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Version du 28 septembre 2023 à 16:31
Joué-Étiau (ancienne commune) | |
---|---|
Département | Maine-et-Loire |
Territoire | Mauges |
Commune | Valanjou |
Note(s) | Fusion simple du 1er janvier 1974 |
Anciennes communes |
Joué-Étiau est une ancienne commune de l'Ouest de la France située dans le département de Maine-et-Loire, formée de la réunion des deux bourgs de Joué et d'Étiau. Elle est intégrée depuis 1974 à Valanjou.
Généralités
La commune de Joué-Étiau est formée entre 1790 et 1794 de la réunion de Joué et d'Étiau. Elle fusionne le 1er janvier 1974 avec Gonnord (fusion simple) pour former la nouvelle commune de Valanjou[1],[2].
Elle se trouve jusqu'alors dans le canton de Thouarcé (Chanzeaux en 1793, Thouarcé en 1801) et l'arrondissement d'Angers[3],[2].
Sa population est de 772 habitants en 1968 (1 145 en 1793, 1 147 en 1800, 1 177 en 1851, 883 en 1901, 727 en 1946)[3],[2].
Patrimoine architectural : l'église Saint-Martin de Tours (XIIe-XIXe), la chapelle Notre-Dame de Pitié (XIXe)[3].
Joué-Étiau s'étend sur 20,13 km2 (2 013 hectares). Elle comprend les bourgs de Joué et d'Étiau, ainsi que les hameaux et écarts de la Rebrière, du Vivier, des Faveries, de Tourchaudé, et les châteaux d'Argonne et du Plessis-Baudouin[3].
Célestin Port (1876)
Joué-Étiau dans le dictionnaire Célestin Port de 1876[4] :
« Joué-Etiau, con de Thouarcé (11 kil.), arrt d’Angers (33 kil.), cne formée de la réunion des deux bourgs de Joué et d’Etiau, — entre Gonnord (1 kil.), Chanzeaux (6 kil.), Faveraie (9 kil.), Chemillé (10 kil.).
Y passent le ruiss. de la Frapinière, et en bordure, formant limite vers l’E., le Javoineau ; y naît le ruiss. de Dreuillé.
Le chemin de grande communication de Chemillé à Doué remonte du S. à l’E., en se recourbant vers le bourg de Joué, où il relie le chemin d’intérêt commun de Chalonnes, et sur l’extrême confin mais en dehors de la commune, le chemin de grande communication de Rochefort à Vihiers, qui en dessert du N. au S. toute la partie orientale.
Superficie : 2,012 hect., dont 4 en vignes, 79 en bois.
En dépendent, outre les deux bourgs, les vill. et ham. de la Rebretière (15 mais., 49 hab.), de la Chaussumerie (9 mais., 42 hab.), des Faveries (6 mais., 31 hab.), des Armeneaux (5 mais., 18 hab.), du Merdreau (4 mais., 11 hab.), de la Touche-Aucher (5 mais., 14 hab.), de la Galonnière (3 mais., 14 hab.), de l’Aubinière (3 mais., 9 hab.), du Vivier (3 mais., 18 hab.). du Verger (3 mais., 21 hab.), de la Bretellière (3 mais., 19 hab.), les châteaux du Plessis-Beaudouin, d’Argonne et 27 fermes ou écarts.
Assemblée, non le lundi, comme elle est indiquée, mais le dimanche de la Passion, où s’expose la relique de la Vraie-Croix.
Trois briqueteries ; 5 mins à vent, 1 à eau ; — une poterie de Gonnord s’alimente de terre en Joué.
Population : 1,147 hab. en 1790. — 1,049 h. en 1826. — 1,062 hab. en 1832. — 1,100 hab. en 1841. — 1,177 hab. en 1851. — 1,229 hab. en 1856. — 1,171 hab. en 1861. — 1,114 hab. en 1866. - 1,046 hab. en 1872, dont 452 hab. au principal bourg (141 mais., 153 mén.). — La population, en développement constant pendant 30 ans, s’est arrêtée, pour descendre en vingt ans au-dessous du chiffre d’il y a cinquante ans.
Bureau de poste de Gonnord. — Perception de Thouarcé.
Tous les services et bâtiments communaux sont au bourg principal de Joué.
Mairie avec Ecole de garçons, dont les travaux ont été reçus par procès-verbal du 1er octobre 1847, agrandie depuis d’un terrain acquit le 28 février 1862. — Ecole de filles (sœurs de la Pommeraie), transférée depuis novembre 1874 dans la maison de la Bergerie, précédemment dans la maison du Bohardy, vis-à-Vis l’ancienne maison de la Dimerie, dont la grange servait au culte, après la Révolution, non loin de la Maison du Chat, anc. propriété de la famille Senil-Crasnière, ainsi nommée d’un chat assis, Sculpté dans l’angle supérieur.
L’Eglise, dédiée à St-Martin de Tours (succursale, 5 nivôse an XIII), comprend une nef unique (22 mèt. sur 8 mèt. 34), nue, lambrissée en carène de navire, avec baies modernes, terminée par un arceau ogival dont les montants soutiennent les autels, à droite, de St-Sébastien, à gauche, de la Vierge. Le chœur moderne (6 mèt. 60 sur 6 mèt.) est décoré de couples de faux piliers rouges, peints sur le mur blanc, et s’ouvre de droite et de gauche sur des chapelles inégales, dont celle vers N., autrefois des seigneurs du Plessis-Beaudouin, contient les statues de St Harlia et de St Augustin. — La façade à pignon, d’appareil petit irrégulier, s’éclaire d’une fenêtre ogivale mais refaite, avec petit portail de même style précédé de six marches. Une porte latérale vers S. rappelle, précédée d’un porche en bois, identiquement mais de dimensions plus grandes, celle d’Etiau, à double cintre roman en retrait, à claveaux réguliers, sur des larmiers nus, avec une simple moulure en saillie enveloppant la courbe extérieure. Au-dessus régnait une bande de modillons, dont quatre subsistent encore, figurant un tonneau et diverses tètes d’animaux. — Mais le plus curieux de l’œuvre est son clocher, haute tour carrée, flanquée de puissants contreforts et remparée, à mi-hauteur, d’une cage de pierre en avancement, avec double meurtrière et quadruple mâchicoulis inscrits dans des trèfles ; au-dessous une jolie petite baie accoladée ; plus bas, dans le pied, une large fenêtre ogivale ; au faîte, sous la flèche d’ardoise, deux hautes fenêtres ogivales. — La sacristie conserve un charmant reliquaire de la Vraie-Croix, XVIe s., décoré de jolis petits émaux imitant le rubis, don du chanoine Fardeau, V. ce nom. — L’ancien bénitier sert dans l’église de Chanzeaux.
Le presbytère a été reconstruit en 1838 (arch. Franç. Villers). — L’anc. cure d’Etiau est la première maison qu’on rencontre au bourg en entrant par l’E.
A 500 mèt. vers l’E., un peu en avant du carrefour des chemins de Gonnord et de Joué s’élève une élégante chapelle de N.-D.-de-Pitié, en style roman, avec fronton où dans un écusson figurent le monogramme de la Vierge et la date 1870, De larges bandes de briques en quintuples assises décorent chaque face, percée de trois fenêtres plein cintre, le chevet découpé d’un triple arceau. A l’intérieur, paré du haut au bas de zigzags et de rinceaux, trône sur l’autel une Piéta du XVIIe s., trouvée, dit-on, sur le lieu même, et deux petits groupes modernes, Ste Anne et St Joseph.
Maires : Pirard, an VIII. — Blanchard, 4 floréal an XII. — Pierre Lisêe, 2 janvier 1808. — Ant.-Franç. de la Sayette, 10 février 1813. — Stanislas-Jos. de Beaurepaire, 7 avril 1815. — Ant.-Franç. de la Sayette, 12 juillet 1815. — De Beaurepaire, 31 août 1830, † à Angers le 20 juin 1855. — Mathurin Chalet, 11 juillet 1855, installé le 23 novembre. — De la Sayette, 1870, † en 1874. — Sébastien Rompillon, 1874, en fonctions, 1875.
Pour les localités, voir à leur article, Etiau, Joué, Plessis-Beaudouin, la Galonniére, la Landaiserie, Argonne, la Touche-Aucher, etc. »
Notes
Article connexe
Sources et annotations
- ↑ Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 642 (Valanjou)
- ↑ a b et c École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Joué-Étiau, 2007
- ↑ a b c et d Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 311-312 (Joué-Étiau)
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2 (D-M), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1876, pages 413 et 414
- Les formes anciennes du nom.