« La Chapelle-sous-Doué » : différence entre les versions

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'''La Chapelle-sous-Doué''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de [[Maine-et-Loire]] (49), aujourd'hui intégrée à [[Doué-la-Fontaine]].
'''La Chapelle-sous-Doué''' est une [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire|ancienne commune]] de [[Maine-et-Loire]] (49), intégrée en 1841 à [[Doué-la-Fontaine]].


La commune fut réunie en 1841 à celle de Doué-la-Fontaine.


== Généralités ==
La commune est rattachée à celle de Doué-la-Fontaine par la loi du {{date|13 juin 1841}}<ref>Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 75</ref>.


Sur le même sujet : [[Douces]] et [[Soulanger]].
Elle se trouve jusqu'alors dans le canton [[Canton de Doué-la-Fontaine (ancien)|de Doué]] et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Chapelle-sous-Doué'', 2007</ref>.


C'est un des points où l'habitat préhistorique de l'Anjou paraît le mieux établi. C'est en cet endroit, et non à [[Doué-la-Fontaine|Doué]], que se développe une agglomération gallo-romaine. Une chapelle (Notre-Dame) y est établie de bonne heure, à côté du château. Les droits féodaux appartiennent à l'abbé de [[Abbaye Saint-Maur de Glanfeuil|Saint-Maur]]. Au {{XVIIIe}}, La Chapelle-sous-Doué dépend de l'élection de [[Montreuil-Bellay]]<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|659-660}}</ref>.


{{Quartier à compléter}}
Patrimoine : l'église Notre-Dame, reconstruite au {{XIXs}} (Joly-Leterme, archit. à Saumur)<ref name="cport-1965" />. Des fouilles archéologiques sont menées de 1967 à 1971 mettant au jour des vestiges de constructions dans la motte dite de La Chapelle. Elle permirent de comprendre toutes les phases d'occupation du site<ref>Jean Mesqui, ''De l'aula au donjon : les fouilles de Doué-la-Fontaine'', dans ''Bulletin Monumental'', tome 135, n° 2, année 1977, p. 165-166</ref>.
 
La Chapelle-sous-Doué s'étend au sud-ouest du centre-ville de Doué sur {{unité|545|hectares}} et compte {{unité|589|habitants}} en 1840<ref name="cport-1965" />.
 
[[File:chapellesousdoue_aula_carolingienne_2017a.jpg|center|thumb|alt=Photographie des vestiges de l'aula carolingienne.|Aula carolingienne]]
 
== Célestin Port (1874) ==
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La Chapelle-sous-Doué dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 619 et 620</ref> :
 
{{citation|
'''Chapelle-sous-Doué''' (la), bourg, {{cne}} de
Doué, — ''Capella in honore sancte Marie''
''sacrata prope Doadum castrum'' 1090 circa
(Cart. St-Maur, ch. 3). — ''Ad Vetua Doadum''
''Capella sancte Marie genitricis'' 1105 (Ib.,
ch. 25) — ''Parochia sancte Marie de Capella''
''juxta Doadium'' 1125-1129 (Ib., ch. 66). —
''Sancta Maria de Capella'' 1141-1145 (Ib. 59).
— ''Capellania de Doe'' 1280 (Pouillé du Gr.
Gauthier). — ''Capella de Doayo'' (Ib.). — ''La''
''ville de la Chapelle'' 1333 (G chap. de Doué). —
''La Chapelle près Doué'' 1460-1544 (G Saint-Maurice,
Douces). — ''La Chapelle soubz Doué''
1600 (Et-C.).
 
C’est l’emplacement du vieux Doué gallo-romain,
''vetus Doadum'', que la ville abandonna
quand elle se renferma vers le IX{{e}} ou
X{{e}} s. dans une enceinte fortifiée mais restreinte.
Il y existait au XI{{e}} s. une chapelle, dédiée à Notre-Dame,
pour le service sans doute de la campagne,
qui fut donnée par le seigneur de la terre, Guill.
Ruffain, chevalier, aux moines de St-Maur vers
1090 avec l’emplacement pour construire des
maisons. Les religieux y établirent un prieuré
et dés avant 1105 y avaient constitué une paroisse,
sur laquelle le comte leur attribua les droits de
seigneurie civile, sauf la justice du meurtre et
du rapt. Le curé ou desservant y était entretenu
par Le prieur pour dire deux messes par semaine
dont une le dimanche et aux quatre grandes fêtes.
 
Prieurs : Raynauld, 1203. — Mich. du
Bois-Barenger, 1437, qui permute avec Jean
de la Réauté, prieur du Petit-Montrevault. —
Baudouin de Villenos, 1445. — Jean Cheret,
1450. — Guill. Partenay, 1499. — Pierre
Davy, 1615. — Jean Sourice, 1623, 1630. —
Jean Savary, 1640, 1648. — Jean Courault,
1651. — Franç. Verdier, 1666. — René Courault
de Pressiac, 30 mars 1666, qui permute
en 1675. — Claude Boistard, 1675, précédemment
prieur de Gouis. — Besnard Marsan,
1683. — Franç. Barjon, 1718. — Maudet-Quérir,
1743, 1746. — Pierre Cuisnier, 1754, 1772.
 
Le prieuré fut cédé par acte du 23 août 1772
avec tous ses droits à François Foullon.
 
Curés : Jean Aliquot, 1460. — Jean de Nouzillac,
1544. — René Durant, 1592. — Denis
Thouret, 1597. — Jean Rahart, juillet 1613,
qui résigne en 1619 et meurt le 1{{er}} mars 1625. —
Franç. Menouet, octobre 1619, qui passe à la
cure de Douces. — François Gibourd, 1627,
1655. — Pierre Gihourd, 1659, mai 1697. —
Basouge, mars 1698, février 1735, † âgé de
77 ans, le 9 septembre 1738. — René Godefroy,
avril 1735, mars 1739. — Florent Gagnerie,
mars 1739, † le 15 juin 1779. Le 15 mars 1751
un ouragan avait ravagé l’église qui fut restaurée
en 1756. — Adrien-Pierre-Gilles Faligan, juillet
1779, † le 13 octobre 1783. Agé de 30 ans. —
André-Pierre Bascher, novembre 1783, jusqu’à
la suppression de la paroisse. — Il fut transporté
en Espagne en septembre 1792.
 
Par acte de 1719, homologué le 10 mars 1756
par le Parlement, d<sup>lle</sup> Reine Hervé y fonda une
maison avec chapelle pour des filles pieuses, —
2 au moins, 4 an plus, — destinées à faire
l’école aux filles pauvres et à visiter les malades.
— La première directrice, Anne Abraham, démissionnaire
en 1778 à cause de son grand âge,
mourut le 22 août 1785, âgée de 84 ans. Elle
avait été remplacée par Françoise Régent, le
28 décembre 1778.
 
La paroisse avait pour seigneur le baron de
Doué, sauf une partie du bourg qui dépendait
de la Galonnière, appartenant an Chapitre Saint-Maurice
d’Angers. Un plan en existe dans les
titres de Douces. — En 1789, on y comptait
95 pauvres, « honnêtes cependant ». — Elle dépendait
du Poitou et du Diocèse de Poitiers, —
tandis que Doué dépendait d’Anjou et du Diocèse
d’Angers, — de l’Archiprêtré de Thouars, de
l’Election de Montreuil-Bellay, du District en 1788
de Montreuil-B., en 1790 de Saumur.
 
Elle fut réunie à celle de St-Denis de Doué par
décret du 12 juillet 1791, mais en même temps
érigée en commune qui comptait 545 hectares et
589 habitants en 1840.
 
Maires : Pierre Hublot, 1791, démissionnaire
an XI — Et. Chabot, 18 brumaire an XIL. —
P. Hublot, 7 avril 1815 jusqu’en 1841.
 
La loi du 13 juin 1841 a réuni la commune à
Doué, conformément à des enquêtes ouvertes et à
des vœux exprimés dès avant 1806. — Mais la
paroisse a été rétablie par une ordonnance épiscopale
du 29 juin 1843.
 
L’Eglise, dédiée à la Vierge, a pour patron
secondaire St Hilaire. Elle vient — à grand’peine
à cause des excavations du sol — d’être reconstruite
en forme de croix latine avec nef unique
de deux travées, ornementées de style roman, et
beaux vitraux de Truffier et Martin, d’Angers,
représentant au fond du chœur ''la Vierge''
''Immaculée'', avec l’écusson de Doué et la date
1871 ; à côté, ''St Joseph'' ; dans le transept, ''St''
''Camille de Lellis'' et ''St Henri'' ; au portail,
''St Paul''. — Tout à côté, subsiste encore, mais
déjà livrée aux démolisseurs (janvier 1874), l’ancienne
église du XII{{e}} s. toute déformée par une
série de reconstructions (XV-XVIII{{e}} s.), la base du
clocher carré envahissant la moitié de la nef,
que domine sa tour à double étage éclairée sur
chaque face d’une double fenêtre romane, avec
flèche hexagonale cantonnée d’échauguettes.
 
Au S.-E. du bourg s’élève une haute butte en
cône tronqué, mesurant 43 mèt. de hauteur sur
200 mèt. de circonférence à la base et 66 mèt. au
sommet, terminée par une plate-forme plantée
d’arbres, où conduisent d’étroits sentiers tournoyants.
Cette ''motte féodale'' du château primitif,
disparu sans laisser trace, — et qu’on indique à
tort comme une tombelle celtique, — était entourée
de fossés encore apparents vers N. Elle a été
transformée en redoute pendant la guerre de la
Vendée. Elle recouvre de profonds souterrains
creusés dans le roc qui lui sert de base.
 
<small>Arch. de M.-et-L. C 117 ; G Evêché, Douces, Chap. de Doué et Cures ; H Abb. de St-Maur. — Arch. mum. de Doué, Et.-C.</small>
}}
 
== Notes ==
Sur le même sujet
:• Les [[Chapelle-sous-Doué|formes anciennes]] du nom.
:• [[Douces]] et [[Soulanger]].
 
Sources et annotations
{{Références}}
 
 
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Dernière version du 26 mai 2023 à 18:00

La Chapelle-sous-Doué
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Doué-la-Fontaine
Note(s) Absorbée
en 1841
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

La Chapelle-sous-Doué est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49), intégrée en 1841 à Doué-la-Fontaine.


Généralités

La commune est rattachée à celle de Doué-la-Fontaine par la loi du 13 juin 1841[1].

Elle se trouve jusqu'alors dans le canton de Doué et l'arrondissement de Saumur[2].

C'est un des points où l'habitat préhistorique de l'Anjou paraît le mieux établi. C'est en cet endroit, et non à Doué, que se développe une agglomération gallo-romaine. Une chapelle (Notre-Dame) y est établie de bonne heure, à côté du château. Les droits féodaux appartiennent à l'abbé de Saint-Maur. Au XVIIIe, La Chapelle-sous-Doué dépend de l'élection de Montreuil-Bellay[3].

Patrimoine : l'église Notre-Dame, reconstruite au XIXe siècle (Joly-Leterme, archit. à Saumur)[3]. Des fouilles archéologiques sont menées de 1967 à 1971 mettant au jour des vestiges de constructions dans la motte dite de La Chapelle. Elle permirent de comprendre toutes les phases d'occupation du site[4].

La Chapelle-sous-Doué s'étend au sud-ouest du centre-ville de Doué sur 545 hectares et compte 589 habitants en 1840[3].

Photographie des vestiges de l'aula carolingienne.
Aula carolingienne

Célestin Port (1874)

La Chapelle-sous-Doué dans le dictionnaire Célestin Port de 1874[5] :

« Chapelle-sous-Doué (la), bourg, cne de Doué, — Capella in honore sancte Marie sacrata prope Doadum castrum 1090 circa (Cart. St-Maur, ch. 3). — Ad Vetua Doadum Capella sancte Marie genitricis 1105 (Ib., ch. 25) — Parochia sancte Marie de Capella juxta Doadium 1125-1129 (Ib., ch. 66). — Sancta Maria de Capella 1141-1145 (Ib. 59). — Capellania de Doe 1280 (Pouillé du Gr. Gauthier). — Capella de Doayo (Ib.). — La ville de la Chapelle 1333 (G chap. de Doué). — La Chapelle près Doué 1460-1544 (G Saint-Maurice, Douces). — La Chapelle soubz Doué 1600 (Et-C.).

C’est l’emplacement du vieux Doué gallo-romain, vetus Doadum, que la ville abandonna quand elle se renferma vers le IXe ou Xe s. dans une enceinte fortifiée mais restreinte. Il y existait au XIe s. une chapelle, dédiée à Notre-Dame, pour le service sans doute de la campagne, qui fut donnée par le seigneur de la terre, Guill. Ruffain, chevalier, aux moines de St-Maur vers 1090 avec l’emplacement pour construire des maisons. Les religieux y établirent un prieuré et dés avant 1105 y avaient constitué une paroisse, sur laquelle le comte leur attribua les droits de seigneurie civile, sauf la justice du meurtre et du rapt. Le curé ou desservant y était entretenu par Le prieur pour dire deux messes par semaine dont une le dimanche et aux quatre grandes fêtes.

Prieurs : Raynauld, 1203. — Mich. du Bois-Barenger, 1437, qui permute avec Jean de la Réauté, prieur du Petit-Montrevault. — Baudouin de Villenos, 1445. — Jean Cheret, 1450. — Guill. Partenay, 1499. — Pierre Davy, 1615. — Jean Sourice, 1623, 1630. — Jean Savary, 1640, 1648. — Jean Courault, 1651. — Franç. Verdier, 1666. — René Courault de Pressiac, 30 mars 1666, qui permute en 1675. — Claude Boistard, 1675, précédemment prieur de Gouis. — Besnard Marsan, 1683. — Franç. Barjon, 1718. — Maudet-Quérir, 1743, 1746. — Pierre Cuisnier, 1754, 1772.

Le prieuré fut cédé par acte du 23 août 1772 avec tous ses droits à François Foullon.

Curés : Jean Aliquot, 1460. — Jean de Nouzillac, 1544. — René Durant, 1592. — Denis Thouret, 1597. — Jean Rahart, juillet 1613, qui résigne en 1619 et meurt le 1er mars 1625. — Franç. Menouet, octobre 1619, qui passe à la cure de Douces. — François Gibourd, 1627, 1655. — Pierre Gihourd, 1659, mai 1697. — Basouge, mars 1698, février 1735, † âgé de 77 ans, le 9 septembre 1738. — René Godefroy, avril 1735, mars 1739. — Florent Gagnerie, mars 1739, † le 15 juin 1779. Le 15 mars 1751 un ouragan avait ravagé l’église qui fut restaurée en 1756. — Adrien-Pierre-Gilles Faligan, juillet 1779, † le 13 octobre 1783. Agé de 30 ans. — André-Pierre Bascher, novembre 1783, jusqu’à la suppression de la paroisse. — Il fut transporté en Espagne en septembre 1792.

Par acte de 1719, homologué le 10 mars 1756 par le Parlement, dlle Reine Hervé y fonda une maison avec chapelle pour des filles pieuses, — 2 au moins, 4 an plus, — destinées à faire l’école aux filles pauvres et à visiter les malades. — La première directrice, Anne Abraham, démissionnaire en 1778 à cause de son grand âge, mourut le 22 août 1785, âgée de 84 ans. Elle avait été remplacée par Françoise Régent, le 28 décembre 1778.

La paroisse avait pour seigneur le baron de Doué, sauf une partie du bourg qui dépendait de la Galonnière, appartenant an Chapitre Saint-Maurice d’Angers. Un plan en existe dans les titres de Douces. — En 1789, on y comptait 95 pauvres, « honnêtes cependant ». — Elle dépendait du Poitou et du Diocèse de Poitiers, — tandis que Doué dépendait d’Anjou et du Diocèse d’Angers, — de l’Archiprêtré de Thouars, de l’Election de Montreuil-Bellay, du District en 1788 de Montreuil-B., en 1790 de Saumur.

Elle fut réunie à celle de St-Denis de Doué par décret du 12 juillet 1791, mais en même temps érigée en commune qui comptait 545 hectares et 589 habitants en 1840.

Maires : Pierre Hublot, 1791, démissionnaire an XI — Et. Chabot, 18 brumaire an XIL. — P. Hublot, 7 avril 1815 jusqu’en 1841.

La loi du 13 juin 1841 a réuni la commune à Doué, conformément à des enquêtes ouvertes et à des vœux exprimés dès avant 1806. — Mais la paroisse a été rétablie par une ordonnance épiscopale du 29 juin 1843.

L’Eglise, dédiée à la Vierge, a pour patron secondaire St Hilaire. Elle vient — à grand’peine à cause des excavations du sol — d’être reconstruite en forme de croix latine avec nef unique de deux travées, ornementées de style roman, et beaux vitraux de Truffier et Martin, d’Angers, représentant au fond du chœur la Vierge Immaculée, avec l’écusson de Doué et la date 1871 ; à côté, St Joseph ; dans le transept, St Camille de Lellis et St Henri ; au portail, St Paul. — Tout à côté, subsiste encore, mais déjà livrée aux démolisseurs (janvier 1874), l’ancienne église du XIIe s. toute déformée par une série de reconstructions (XV-XVIIIe s.), la base du clocher carré envahissant la moitié de la nef, que domine sa tour à double étage éclairée sur chaque face d’une double fenêtre romane, avec flèche hexagonale cantonnée d’échauguettes.

Au S.-E. du bourg s’élève une haute butte en cône tronqué, mesurant 43 mèt. de hauteur sur 200 mèt. de circonférence à la base et 66 mèt. au sommet, terminée par une plate-forme plantée d’arbres, où conduisent d’étroits sentiers tournoyants. Cette motte féodale du château primitif, disparu sans laisser trace, — et qu’on indique à tort comme une tombelle celtique, — était entourée de fossés encore apparents vers N. Elle a été transformée en redoute pendant la guerre de la Vendée. Elle recouvre de profonds souterrains creusés dans le roc qui lui sert de base.

Arch. de M.-et-L. C 117 ; G Evêché, Douces, Chap. de Doué et Cures ; H Abb. de St-Maur. — Arch. mum. de Doué, Et.-C. »

Notes

Sur le même sujet

• Les formes anciennes du nom.
Douces et Soulanger.

Sources et annotations

  1. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004-2005, p. 75
  2. École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de La Chapelle-sous-Doué, 2007
  3. a b et c Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 659-660
  4. Jean Mesqui, De l'aula au donjon : les fouilles de Doué-la-Fontaine, dans Bulletin Monumental, tome 135, n° 2, année 1977, p. 165-166
  5. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 619 et 620