« Ardoisière des Ponts-de-Cé » : différence entre les versions

De Wiki-Anjou
(ardoisières de Belle-Poule)
m (Catégorie:Exploitation minière)
 
(4 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Ardoises chutes 2008.jpg|right|thumb|upright=1|alt=Photographie d'ardoises.]]
[[Fichier:Ardoises chutes 2008.jpg|right|thumb|upright=1|alt=Photographie d'ardoises.]]
On trouve sur la commune des [[Les Ponts-de-Cé|Ponts-de-Cé]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Le quart nord-ouest du département est le pays du fer et de l'ardoise, sur une zone qui s'étend de ses limites occidentales vers son centre au nord de la Loire, avec une pointe au sud du fleuve vers Juigné<ref>Romain Brossé, ''Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, pp. 11-18</ref>.  
On trouve sur la commune des [[Les Ponts-de-Cé|Ponts-de-Cé]] ([[Maine-et-Loire]]) des gisements de schiste ardoisier. Le quart nord-ouest du département est le pays du fer et de l'ardoise, sur une zone qui s'étend de ses limites occidentales vers son centre au nord de la Loire, avec une pointe au sud du fleuve vers Juigné<ref>Romain Brossé, ''Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation'', dans ''Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest'', tome 104, numéro 3, 1997, ''Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France'', textes réunis par Jean-Luc Marais, pp. 11-18</ref>.  


Il existait plusieurs centres ardoisiers en Maine-et-Loire : Avrillé, Châtelais, Combrée, Juigné-sur-Loire, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Vern-d'Anjou et Trélazé<ref>Julien Derouet, ''Paroles de mineurs d'ardoise'', Cheminements, 2009, p. 9</ref>. Aux Ponts-de-Cé, on y trouvait deux carrières d'ardoise datées du Bas Moyen Âge (Moyen Âge tardif), à La Glardière au nord de la commune et à la carrière de Belle-Poule à l'est du bourg<ref>CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, ''Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire – Les Ponts de Cé'', décembre 2015</ref>. Les ardoisières de Belle-Poule, situées au nord de l'actuelle levée de Belle-Poule<ref>Levée de Belle Poule, voir [[Les Ponts-de-Cé#Espace et territoire|Les Ponts-de-Cé]].</ref> dans le prolongement sud des gisements de Trélazé, sont exploitées aux {{XIVe}} et {{XVs}}s, puis tombent ensuite dans l'oubli<ref>Furcy Soulez Larivière, ''Les ardoisières d'Angers'', impr. Ménard-Garnier, 1986, p. 13</ref>.
Il existait plusieurs centres ardoisiers en Maine-et-Loire : Avrillé, Châtelais, Combrée, Juigné-sur-Loire, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Vern-d'Anjou et Trélazé<ref>Julien Derouet, ''Paroles de mineurs d'ardoise'', Cheminements, 2009, p. 9</ref>. Aux Ponts-de-Cé, on y trouvait deux carrières d'ardoise datées du Bas Moyen Âge (Moyen Âge tardif), à La Glardière au nord de la commune et à la carrière de Belle-Poule à l'est du bourg<ref>CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, ''Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire – Les Ponts de Cé'', décembre 2015</ref>. Les ardoisières de Belle-Poule, situées au nord de l'actuelle levée de Belle-Poule<ref>Levée de Belle Poule, voir [[Les Ponts-de-Cé#Espace et territoire|Les Ponts-de-Cé]].</ref> dans le prolongement sud des gisements de Trélazé, sont exploitées aux {{XIVe}} et {{XVs}}s, puis tombent ensuite dans l'oubli. Au {{XIVe}}, ces ardoisières se composent de trous de 4 mètres maximum, et sont exploitées par des paysans<ref>Furcy Soulez Larivière, ''Les ardoisières d'Angers'', impr. Ménard-Garnier, 1986, p. 13 et 15</ref>.


[[Les Ponts-de-Cé]] se trouvent à 6 kilomètres au sud de la ville d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir des Ponts-de-Cé'', juin 2010</ref>.
[[Les Ponts-de-Cé]] se trouvent à 6 kilomètres au sud de la ville d'Angers<ref>Lion1906, ''Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir des Ponts-de-Cé'', juin 2010</ref>. Plus au nord on trouvait également les ardoisières d'[[Ardoisières d'Angers|Angers]] et d'[[Ardoisières d'Avrillé|Avrillé]], et plus à l'est celles de [[Ardoisières de Trélazé|Trélazé]].




Sur le même sujet :
Sur le même sujet :
* [[Ardoisières|Ardoisières en Anjou]]
:• [[Ardoisières|Ardoisières en Anjou]]
* [[Ardoisière (mot)]]
:• [[Ardoisière (mot)]]


Notes
Sources et annotations
{{Références}}
{{Références}}


{{BasPage Ardoisière}}
{{BasPage Ardoisière}}


[[Catégorie:Patrimoine minier et industriel|Ardoisiere Ponts-de-Ce]]
[[Catégorie:Exploitation minière|Ardoisiere Ponts-de-Ce]]
[[Catégorie:Les Ponts-de-Cé]]

Dernière version du 27 octobre 2021 à 17:09

On trouve sur la commune des Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire) des gisements de schiste ardoisier. Le quart nord-ouest du département est le pays du fer et de l'ardoise, sur une zone qui s'étend de ses limites occidentales vers son centre au nord de la Loire, avec une pointe au sud du fleuve vers Juigné[1].

Photographie d'ardoises.

Il existait plusieurs centres ardoisiers en Maine-et-Loire : Avrillé, Châtelais, Combrée, Juigné-sur-Loire, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Vern-d'Anjou et Trélazé[2]. Aux Ponts-de-Cé, on y trouvait deux carrières d'ardoise datées du Bas Moyen Âge (Moyen Âge tardif), à La Glardière au nord de la commune et à la carrière de Belle-Poule à l'est du bourg[3]. Les ardoisières de Belle-Poule, situées au nord de l'actuelle levée de Belle-Poule[4] dans le prolongement sud des gisements de Trélazé, sont exploitées aux XIVe et XVe siècles, puis tombent ensuite dans l'oubli. Au XIVe, ces ardoisières se composent de trous de 4 mètres maximum, et sont exploitées par des paysans[5].

Les Ponts-de-Cé se trouvent à 6 kilomètres au sud de la ville d'Angers[6]. Plus au nord on trouvait également les ardoisières d'Angers et d'Avrillé, et plus à l'est celles de Trélazé.


Sur le même sujet :

Ardoisières en Anjou
Ardoisière (mot)

Sources et annotations

  1. Romain Brossé, Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d'exploitation, dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 104, numéro 3, 1997, Mines, carrières et sociétés dans l'histoire de l'Ouest de la France, textes réunis par Jean-Luc Marais, pp. 11-18
  2. Julien Derouet, Paroles de mineurs d'ardoise, Cheminements, 2009, p. 9
  3. CEREMA – DTer Ouest – DLRC d'Angers, Atlas des cavités souterraines – Région nord de la Loire – Les Ponts de Cé, décembre 2015
  4. Levée de Belle Poule, voir Les Ponts-de-Cé.
  5. Furcy Soulez Larivière, Les ardoisières d'Angers, impr. Ménard-Garnier, 1986, p. 13 et 15
  6. Lion1906, Distances orthodromiques (à vol d'oiseau) à partir des Ponts-de-Cé, juin 2010

Sites ardoisiers en Maine-et-Loire : Angers, Angrie, Avrillé, Châtelais, Combrée, L'Hôtellerie-de-Flée, La Jaille-Yvon, Juigné, Noyant-la-Gravoyère, Les Ponts-de-Cé, La Pouëze, Saint-Barthélemy, Trélazé, Vern-d'Anjou.