« Bâillée » : différence entre les versions

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Dictionnaire angevin

Mots concernant le parler angevin.

En patois angevin

bâillée

Mot

Nom commun, féminin singulier.

En Anjou, bâillée désigne

un bâillement (« queune grande bâillée de chien ! ») ;
une portion d'un cours d'eau qui peut renfermer un filet (seine) de pêcheur
un jeter de filet dans la Loire.

Dans le glossaire de Ménière (XIX^e s.) : « Baillée, S. f. — En 1666, on donnait ce nom à une mesure. Ex. : une baillée de onze toises et demie de long et dix pieds de large. Les pêcheurs, en jetant leurs filets, disent qu'ils jettent une baillée, c'est-à-dire, dans la Champagne, qu'ils ont à bail, ou bien forment-ils une baille, ou barrière. »

Désigne également la fête de la Baillée des filles aux Ponts-de-Cé, coup de filet à la pêche à l'alose donné en l'honneur des filles ; du vieux français bailler (jeter).

Notes

Voir un autre mot.

Voir aussi trezelles, côme, broqueton.
Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, dans Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, t. XXXVI, Lachèse et Dolbeau (Angers), 1881, p. 234-235
Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, t. 1^er, Germain & Grassin (Angers), 1908, p. 67
La Province d'Anjou, tome VI, Éditions de l'ouest, 1931, p. 268
Le Courrier de l'Ouest, Les Ponts-de-Cé Le roi René de retour en Anjou, 28 mai 2019
Le Courrier de l'Ouest (Emmanuel Poupard), « La Baillée des filles n'a jamais été créée par le roi René », selon l'historien Pierre Davy, 23 avril 2025

L'essentiel — Patois — Dictionnaire — Français Angevin — Littérature — Patrimoine

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 En Anjou, ''bâillée'' désigne
 # un bâillement ({{Citation|queune grande bâillée de chien !}}) ;
-# une portion d'un cours d'eau qui peut renfermer un filet (seine) de pêcheur.
+# une portion d'un cours d'eau qui peut renfermer un filet (seine) de pêcheur
+# un jeter de filet dans la Loire.
+Dans le glossaire de Ménière ({{XIXe}} s.) : {{citation|Baillée, S. f. — En 1666, on donnait ce nom à une
+mesure. Ex. : une baillée de onze toises et demie de
+long et dix pieds de large. Les pêcheurs, en jetant leurs
+filets, disent qu'ils jettent une baillée, c'est-à-dire,
+dans la Champagne, qu'ils ont à bail, ou bien forment-ils
+une ''baille'', ou ''barrière''. }}
 Désigne également la fête de la [[Baillée des filles]] aux Ponts-de-Cé, coup de filet à la pêche à l'alose donné en l'honneur des filles ; du vieux français ''bailler'' (jeter).
 {{-DicoNotes-}}
-* Voir aussi [[côme]], [[broqueton]].
+* Voir aussi [[trezelles]], [[côme]], [[broqueton]].
-* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 1, p. 67
+* Charles Ménière, ''Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes'', dans ''Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire'', t. XXXVI, Lachèse et Dolbeau (Angers), 1881, p. 234-235
-* ''La Province d'Anjou'', tome VI, Editions de l'ouest, 1931, p. 268
+* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', t. 1{{er}}, Germain & Grassin (Angers), 1908, p. 67
+* ''La Province d'Anjou'', tome VI, Éditions de l'ouest, 1931, p. 268
 * Le Courrier de l'Ouest, ''Les Ponts-de-Cé Le roi René de retour en Anjou'', 28 mai 2019
+* Le Courrier de l'Ouest (Emmanuel Poupard), ''« La Baillée des filles n'a jamais été créée par le roi René », selon l'historien Pierre Davy'', 23 avril 2025
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-[[Catégorie:Parlers de l'Anjou|baillee]]
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