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Version du 7 décembre 2019 à 04:39
En Anjou
- âchée, achée
Étymologie
Du latin esca (nourriture).
Mot
Nom commun, féminin singulier.
Mot de l'Ouest de la France. Le saintongeois dit achet et le normand aque.
En Anjou, désigne un appât pour la pêche à la ligne, un ver de terre. En français, un lombric.
Se dit quelquefois lâchet, avec soudure de l'article.
Citation
« Tu vis par les sillons verds, De petis fournis et de vers, Ou d'une mousche ou d'une achée. » (Ronsard, Gaïtés, L'allouette)
Notes
- Voir aussi bâillée, chabossau, côme, urée, quaterpée.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 1, p. 12 (achée)
- Dominique Fournier, Mots d'galarne - Dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui, Cheminements, 1998, p. 293 (âchée)
- Jeanne et Camille Frayse, Les mariniers de la Loire en Anjou, Impr. Farré & Fils, 1971, p. 161
- Louis Maucourt, Tiercé - Frontière des appâtis et de la chouanerie, Impr. Paquereau Technographis, 1989, p. 379 (achée = ver de terre, mot encore utilisé à Tiercé dans les années 1930)
- Le grand vocabulaire françois, Panckoucke imprimeur-libraire, 1767, vol. 1, p. 282
- Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 (achée)