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Saint-Léonard-lès-Angers dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N à Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 413</ref> : | |||
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Curés : Jean Milier, 1434. — Jean Marpault, | |||
1484. — Guill. Lelardeux, 1520, qui | |||
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== Notes == | |||
Sur le même sujet | |||
:* [[Angers - Justices Madeleine]] | |||
Sources et annotations | |||
{{Références}} | |||
: Les [[Léonard|formes anciennes]] du nom. | |||
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[[Catégorie:Ancienne commune]] | |||
[[Catégorie:Commune disparue au XVIIIe]] | |||
[[Catégorie:Angers]] |
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Saint-Léonard (ancienne commune) | |
---|---|
Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Région d'Angers |
Commune | Angers |
Note(s) | Absorbée entre 1790-1795 |
Anciennes communes |
Saint-Léonard-lès-Angers est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49) réunie à Angers à la fin du XVIIIe siècle, dont elle devient ensuite un élément du quartier Justices Madeleine.
Généralités
La localité est créée primitivement à l'extrémité de Saint-Jean-Baptiste d'Angers et sur le domaine de l'abbaye Saint-Aubin[1].
Saint-Léonard est érigée en municipalité à la Révolution. Les sections de municipalité de Saint-Augustin, Saint-Laud, Saint-Léonard et Saint-Samson disparaissent définitivement le 27 octobre 1795[2],[3].
Son église est reconstruite au XIXe siècle par l'architecte angevin Auguste Beignet ; édifice remarquable par son dôme et intérieurement par sa coupole[4].
Célestin Port (1878)
Saint-Léonard-lès-Angers dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[5] :
« Saint-Léonard, vill., cne d’Angers. — Vinee de Sto Leonardo 1200 circa (H Pontron), 1265 (H.-D. B 21, f. 40). — Fruits sucrés 1793. — Anc. paroisse, créée primitivement à l’extrémité de la paroisse St-Jean-Baptiste d’Angers et sur le domaine de l’abbaye St-Aubin. L’abbé percevait le tiers de la dîme, le Chapitre de St-Jean les deux autres tiers.
Curés : Jean Milier, 1434. — Jean Marpault, 1484. — Guill. Lelardeux, 1520, qui permute. — René Haultarbre, février 1525 n. m., † en juillet 1555. — Pierre Bouglier, juillet 1555, qui permute en novembre. — Jacq. Godineau, novembre 1555, 1561. — Hardouin de La Noe, 1573. — Jean Girault, 1582. — Anceau Geoffrault, 1604. — Jean Chetoul, † en août 1630. — Et. Jahier, août 1630, 1644. — Franç. Dupont, 1688. — Ragaigne, 1767, † le 5 décembre 1784, âgé de 54 ans. — Gabriel Pollu, natif de Jallais, déporté en Espagne en septembre 1792.
Le domaine formait un fief et seigneurie, qui jouissait des droits de fondation et de prééminence dans l’église. Il appartenait au XVIe s. à la famille de Pincé et fut vendu par dlle Jeanne de Pincé le 31 mars 1655 à Noël Herbereau, sieur des Chemineaux, président du Grenier à sel d’Angers. — Noël Herbereau, sieur de Beauvais, son petit-fils, revendit la terre le 24 octobre 1719 à Charles-François Lefebvre, qui la réunit à son marquisat de l’Aubriére.
La paroisse comptait 97 feux en 1789. Elle fut un instant érigée en commune et eut pour maires : Fabre en 1789-1790. — Poirier, jusqu’en l’an II — La cure avait été vendue natt dès le 18 octobre 1791, l’église et le cimetière le 17 ventôse an II, mais la paroisse a été rétablie par ordonnance du 5 nivôse an XIII. — V. t. I, p. 54.
En 1773 une ouverture de carrière, tentée sur un terrain de la cure, à l’E. de la Chanterie, se trouva immédiatement arrêtée par la mauvaise qualité du rocher. — Sur les confins extrêmes, à l’E. du beau cimetière actuel, qui borde la route, dans un angle formé par deux chemins, limite de St-Barthélemy, a été établie la scierie mécanique de la Commission des Ardoisières.
Arch. de M.-et-L. E 53, 2840 ; Q 153 et 2115. — Arch. munic. d’Angers GG 78-81. — Péan de la Tull., Descript. d’Angers, 2e édit., p. 199. — Gasté et Bazin, les Grandes Industries, p. 137. »
Notes
Sur le même sujet
Sources et annotations
- ↑ Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 154-155
- ↑ Dict. Célestin Port de 1996, op. cit., p. 229
- ↑ École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Augustin, 2007
- ↑ Ministère de la Culture, Base Mérimée - Eglise paroissiale Saint-Léonard (IA49006173), 2003-2008
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3 (N à Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, p. 413
- Les formes anciennes du nom.