unité|5|kilomètres}} au nord de la ville d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir d'Avrillé'', juin 2010</ref>. Vers le sud-est, on y trouvait aussi les gisements ardoisiers d'[[Ardoisières d'Angers|Angers]] puis des [[Ardoisière des Ponts-de-Cé|Ponts-de-Cé]] et de [[Ardoisières de Trélazé|Trélazé]].
 
Ardoisières ou perrières d'[[Avrillé]], commune se trouvant à 5 kilomètres au nord de la ville d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir d'Avrillé'', juin 2010</ref>.


Bibliographie
:• {{Ouvrage |auteur=Association Aprilis |titre=Avrillé dans la guerre : 1939-1945 De l'occupation à la libération |éditeur=éditions du Petit Pavé |lieu=Saint-Jean-des-Mauvrets |année=2024 |pages totales=186 |isbn=978-2-84712-794-2 |bnf=47486886 }}.


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Notes
Sources et annotations
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[[Catégorie:Patrimoine minier et industriel|Ardoisiere Avrille]]
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On trouve sur la commune d'Avrillé (Maine-et-Loire) des gisements de schiste ardoisier. Le sous-sol y est principalement constitué de formations de schistes du Briovérien ou de l'Ordovicien. Le quart nord-ouest du département est le pays du fer et de l'ardoise sur une zone qui s'étend de ses limites occidentales vers son centre[1],[2].

Photographie d'ardoises.

Il existait plusieurs centres ardoisiers en Maine-et-Loire : Avrillé, Châtelais, Combrée, Juigné-sur-Loire, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Vern-d'Anjou et Trélazé[3]. Le grand bassin ardoisier de Trélazé s'étend sur Avrillé, Trélazé et Juigné[1]. Les ardoisières d'Avrillé sont très anciennes, datant peut-être du XIIe siècle. L'exploitation de la Haute Adésière est mentionnée en 1312. Les travaux d'extraction de l'ardoise sont localisés dans les zones d'affleurement de schistes ardoisiers d'Angers. Au XIXe siècle on y trouve les carrières aux lieux-dits La Désirée, Les Bois, La Planche et La Renaissance[4],[5],[2].

Ardoisières ou perrières d'Avrillé, commune se trouvant à 5 kilomètres au nord de la ville d'Angers[6]. Vers le sud-est, on y trouvait aussi les gisements ardoisiers d'Angers puis des Ponts-de-Cé et de Trélazé.

Bibliographie

• Association Aprilis, Avrillé dans la guerre : 1939-1945 De l'occupation à la libération, éditions du Petit Pavé (Saint-Jean-des-Mauvrets), 2024, 186 pages (ISBN 978-2-84712-794-2) (notice BnF no FRBNF47486886).

Sur le même sujet :

Ardoisières en Anjou
Ardoisière (mot)
Perrières (mot)

Sources et annotations

  1. a et b Romain Brossé, Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation, dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest (Presses universitaires de Rennes), tome 104, numéro 3, 1997, Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France, textes réunis par Jean-Luc Marais, p. 11-18
  2. a et b CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire - Avrillé, 20 janvier 2016
  3. Julien Derouet, Paroles de mineurs d'ardoise, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2009, p. 9
  4. Mairie d'Avrillé, Le patrimoine avrillais - Les ardoisières, octobre 2016
  5. Furcy Soulez Larivière, Les ardoisières d'Angers, 2e éd. mise à jour, impr. Ménard-Garnier (Beaucouzé), 1986, p. 12 et 14
  6. Lion1906, Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir d'Avrillé, juin 2010

Sites ardoisiers en Maine-et-Loire : Angers, Angrie, Avrillé, Châtelais, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Jaille-Yvon, Juigné, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Saint-Barthélemy, Trélazé, Vern-d'Anjou.