« Église Notre-Dame de Cholet » : différence entre les versions
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Bâtiment néo-gothique de la fin du {{XIXs}}, l''''église Notre-Dame de Cholet''' | Bâtiment néo-gothique de la fin du {{XIXs}}, l''''église Notre-Dame de Cholet''' est un monument historique angevin se trouvant sur la commune de [[Cholet]], en [[Maine-et-Loire]]. Elle accueille deux statues du sculpteur Hippolyte Maindron. | ||
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L'actuel édifice est construit de 1854 à 1887, avec une hauteur d'environ 65,5 mètres, avec flèches surmontées de croix en fer. | L'actuel édifice est construit de 1854 à 1887 ([[1801|{{XIXe}}]]), avec une hauteur d'environ 65,5 mètres, avec flèches surmontées de croix en fer. | ||
Une première chapelle du prieuré Notre-Dame fut tout d'abord édifié vers le {{XIs}} à l'emplacement de l'église actuelle. Aux alentours de 1185, la chapelle devient une église paroissiale avec son premier curé, Guillaume de Bland<ref> | Une première chapelle du prieuré Notre-Dame fut tout d'abord édifié vers le {{XIs}} à l'emplacement de l'église actuelle. Aux alentours de 1185, la chapelle devient une église paroissiale avec son premier curé, Guillaume de Bland<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd., {{p.|750}}</ref>. Au {{XVe}}, la chapelle des religieux du prieuré est construite : elle est petite, non voûtée, avec des bas-côtés très étroits, et une horloge extérieure. | ||
Durant la période de la Révolution française, celle-ci tomba en ruine par manque d'entretien et de réparation. Elle fut fermée au public en 1812, puis démolie pour être reconstruite en 1814 à la façon des églises poitevines, avec clocher formant une tour-lanterne, au-dessus du maître-autel. Elle est achevée en 1820. | Durant la période de la Révolution française, celle-ci tomba en ruine par manque d'entretien et de réparation. Elle fut fermée au public en 1812, puis démolie pour être reconstruite en 1814 à la façon des églises poitevines, avec clocher formant une tour-lanterne, au-dessus du maître-autel. Elle est achevée en 1820. | ||
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Église Notre-Dame, homonymie avec plusieurs autres églises du département comme l'[[église Notre-Dame de Béhuard]], l'[[église Notre-Dame de Cheffes]], l'église Notre-Dame de Chemillé, l'[[église Notre-Dame de Cunault]], l'église Notre-Dame du Puy-Notre-Dame, l'[[église Notre-Dame des Rosiers-sur-Loire]], etc. | |||
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Sur le même sujet | Sur le même sujet | ||
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Version du 23 avril 2022 à 05:28
| Époque | Époque contemporaine |
| Classement | Monument historique (1999) |
| Localité | Cholet |
 Moulins angevins Églises angevines  | |
| Situer sur OpenStreetmap | |
Bâtiment néo-gothique de la fin du XIXe siècle, l'église Notre-Dame de Cholet est un monument historique angevin se trouvant sur la commune de Cholet, en Maine-et-Loire. Elle accueille deux statues du sculpteur Hippolyte Maindron.
L'église Notre-Dame est située en centre-ville de Cholet, parvis Jean-Paul-II à proximité de la place Travot. Elle fait partie de la paroisse Saint-Pierre Notre-Dame, réunissant les deux églises choletaises de Saint-Pierre et de Notre-Dame.
L'actuel édifice est construit de 1854 à 1887 (XIXe), avec une hauteur d'environ 65,5 mètres, avec flèches surmontées de croix en fer.
Une première chapelle du prieuré Notre-Dame fut tout d'abord édifié vers le XIe siècle à l'emplacement de l'église actuelle. Aux alentours de 1185, la chapelle devient une église paroissiale avec son premier curé, Guillaume de Bland[1]. Au XVe, la chapelle des religieux du prieuré est construite : elle est petite, non voûtée, avec des bas-côtés très étroits, et une horloge extérieure.
Durant la période de la Révolution française, celle-ci tomba en ruine par manque d'entretien et de réparation. Elle fut fermée au public en 1812, puis démolie pour être reconstruite en 1814 à la façon des églises poitevines, avec clocher formant une tour-lanterne, au-dessus du maître-autel. Elle est achevée en 1820.
L'église devenant assez petite, l'édification d'une quatrième église est envisagée. Les travaux sont entrepris dans la deuxième moitié du XIXe siècle d'après les plans du bellopratain Alfred Tessier, architecte diocésain, avec un chœur à cinq chapelles et un transept dans le style néo-gothique du XIIIe[2],[3].
Deux sculptures de l'artiste Étienne-Hippolyte Maindron (XIXe) y sont installées dans les années 1980 dans la nef de l'église[4]. On y trouve également un tableau du XVIIe siècle, le Triomphe de la Vierge[5], et un autel du XIXe[6].
L'église Notre-Dame de Cholet est un patrimoine protégé, inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 1er juillet 1999. Cet édifice religieux est la propriété de la commune[2].
Au milieu des années 2010 elle a subit des rénovations importantes[7].
Localisation : Église Notre-Dame de Cholet, rue de la Fontaine du Grand Pin et rue Travot, Cholet (sur OSM).
Église Notre-Dame, homonymie avec plusieurs autres églises du département comme l'église Notre-Dame de Béhuard, l'église Notre-Dame de Cheffes, l'église Notre-Dame de Chemillé, l'église Notre-Dame de Cunault, l'église Notre-Dame du Puy-Notre-Dame, l'église Notre-Dame des Rosiers-sur-Loire, etc.
Notes
Sur le même sujet
- • Château Colbert (XIXe)
- • Églises et chapelles de Maine-et-Loire
- • Monuments historiques de Maine-et-Loire
Sources et annotations
- ↑ Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd., p. 750
- ↑ a et b Ministère de la Culture, Base Mérimée - Église Notre-Dame (PA49000020), 13 octobre 2015
- ↑ Dictionnaire Célestin Port de 1965, op. cit., p. 757-758
- ↑ Éric Morin, Ville de Cholet, septembre 2010
- ↑ Ministère de la Culture, Base Palissy - Tableau le Triomphe de la Vierge (PM49001532), 2 décembre 2003
- ↑ Ministère de la Culture, Base Palissy - Autel, croix et 4 chandeliers (PM49000592), 20 décembre 1993
- ↑ Le Courrier de l'Ouest (Vivien Leroux), Chantier titanesque à Notre-Dame, Édition du 9 août 2016, p. 4