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Homme d'État, ses impitoyables réquisitions lui valent une réputation de dureté. Il est intendant général de la Guerre et de la Marine en 1759, intendant des finances avec titre de conseiller d'État en 1771. En 1775, il est chevalier, baron de Doué, comte de Morangis, conseiller d'État, commandeur grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. | Homme d'État, ses impitoyables réquisitions lui valent une réputation de dureté. Il est intendant général de la Guerre et de la Marine en 1759, intendant des finances avec titre de conseiller d'État en 1771. En 1775, il est chevalier, baron de Doué, comte de Morangis, conseiller d'État, commandeur grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. | ||
Seigneur de Chaintre depuis 1754, il acquiert la baronnie de Doué en 1765 et y réunit le territoire de [[Soulanger]]. Le vieux château de Doué ne permettant pas d'agrandissement, il fait construire en 1774 le [[château des Basses Minières]] à | Seigneur de Chaintre depuis 1754, il acquiert la baronnie de Doué en 1765 et y réunit le territoire de [[Soulanger]]. Le vieux château de Doué ne permettant pas d'agrandissement, il fait construire en 1774 le [[château des Basses Minières]] à Soulanger. On lui doit plusieurs constructions et aménagements à [[Doué-la-Fontaine|Doué]]. Il crée un champ de foire, fait aménager la fontaine et le lavoir, développe les plantations de peupliers d'Italie, la culture des roses et les pépinières. | ||
Joseph François Foullon est l'une des premières victimes de la Révolution. Arrêté à Viry-Châtillon le 22 juillet 1789, où il s'était réfugié, il est ramené à Paris. Il est emprisonné à l'hôtel de ville en attente d'un procès, accusé d'avoir accaparé les blés. Malgré l'intervention de La Fayette, la foule envahit les lieux et enlève le baron. Il est pendu à un réverbère puis décapité, et sa tête est promenée dans Paris au bout d'une pique. Après sa mort, ses biens, en partie pillés, sont confisqués au profit de la nation. | |||