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'''Le Voide''' est une ancienne commune de l'ouest de la France, qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), à proximité de [[Vihiers]].
'''Le Voide''' est une ancienne commune de l'ouest de la France, qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au nord-ouest de [[Vihiers]]. Elle est intégrée depuis 2016 à [[Lys-Haut-Layon]] dont elle est une commune déléguée.




En 1974, Le Voide et [[Saint-Hilaire-du-Bois]] sont rattachées à Vihiers (fusion association). Un nouveau regroupement intervient début 2016 avec la [[Création de la nouvelle commune de Lys-Haut-Layon (2016)|création de la commune nouvelle]] de [[Lys-Haut-Layon]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, [[Création de la nouvelle commune de Lys-Haut-Layon (2016)|Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-96 du 18 décembre 2015]], portant création de la commune nouvelle de Lys-Haut-Layon.</ref>. Le Voide devient une commune déléguée.
== Situation administrative ==
Le Voide et [[Saint-Hilaire-du-Bois]] sont rattachées en [[1974]] à [[Vihiers]] (fusion association, arrêté du {{date|21 décembre 1973}}). Le Voide devient une commune associée tout en gardant son nom et en ayant un maire délégué<ref>Arrêté préfectoral du 21 décembre 1973 portant modifications aux circonscriptions administratives territoriales (fusion de communes), ''Journal officiel de la République française'',‎ 106{{e}} année, n° 0030 du 3 février 1974, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), p. 1284</ref>{{,}}<ref name="cport-1996-levoide">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|815-817}}</ref>. Elle se trouve alors dans le canton [[Canton de Vihiers|de Vihiers]] (Vihiers en 1793 et 1801) et l'arrondissement de [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Le Voide'', 2007</ref>.


Un nouveau regroupement intervient le {{date|1{{er}} janvier [[2016]]}} avec la création de la [[Création de la nouvelle commune de Lys-Haut-Layon (2016)|commune nouvelle]] de [[Lys-Haut-Layon]]. Le Voide reprend ses limites d'avant 1974 et devient une commune déléguée de la nouvelle commune<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-96'', du 18 décembre 2015 — Voir [[création de la nouvelle commune de Lys-Haut-Layon (2016)]].</ref>.


'''Notes'''
Jusqu'alors, l'ensemble Vihiers-Saint Hilaire-Le Voide est membre de la communauté de communes [[Communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon|du Vihiersois-Haut-Layon]], et se trouve dans le canton [[Canton de Cholet-2|de Cholet-2]], après disparition de celui [[Canton de Vihiers|de Vihiers]], et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Vihiers'', 2007</ref>.
 
Son code commune (Insee) est 49379 et son code postal est 49310. Sa population est de {{unité|628|habitants}} en 1968 et de 665 en 2015<ref name="ehess" />{{,}}<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/2015|2015]])</ref>.
 
== Histoire et patrimoine ==
Le Voide constitue au {{VIs}} une des villas du roi d'{{abréviation|Austrasie|Austrasie, l'un des royaumes mérovingiens d'après Clovis.}}, qui en fait don ensuite à l'abbaye St-Maur-sur-Loire. Elle est mentionnée sous le nom de ''[[Le Voisde|Vosda]]'' aux {{VIe}} et {{XIs}}s. Le territoire appartient au Moyen Âge aux seigneurs du [[Saint-Hilaire-du-Bois|Coudray-Montbault]], de la Gaucherie et de la Frapinière<ref name="cport-1996-levoide" />.
 
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Vihiers)'', 2012</ref>{{,}}<ref name="cport-1996-levoide" />{{,}}<ref>Mairie de Lys-Haut-Layon, ''Le Voide'', décembre 2019</ref> :
* La chapelle des Anges, du {{XIXs}} ;
* L'église Saint-Pierre, du {{XIXs}}, réalisée sur les bases d'une plus ancienne par l'architecte Alfred Tessier ;
* Le vieux lavoir ;
* les ruines des moulins de la Bilangerie.
 
== Espace et territoire ==
Le village rural du Voide s'étend sur {{unité|23.18|km|2}} ({{unité|2318|hectares}}) au sommet de hauts coteaux<ref name="cport-vihiers">Dictionnaire Célestin Port, t. IV de l'édition révisée de 1996, ''op. cit.'', p. 763 (Vihiers) : Vihiers 234 ha, St-Hilaire 3251 ha, Le Voide 2314 ha.<br>2318 ha, p. 815 du t. IV du dictionnaire Célestin Port, ''op. cit.'' (Le Voide).<br>Le site de la mairie de Lys-Haut-Layon indique 2318 ha (décembre 2019).</ref>, et son territoire se situe dans les Mauges, sur l'unité paysagère du plateau des Mauges<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La rivière du Lys marque la limite avec Vihiers<ref name="cport-vihiers" />.
 
[[File:voide place eglise.jpg|center|thumb|alt=Carte postale ancienne.]]
 
== Célestin Port (1878) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Le Voide dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 746-747</ref> :
 
{{citation|'''Voide''' (le), c<sup>on</sup> de Vihiers (3 kil.), arrond. de
Saumur (40 kil.) ; — à 41 kil. d’Angers. — ''Villas''
''duas quarum una vocabatur villa Fahrensis,''
''altéra Vosda'' VI{{e}} s. (Bolland, Janvier,
II, p. 331). — ''Villa que vocatur Vosda cum''
''ecclesia'' XI{{e}} s. (Cartul. St-Maur, ch. 42). — ''In''
''territorio Vieriensi apud villas Fabrensem'',
''et Vosdam due ecclesie in honore Sancti''
''Pétri sacrate'' 1105 (Ibid., ch. 25). — ''Parochia''
''de Vodio'' 1297 (Pr. du Coudray-Montb.,
ch. or.). — ''Le Voesde'' 1491 (G Cures). — ''Le''
''Voisde'' 1874 (Carte Cantonale). — ''Le Voide''
1878 (Postes, Annuaire, Et.-M.). — Au sommet
de hauts coteaux (90-145 mèt.), dominés vers
S.-O. par la crête de la Salle-de-Vihiers ; — entre
Montilliers (4 kil. 1/2) à l’E. et au N.-E., Gonnord
(9 kil.) au N.-O., la Salle-de-V. (9 kil.) à l’O.,
Coron (10 kil.) au S.-O., Saint-Hilaire-du-Bois
(5 kil.) au S., Vihiers au S.-E.
 
Le chemin de grande communication de Vihiers
à Rochefort franchit, tout au sortir de Vihiers,
puis longe quelque temps la rivière du Lys, et au
point même où le chemin d’intérêt commun de
la Butte-d’Erigné, qui a remonté tout du long
du N. au S. la rive droite, le rejoint, il se détourne
vers N.-O. pour gravir la côte et traverser
le bourg et le centre du territoire. — A la pointe
extrême vers S.-O., passe sur 2,300 mèt. la route
nationale de Saumur à Nantes.
 
En bordure descendent du S. au N. tout du
long, — vers l’E. la jolie rivière du Lys, aux rives
sinueuses et ombragées, — vers l’O. le ruiss. de
l’Arcison que rejoint au milieu de son parcours,
le ruiss. des Coutelleries, né sur la commune,
ainsi que son autre affluent, le ruiss. du Sénil,
et le ruiss. de la Grange, affluent du Lys.
 
En dépendent les ham. et vill. de la Bilangerie
(5 mais., 19 hab.), de Précerron (4 mais.. 16 h.),
du Pressoir (5 mais., 15 hab.), de l’Echasserie
(3 mais., 11 hab.), de la Barrée (7 mais., 19 h.),
de Beauvais (4 mais., 12 hab.), du Coteau (4 m.,
14 hab.), du Boisblet (3 mais., 14 hab.). des
Tesnières (8 mais., 25 hab.), de Gâtine (5 mais.,
18 hab.), des Touches (6 mais., 22 hab.), de la
Rivière (3 mais., 10 hab.), du Vieux-Pré (4 m.,
13 hab.) 44 fermes ou écarts.
 
Superficie : 2,382 hect., dont 170 hect. en
vignes, près du triple d’il y a 40 ans, — et
20 hect. en bois.
 
Population : 146 feux en 1720. — 180 feux
en 1789. — 825 hab. en 1793. — 869 hab. en 1831.
— 920 hab. en 1841. — 983 hab. en 1851. —
948 hab. en 1856. — 901 hab. en 1861. — 886 h.
en 1866. — 837 hab. en 1872. — 790 hab. en
1876, — en décroissance rapide et constante,
et réduite depuis 25 ans de plus d’un cinquième ;
— dont 260 hab. (87 mais., 89 mén.) au bourg.
 
Perception et Bureau de poste de Vihiers.
Mairie avec Ecole laïque de garçons,
acquise le 13 septembre 1848. — Ecole de
filles (Sœurs de St-Charles).
 
L’Eglise, sous le vocable de St Pierre (succursale,
26 décembre 1804), avait été totalement
incendiée et en partie démolie pendant la guerre,
ayant servi tour à tour de retranchement aux
Bleus et aux Vendéens. La nef et les deux ailes
ont été reconstruites en 1842-43 (archit. Duvêtre)
en style du XV{{e}} s. comme le chœur, sans que rien
y subsiste à signaler d’intéressant.
 
Le presbytère, incendié comme elle et restauré,
y attient vers N.-E.
 
L’ancien cimetière a été aliéné le 24 avril 1849.
 
Nulle trace celtique connue. Les grandes voies
tout au moins de la Salle, de Gonnord, de
Thouarcé vers St-Hilaire-du-Bois, traversaient le
territoire. Dès le VI{{e}} s. l’agglomération constituait
une des villas du roi d’Austrasie, Théodebald, qui
en fit don à l’abbaye de St-Maur-sur-Loire. L’église,
sans doute une des premières bâties dans ces parages,
était retombée bientôt en mains laïques
et fut restituée dès le XI{{e}} s. aux Bénédictins, à
qui l’évêque de Poitiers en confirma la possession
en 1105. Elle formait à cette époque avec les
maisons voisines, un petit groupe entouré d’un
fossé. Rien d’ailleurs ne parle plus d’elle et les
religieux semblent l’avoir de bonne heure aliénée,
gardant seulement à l’extrémité de la paroisse
le petit prieuré du Gourai.
 
Les Registres de la cure existent depuis 1606.
 
Curés : Jean Bretouin ou Berthome, 1474,
1491. — Raoul Cartier, 1509, 1533 (E1159). —
Séb. Devin ou Dahin, étudiant en l’Université
de Paris, 1548. — René Morin, 1585, qui rédige
son testament le 16 juillet. — Ant. Lepin,
1599. — Madelon Chabot, prieur de Gonnord,
1611. — Louis Duveau, 1618. — Michel Abeslard,
docteur en théologie, 1635. — Pierre
Richard, 1640. — Pierre Roullet, inhumé le
13 octobre 1661 à Tancoigné. — V. Bibard,
1662. — P. Tallandeau, 1670, 1674. — André
Le Sercilier, 1679. 1699. — Franç. Ruffin,
novembre 1699, † le 4 novembre 1710. — J. Besnard,
1711, juin 1719. — Jean Gillot, novembre
1719, 1726 — Chédevergne, 1621 — V. Savin,
1745, qui passe en 1750 à la cure des Cerqueux-sous-Passavant.
— René Déniau, 1758. —
P. Temple, 1760. — Hervé, juillet 1760. —
Franç. Brégeon, 1763, 1772. — J.-L. Joullain,
1776, mai 1789. — Mathnrin Bodin, juillet 1789,
27 mai 1791. Il s’embarque pour l’étranger le
19 décembre 1192, à Nantes. — R. Gourdon,
juin 1791.
 
La paroisse faisait partie de la baronnie de
Vihiers et dépendait de l’évêché de Poitiers
jusqu’en 1317, de Maillezais jusqu’en 1648,
plus tard de la Rochelle, du Doyenné de Vihiers,
de l’Election et des Aides de Montreuil-Bellay, du
Grenier à sel d’Angers. Elle n’avait ni communaux
ni autre industrie que sept moulins à vent
et un moulin à eau. Le territoire appartenait en
grande partie aux seigneurs du Coudray-Montbault,
de la Gaucherie et de la Frapinière et restait tout
infesté de mendiants.
 
Maires : Michel Choloux, médecin vétérinaire,
1790, qui ayant présidé le Comité révolutionnaire
pendant l’occupation vendéenne, fut arrêté à
Saumur et fusillé à Doué le 6 nivôse an II. —
Jahan, 1{{er}} fructidor an VIII, † en 1810. —
Pierre Blin, 6 septembre 1810. — Jacques Souchef,
23 janvier 1816, installé le 10 juin. — Jacq.
Bompas, 15 novembre 1830, qui faillit être
assassiné dans sa maison par les Chouans le
19 juillet 1831, démissionnaire le 20 décembre
1834. — Jacq. Gourichon, 20 décembre 1834,
à titre provisoire, installé à titre définitif le
28 février 1835. — Louis Réveillère, 26 novembre
1840, installé le 6 janvier 1841, † en
août 1856. — Et. Chesneau, 12 août 1856, installé
le 7 septembre 1875.
 
<small>Arch. de M.-et-L. G 494 ; H St-Maur. — Greffe de Saumur, où se trouvent, déposés en double par erreur, les anciens registres de la paroisse. — Déniau, ''Hist. de la Vendée'', I, 517. — Pour les localités, voir, à leur article, les Touches-Paineau, Parigné, les Molons, le Tail-Charruau, le Coudray-aux-Roux, Riou, etc.</small> }}
 
== Notes ==
{{Références}}
{{Références}}
: Les [[Le Voisde|formes anciennes]] du nom.




{{Commune à compléter}}
{{BasPage CommunesAnciennes}}


[[Catégorie:Commune déléguée|Voide, Le]]
{{DEFAULTSORT:Voide, Le}}
[[Catégorie:Mauges|Voide, Le]]
[[Catégorie:Commune déléguée]]
[[Catégorie:Commune disparue au XXe]]
[[Catégorie:Mauges]]

Dernière version du 2 octobre 2025 à 16:38

Le Voide
(commune déléguée)
Département Maine-et-Loire
Territoire Mauges
Commune Lys-Haut-Layon
Note(s) Regroupement
de 1974 et 2016
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Le Voide est une ancienne commune de l'ouest de la France, qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au nord-ouest de Vihiers. Elle est intégrée depuis 2016 à Lys-Haut-Layon dont elle est une commune déléguée.


Situation administrative

Le Voide et Saint-Hilaire-du-Bois sont rattachées en 1974 à Vihiers (fusion association, arrêté du 21 décembre 1973). Le Voide devient une commune associée tout en gardant son nom et en ayant un maire délégué[1],[2]. Elle se trouve alors dans le canton de Vihiers (Vihiers en 1793 et 1801) et l'arrondissement de de Saumur[3].

Un nouveau regroupement intervient le 1er janvier 2016 avec la création de la commune nouvelle de Lys-Haut-Layon. Le Voide reprend ses limites d'avant 1974 et devient une commune déléguée de la nouvelle commune[4].

Jusqu'alors, l'ensemble Vihiers-Saint Hilaire-Le Voide est membre de la communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon, et se trouve dans le canton de Cholet-2, après disparition de celui de Vihiers, et l'arrondissement de Saumur[5].

Son code commune (Insee) est 49379 et son code postal est 49310. Sa population est de 628 habitants en 1968 et de 665 en 2015[3],[6].

Histoire et patrimoine

Le Voide constitue au VIe siècle une des villas du roi d'Austrasie, qui en fait don ensuite à l'abbaye St-Maur-sur-Loire. Elle est mentionnée sous le nom de Vosda aux VIe et XIe siècles. Le territoire appartient au Moyen Âge aux seigneurs du Coudray-Montbault, de la Gaucherie et de la Frapinière[2].

Éléments du patrimoine[7],[2],[8] :

  • La chapelle des Anges, du XIXe siècle ;
  • L'église Saint-Pierre, du XIXe siècle, réalisée sur les bases d'une plus ancienne par l'architecte Alfred Tessier ;
  • Le vieux lavoir ;
  • les ruines des moulins de la Bilangerie.

Espace et territoire

Le village rural du Voide s'étend sur 23,18 km2 (2 318 hectares) au sommet de hauts coteaux[9], et son territoire se situe dans les Mauges, sur l'unité paysagère du plateau des Mauges[10]. La rivière du Lys marque la limite avec Vihiers[9].

Célestin Port (1878)

Le Voide dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[11] :

« Voide (le), con de Vihiers (3 kil.), arrond. de Saumur (40 kil.) ; — à 41 kil. d’Angers. — Villas duas quarum una vocabatur villa Fahrensis, altéra Vosda VIe s. (Bolland, Janvier, II, p. 331). — Villa que vocatur Vosda cum ecclesia XIe s. (Cartul. St-Maur, ch. 42). — In territorio Vieriensi apud villas Fabrensem, et Vosdam due ecclesie in honore Sancti Pétri sacrate 1105 (Ibid., ch. 25). — Parochia de Vodio 1297 (Pr. du Coudray-Montb., ch. or.). — Le Voesde 1491 (G Cures). — Le Voisde 1874 (Carte Cantonale). — Le Voide 1878 (Postes, Annuaire, Et.-M.). — Au sommet de hauts coteaux (90-145 mèt.), dominés vers S.-O. par la crête de la Salle-de-Vihiers ; — entre Montilliers (4 kil. 1/2) à l’E. et au N.-E., Gonnord (9 kil.) au N.-O., la Salle-de-V. (9 kil.) à l’O., Coron (10 kil.) au S.-O., Saint-Hilaire-du-Bois (5 kil.) au S., Vihiers au S.-E.

Le chemin de grande communication de Vihiers à Rochefort franchit, tout au sortir de Vihiers, puis longe quelque temps la rivière du Lys, et au point même où le chemin d’intérêt commun de la Butte-d’Erigné, qui a remonté tout du long du N. au S. la rive droite, le rejoint, il se détourne vers N.-O. pour gravir la côte et traverser le bourg et le centre du territoire. — A la pointe extrême vers S.-O., passe sur 2,300 mèt. la route nationale de Saumur à Nantes.

En bordure descendent du S. au N. tout du long, — vers l’E. la jolie rivière du Lys, aux rives sinueuses et ombragées, — vers l’O. le ruiss. de l’Arcison que rejoint au milieu de son parcours, le ruiss. des Coutelleries, né sur la commune, ainsi que son autre affluent, le ruiss. du Sénil, et le ruiss. de la Grange, affluent du Lys.

En dépendent les ham. et vill. de la Bilangerie (5 mais., 19 hab.), de Précerron (4 mais.. 16 h.), du Pressoir (5 mais., 15 hab.), de l’Echasserie (3 mais., 11 hab.), de la Barrée (7 mais., 19 h.), de Beauvais (4 mais., 12 hab.), du Coteau (4 m., 14 hab.), du Boisblet (3 mais., 14 hab.). des Tesnières (8 mais., 25 hab.), de Gâtine (5 mais., 18 hab.), des Touches (6 mais., 22 hab.), de la Rivière (3 mais., 10 hab.), du Vieux-Pré (4 m., 13 hab.) 44 fermes ou écarts.

Superficie : 2,382 hect., dont 170 hect. en vignes, près du triple d’il y a 40 ans, — et 20 hect. en bois.

Population : 146 feux en 1720. — 180 feux en 1789. — 825 hab. en 1793. — 869 hab. en 1831. — 920 hab. en 1841. — 983 hab. en 1851. — 948 hab. en 1856. — 901 hab. en 1861. — 886 h. en 1866. — 837 hab. en 1872. — 790 hab. en 1876, — en décroissance rapide et constante, et réduite depuis 25 ans de plus d’un cinquième ; — dont 260 hab. (87 mais., 89 mén.) au bourg.

Perception et Bureau de poste de Vihiers.

Mairie avec Ecole laïque de garçons, acquise le 13 septembre 1848. — Ecole de filles (Sœurs de St-Charles).

L’Eglise, sous le vocable de St Pierre (succursale, 26 décembre 1804), avait été totalement incendiée et en partie démolie pendant la guerre, ayant servi tour à tour de retranchement aux Bleus et aux Vendéens. La nef et les deux ailes ont été reconstruites en 1842-43 (archit. Duvêtre) en style du XVe s. comme le chœur, sans que rien y subsiste à signaler d’intéressant.

Le presbytère, incendié comme elle et restauré, y attient vers N.-E.

L’ancien cimetière a été aliéné le 24 avril 1849.

Nulle trace celtique connue. Les grandes voies tout au moins de la Salle, de Gonnord, de Thouarcé vers St-Hilaire-du-Bois, traversaient le territoire. Dès le VIe s. l’agglomération constituait une des villas du roi d’Austrasie, Théodebald, qui en fit don à l’abbaye de St-Maur-sur-Loire. L’église, sans doute une des premières bâties dans ces parages, était retombée bientôt en mains laïques et fut restituée dès le XIe s. aux Bénédictins, à qui l’évêque de Poitiers en confirma la possession en 1105. Elle formait à cette époque avec les maisons voisines, un petit groupe entouré d’un fossé. Rien d’ailleurs ne parle plus d’elle et les religieux semblent l’avoir de bonne heure aliénée, gardant seulement à l’extrémité de la paroisse le petit prieuré du Gourai.

Les Registres de la cure existent depuis 1606.

Curés : Jean Bretouin ou Berthome, 1474, 1491. — Raoul Cartier, 1509, 1533 (E1159). — Séb. Devin ou Dahin, étudiant en l’Université de Paris, 1548. — René Morin, 1585, qui rédige son testament le 16 juillet. — Ant. Lepin, 1599. — Madelon Chabot, prieur de Gonnord, 1611. — Louis Duveau, 1618. — Michel Abeslard, docteur en théologie, 1635. — Pierre Richard, 1640. — Pierre Roullet, inhumé le 13 octobre 1661 à Tancoigné. — V. Bibard, 1662. — P. Tallandeau, 1670, 1674. — André Le Sercilier, 1679. 1699. — Franç. Ruffin, novembre 1699, † le 4 novembre 1710. — J. Besnard, 1711, juin 1719. — Jean Gillot, novembre 1719, 1726 — Chédevergne, 1621 — V. Savin, 1745, qui passe en 1750 à la cure des Cerqueux-sous-Passavant. — René Déniau, 1758. — P. Temple, 1760. — Hervé, juillet 1760. — Franç. Brégeon, 1763, 1772. — J.-L. Joullain, 1776, mai 1789. — Mathnrin Bodin, juillet 1789, 27 mai 1791. Il s’embarque pour l’étranger le 19 décembre 1192, à Nantes. — R. Gourdon, juin 1791.

La paroisse faisait partie de la baronnie de Vihiers et dépendait de l’évêché de Poitiers jusqu’en 1317, de Maillezais jusqu’en 1648, plus tard de la Rochelle, du Doyenné de Vihiers, de l’Election et des Aides de Montreuil-Bellay, du Grenier à sel d’Angers. Elle n’avait ni communaux ni autre industrie que sept moulins à vent et un moulin à eau. Le territoire appartenait en grande partie aux seigneurs du Coudray-Montbault, de la Gaucherie et de la Frapinière et restait tout infesté de mendiants.

Maires : Michel Choloux, médecin vétérinaire, 1790, qui ayant présidé le Comité révolutionnaire pendant l’occupation vendéenne, fut arrêté à Saumur et fusillé à Doué le 6 nivôse an II. — Jahan, 1er fructidor an VIII, † en 1810. — Pierre Blin, 6 septembre 1810. — Jacques Souchef, 23 janvier 1816, installé le 10 juin. — Jacq. Bompas, 15 novembre 1830, qui faillit être assassiné dans sa maison par les Chouans le 19 juillet 1831, démissionnaire le 20 décembre 1834. — Jacq. Gourichon, 20 décembre 1834, à titre provisoire, installé à titre définitif le 28 février 1835. — Louis Réveillère, 26 novembre 1840, installé le 6 janvier 1841, † en août 1856. — Et. Chesneau, 12 août 1856, installé le 7 septembre 1875.

Arch. de M.-et-L. G 494 ; H St-Maur. — Greffe de Saumur, où se trouvent, déposés en double par erreur, les anciens registres de la paroisse. — Déniau, Hist. de la Vendée, I, 517. — Pour les localités, voir, à leur article, les Touches-Paineau, Parigné, les Molons, le Tail-Charruau, le Coudray-aux-Roux, Riou, etc. »

Notes

  1. Arrêté préfectoral du 21 décembre 1973 portant modifications aux circonscriptions administratives territoriales (fusion de communes), Journal officiel de la République française,‎ 106e année, n° 0030 du 3 février 1974, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), p. 1284
  2. a b et c Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 815-817
  3. a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Le Voide, 2007
  4. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral n° DRCL-BCL-2015-96, du 18 décembre 2015 — Voir création de la nouvelle commune de Lys-Haut-Layon (2016).
  5. École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Vihiers, 2007
  6. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 2015)
  7. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Vihiers), 2012
  8. Mairie de Lys-Haut-Layon, Le Voide, décembre 2019
  9. a et b Dictionnaire Célestin Port, t. IV de l'édition révisée de 1996, op. cit., p. 763 (Vihiers) : Vihiers 234 ha, St-Hilaire 3251 ha, Le Voide 2314 ha.
    2318 ha, p. 815 du t. IV du dictionnaire Célestin Port, op. cit. (Le Voide).
    Le site de la mairie de Lys-Haut-Layon indique 2318 ha (décembre 2019).
  10. Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  11. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 746-747
Les formes anciennes du nom.