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« Verre à vin d'Anjou » : différence entre les versions

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C’est dans les années 1910 qu’apparait l’idée d’un verre à vin d’Anjou, notamment à l’initiative du viticulteur André Gilles-Deperrière et du journaliste Raymond Brunet. En avril 1914, l’''union des viticulteurs de Maine-et-Loire'' lance un concours pour la création d’un verre. Il doit être de forme inédite, pas trop fragile, élégant, et mettre en valeur les qualités du vin d’Anjou. Plus de trois cents projets sont présentés, dont beaucoup en provenance du Nord. [[Marc Leclerc]], y présente également son projet.
C’est dans les années 1910 qu’apparait l’idée d’un verre à vin d’Anjou, notamment à l’initiative du viticulteur André Gilles-Deperrière et du journaliste Raymond Brunet. En avril 1914, l’''union des viticulteurs de Maine-et-Loire'' lance un concours pour la création d’un verre. Il doit être de forme inédite, pas trop fragile, élégant, et mettre en valeur les qualités du vin d’Anjou. Plus de trois cents projets sont présentés, dont beaucoup en provenance du Nord. [[Marc Leclerc]], y présente également son projet.


Le 30 mai 1914 le jury retient le projet de [[Louis Mignot]], viticulteur à Rochefort-sur-Loire. Le verre à vin d’Anjou est né. Un comité de patronage est mis en place pour procéder à sa fabrication, mais la Première Guerre mondiale retarde le projet. Le verre est finalement présenté au public en janvier 1920, à l’occasion de la 15{{e}} foire aux vins d’Anjou.
Le 30 mai [[1914]] le jury retient le projet de [[Louis Mignot]], viticulteur à Rochefort-sur-Loire. Le verre à vin d’Anjou est né. Un comité de patronage est mis en place pour procéder à sa fabrication, mais la Première Guerre mondiale retarde le projet. Le verre est finalement présenté au public en janvier [[1920]], à l’occasion de la 15{{e}} foire aux vins d’Anjou.


{{citation|Le jury a fait le choix d'un verre à l'allure simple et noble, assez haut monté, dont la tige droite porte une coupe à fond plat et large, d'où les parois s'élèvent en s'inclinant légèrement en dedans, de manière à en rétrécir quelque peu l'orifice.}} (M. Maisonneuve dans ''L'illustration'' du 18 février 1922)
{{citation|Le jury a fait le choix d'un verre à l'allure simple et noble, assez haut monté, dont la tige droite porte une coupe à fond plat et large, d'où les parois s'élèvent en s'inclinant légèrement en dedans, de manière à en rétrécir quelque peu l'orifice.}} (M. Maisonneuve dans ''L'illustration'' du 18 février 1922)