Patois angevin
L'angevin fait partie de la famille des langues d'oïl[1], branche des langues romanes, qui comprend également le gallo, le picard, le poitevin-saintongeais et le wallon notamment[2].
Ce qu'on peut appeler le patois angevin est très divers, car suivant les secteurs de la région, il existe une diversité d'expressions et de prononciations. Le parler des Mauges, par exemple, est le plus différent et se rapproche du patois vendéen[2].
Quelques mots et expressions
- à c't'heure = maintenant
- an’hui ou anhui = aujourd'hui
- barrer = fermer la porte (patois angevin et poitevin)
- bernazé(e) = saoul(e)
- un crayon de bois = un crayon à papier
- crouiller la porte = fermer la porte
- entribarder = embarrasser, emmêler
- une fillette = demi-bouteille de vin
- fermer sa goule = se taire
- un gorin = un cochon
- la goule enfarinée = comme un clown
- la goule = la tête
- malcommode = n'est pas pratique
- la marienne = la sieste
- mouillasser = pleuvoir, s'il s'agit d'une pluie fine
- pierre à sucre = morceau de sucre
- queurci = carbonisé
- ramasse-bourrier = pelle à ordure
- le tantôt = l'après-midi
- topette ! = au revoir
- trempé-guené = mouillé, trempé comme une soupe
- tripette (ça vaut pas tripette) = pas grand chose
Plus d'infos sur la page Dictionnaire des mots de l'Anjou.
Notes
Sur le même sujet
Bibliographie
- A.-J. Verrier et R. Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, t. I et II, 1908
- Augustin Jeanneau et Adolphe Durand, Le Parler populaire en Anjou, Choletais, 1982
- Gérard Cherbonnier, Mots et expressions des Patois d'Anjou, Édition du Petit Pavé, 2002
Références et annotations
- ↑ Les langues d'oïl sont des langues qui se sont notamment développées dans la partie nord de la France.
- ↑ a et b Wikipédia, Angevin et articles connexes, octobre 2009