Acouter
En Anjou
- acouter
Mot
Verbe.
En Anjou, acouter pour
- écouter (le é est remplacé par un a) ;
- tomber sur le côté, se faire une entorse.
Exemple : « Pour aller à la grand’ mess’, Chaqu’ein pouille eun’ chemis’ bianche, et s’ fait raser chez l’ fratès ; pis, vars l’église on s’ dépêche : on acoute... ou ben on dôrt tandis qu’ Monsieur l’ Curé prêche, mais on s’ rattrapp’ quant n’on sôrt ! » (M. Leclerc, Rimiaux d'Anjou)
Notes
- Voir aussi vouère, raconteries.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 14 (sur le côté)
- Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 34 (écouter)
Également, pour écouter :
- Gabriel Antoine Joseph Hécart, Dictionnaire rouchi-français, 3e édition, Lemaître libraire (Valenciennes), 1834, p. 16
- Hippolyte-François Jaubert, Glossaire du centre de la France, Deuxième édition, Impr.-libr. Napoléon Chaix et Cie (Paris), 1864, p. 10
- Achille Delboulle, Glossaire de la Vallée d'Yères pour servir à l'intelligence du dialecte haut-normand, impr. J. Brenier (Havre) & Cie, 1876, p. 7
- François Fertiault, Dictionnaire du langage populaire verduno-chalonnais (Saône-et-Loire), Librairie E. Bouillon éditeur (Paris), 1896, p. 20