« Bessé » : différence entre les versions

De Wiki-Anjou
m (ajout du Maire en 1814 d'après acte NMD en ligne)
Aucun résumé des modifications
Ligne 4 : Ligne 4 :
  | territoire = [[Saumurois]]
  | territoire = [[Saumurois]]
  | commune = [[Le Thoureil]]
  | commune = [[Le Thoureil]]
  | libre = Bessé, <br />Saint-Georges-le-Thoureil en 1840, <br />Le Thoureil en 1873.
  | libre = Bessé,<br>St-Georges-le-Thoureil en 1840,<br>Le Thoureil en 1873.
| carte = [[File:Carte situation commune thoureil.png|300px|center|link:Le Thoureil|Situation dans le département]]
{{osm14|n=47.3553375|o=-0.2557418}}
}}
}}


'''Bessé''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) située sur la rive gauche de la Loire (île de Bessé), et aujourd'hui intégrée au [[Le Thoureil|Thoureil]].
'''Bessé''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) située sur la rive gauche de la Loire (île de Bessé), intégrée au [[Le Thoureil|Thoureil]] en 1873 dont elle constitue un hameau.




Bessé est érigée en municipalité en 1793 (''Bessé'' en 1793 et 1801). Le village est réuni le 15 juillet 1840 à Saint-Georges-des-Sept-Voies, avec Saint-Maur, Saint-Pierre-en-Vaux et Le Thoureil, pour former [[Saint-Georges-le-Thoureil]]. En 1873 Le Thoureil devient une commune constituée à partir de Saint-Georges-des-Sept-Voies et recevant de celle-ci les hameaux de Bessé et de [[Saint-Maur]].
== Généralités ==
Bessé est érigée en municipalité à la Révolution (''Bessé'' en 1793 et 1801). Elle se trouve en 1840 dans le canton [[Canton de Gennes|de Gennes]] (Saint-Georges-des-Sept-Voies en 1793, Gennes en 1801)<ref name="cassini">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Bessé'', 2007</ref>.


Sa population est de {{unité|337|habitants}} en 1793, 356 en 1806, 422 en 1831<ref name="cassini" />.


On y trouve l'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais.
Le village est réuni le {{date|15 juillet [[1840]]}} à Saint-Georges-des-Sept-Voies, avec Le Thoureil, Saint-Pierre-en-Vaux et Saint-Maur, pour former [[Saint-Georges-le-Thoureil]]<ref>Lois relatives à des changements de Circonscriptions territoriales, du 15 juillet 1840, Quatrième loi, ''Bulletin des lois du Royaume de France'', B. n° 751, IXe série, Deuxième semestre de 1840, tome 21e, N<sup>nos</sup> 739 à 782, Imprimerie royale (Paris), février 1841, p. 209-210</ref>. [[Le Thoureil]] devient en [[1873]] une commune constituée à partir de Saint-Georges-des-Sept-Voies et recevant de celle-ci les hameaux de Bessé et de [[Saint-Maur]]<ref>Loi portant que le territoire de la commune de Saint-Georges-le-Thoureil, du 28 juin 1873, n° 2130, ''Bulletin des lois de al République française'', XIIe série, Premier semestre de 1873, tome 6e, N<sup>nos</sup> 118 à 141, Imprimerie nationale (Paris), 1873, p. 825</ref>{{,}}<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|359-359}}</ref>{{,}}<ref name="augereau" />.


Bessé, comme le Thoureil, est un habitat préhistorique ancien et important. Une ''villa'' s'y installe à l'époque gallo-romaine, attestée par de nombreux débris retrouvés. Son nom lui vient de cette antique villa gallo-romaine du nom de ''Bidisciasus''. Au Moyen Âge, l'abbé de Saint-Maur est seigneur de la terre. La maison seigneuriale, close de murailles, a titre de prieuré. La localité dépend au {{XVIIIe}} de l'élection d'Angers<ref name="cport-1965" />{{,}}<ref name="augereau">Pierre-Louis Augereau, ''Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 240 et 197</ref>.


[[Fichier:besse prieure 2009a.jpg|left|thumb|upright=1|alt=Photographie du prieuré.]]
L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais, édifice ancien, date du {{XIIs}}<ref name="cport-1965" />.
{{clr|left}}


{{Quartier à compléter}}
Maires : François Deniau de la Varenne, 1790  ; Urbain Rousseau, {{abréviation|19 août 1800|Ier fructidor an VIII}}  ; Louis Lemaire, mai 1815  ; Urbain Rousseau, 12 juillet 1815  ; René Rousseau, 1816  ; Renou-Gautier, 1830  ; René Rousseau, 1834-1840<ref name="cport-1965" />.
Maire de cette commune :
 
1814 Urbain ROUSSEAU
Le hameau se trouve dans le [[Saumurois]] en bord de [[Loire]], sur la rive opposée de [[La Ménitré]], au nord du Thoureil et de Bessé<ref>Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), ''Géoportail – Bessé (49)'', janvier 2025</ref>.
 
[[File:besse prieure 2009a.jpg|center|thumb|alt=Photographie du prieuré.]]
 
== Célestin Port (1874) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Bessé dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 336 et 337</ref> :
 
{{citation|'''Bessé''', vill., {{cne}} de St-Georges-le-Thoureil.
— ''Villa Bidisciacus'' 815 (Cart. St-Maur, ch. XIX
— D. Bouq., VIII, p 481), — ''Terra et insula''
''Bidisciari'' 1086-1089 (Ib. ch. XXXII). — ''Bisdiciacus''
1134 (Ib., ch. XXXIX et titre du diplôme de 845)
''Bessé XIV{{e}} s. (Abb. St-Maur). — ''Perochia''
''de Besseio'' XIV{{e}} s. (Évêché G 10). — ''Bescé'' 1628
(Et.-C.).
 
Antique et très-importante ''villa'' gallo-romaine,
traversée par une voie longtemps conservée au
Bois-Davy. Plus près encore, dans l’enclos de la
Maison-Neuve, se dresse un peulvan, On y voit
constatée dès le IX{{e}} s. existence d’un manoir seigneurial,
''casa dominicata'', et d’une église, dédiée
dès lors à St Gervais et St Protais. Charles le
Chauve en confirma la propriété (1{{er}} octobre 845)
à l’abbaye St-Maur-sur-Loire, qui y établit un
maire ou intendant. Cet officier devait un repas
chaque année à l’abbé et à ses chevaliers et serviteurs
et percevait en compensation la dîme et
le terrage. Tons les trois ans les habitants du
domaine étaient tenus à même obligation.
 
L’église avait titre de paroisse et conserva
même, après l’élection de la paroisse des [[Les Rosiers-sur-Loire|Rosiers]]
(1268), sa juridiction sur la rive droite de la
Loire, dans l’enclave dit pour cette raison de
''Bessé'', sur le refus maintenu par le curé d’être
indemnisé de cette réduction d’autorité, acceptée
par les paroisses voisines. — Un procès-verbal
de visite de 1671 constate que les voûtes du chœur
de l’église étaient depuis longtemps tombées de
vétusté ainsi qu’une partie du portail. L’abbé de
St-Maur traita des travaux nécessaires le 10 décembre
1672 avec Pierre Pillet, maître maçon, de
la Chapelle-sous-Doué. Le 5 octobre 1734 la cloche
fut baptisée et nommée ''Henriette'' par le prieur
du Boumois ; une autre nommée ''Aimée'' par François
Lejeune de Créquy de La Furgeonnière et
Aimée-Françoise de Créquy le 21 décembre 1786.
— En 1759 l’intérieur de l’église avait été lambrissé.
— Enfin le 8 juin 1768 fut bénie la statue de la
Vierge sous l’invocation de Notre-Dame-de-Guérison-et-de-Délivrance.
— C’est encore aujourd’hui
un petit édifice du XII{{e}} s. avec clocher carré couvert
d’un capuchon d’ardoise et portail à pignon
autrefois percé de deux petites baies romanes,
dont une refaite, l’autre bouchée. Au-dessus de la
première et au milieu du fronton passe un cordon
en damier. Une moulure en fer à cheval encadre
le portail emplâtre, dont la courbe intérieure est
ciselée de dents de scie. Une fenêtre éclaire chaque
face, celle vers l’O. de deux baies géminées gothiques
séparées par une colon nette et inscrites dans
un arceau plein en tiers point. — À l’intérieur,
rien se reste que l’autel et une petite niche ogivale.
 
Curés : Guill. Leperrier 1546. — Jean Grégoire,
1570. — Jacq. Boussineau, 1594-1602.
— René Béritault, 1614. — Urbain Lecercle,
1673, † le 9 novembre 1696. — Michel Denouault,
1700, 1716. — Ambroise Maudet, natif du Mans,
nommé le 24 août 1731, mort le 24 avril 1751,
âgé de 55 ans, dont l’épitaphe est encore conservée
sous le porche. — Louis-François Sigogne, † le
28 août 1767, âgé de 49 ans. — Etienne Hullin,
1778. — De Billon, nommé en mars 1786 à la
cure de St-Vétérin de Gennes. — François Deniau
de la Garenne, 1787, maire en 1790.
 
L’abbé de St-Maur était au XVIII{{e}} s. prieur de
Bessé et par suite seigneur de la paroisse, avec
maison seigneuriale ou prieuré, cours et jardins
entourés de murailles entre l’église, le cimetière
et la Loire. La garenne ancienne était au bois du
Rocher. — Une borne au-dessus de la fontaine
de Torchanesse séparait les eaux de Bessé et du
Toureil. La dîme s’amassait au Bois Gilbert, dont
le seigneur gardait la moitié et de plus les pailles.
— La mesure locale était de 12 boisseaux au setier
pour 12 3/4 des Ponts-de-Cé.
 
D’ailleurs pauvre paroisse, sans école, qui fut
réunie après la Révolution pour le spirituel à celle
du Toureil, ainsi que St-Maur. Elle forma néanmoins
une commune indépendante comprenant
424 hectares et une population de 380 hab., en 1790,
389 hab. en 1830, — 401 hab. en 1838. — A la
suite de nombreuses enquêtes et discussions et
malgré sa constante opposition, en partie annulée,
il est vrai, par les intérêts contraires de la section
du [[Le Sale-Village|Sale Village]], elle fut comprise dans la formation
de la commune nouvelle de St-Georges-le-Toureil,
créée par la loi du 15 juillet 1840.
 
Maires : Urb. Rousseau, {{abréviation|I{{er}} fructidor an VIII|19 août 1800}}.
— Louis Lemaire, élu en mai 1815. — Urb. Rousseau,
réintégré le 12 juillet 1815. — René Rousseau,
10 septembre 1816. — Renou-Gautier,
30 novembre 1830. — René Rousseau, 1834-1840.
 
En ce moment même (octobre 1872) des enquêtes
et des décisions nouvelles sont en voie de
démembrer St-Georges-le-Toureil pour reconstituer
en commune le groupe du Toureil, de St-Maur
et de Bessé.
 
Le territoire de Bessé produit abondamment
les belles prunes de Ste-Catherine, que viennent
y acheter les habitants de Gennes pour les convertir
en ''pruneaux de Tours''. }}
 
== Notes ==
Articles connexes
:• [[Saint-Georges-le-Thoureil]]
:• [[Gennes-Val-de-Loire]]
 
Annotation
:• Bessé, homonymie avec une commune du nord du département de la Charente.
 
Références
{{Références}}
 
 
{{BasPage CommunesAnciennes}}


[[Catégorie:Ancienne commune|Besse]]
[[Catégorie:Ancienne commune|Besse]]
[[Catégorie:Le Thoureil]]
[[Catégorie:Le Thoureil]]

Version du 10 janvier 2025 à 16:42

Bessé
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Le Thoureil
Note(s) Bessé,
St-Georges-le-Thoureil en 1840,
Le Thoureil en 1873.
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Bessé est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49) située sur la rive gauche de la Loire (île de Bessé), intégrée au Thoureil en 1873 dont elle constitue un hameau.


Généralités

Bessé est érigée en municipalité à la Révolution (Bessé en 1793 et 1801). Elle se trouve en 1840 dans le canton de Gennes (Saint-Georges-des-Sept-Voies en 1793, Gennes en 1801)[1].

Sa population est de 337 habitants en 1793, 356 en 1806, 422 en 1831[1].

Le village est réuni le 15 juillet 1840 à Saint-Georges-des-Sept-Voies, avec Le Thoureil, Saint-Pierre-en-Vaux et Saint-Maur, pour former Saint-Georges-le-Thoureil[2]. Le Thoureil devient en 1873 une commune constituée à partir de Saint-Georges-des-Sept-Voies et recevant de celle-ci les hameaux de Bessé et de Saint-Maur[3],[4],[5].

Bessé, comme le Thoureil, est un habitat préhistorique ancien et important. Une villa s'y installe à l'époque gallo-romaine, attestée par de nombreux débris retrouvés. Son nom lui vient de cette antique villa gallo-romaine du nom de Bidisciasus. Au Moyen Âge, l'abbé de Saint-Maur est seigneur de la terre. La maison seigneuriale, close de murailles, a titre de prieuré. La localité dépend au XVIIIe de l'élection d'Angers[4],[5].

L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais, édifice ancien, date du XIIe siècle[4].

Maires : François Deniau de la Varenne, 1790  ; Urbain Rousseau, 19 août 1800  ; Louis Lemaire, mai 1815  ; Urbain Rousseau, 12 juillet 1815  ; René Rousseau, 1816  ; Renou-Gautier, 1830  ; René Rousseau, 1834-1840[4].

Le hameau se trouve dans le Saumurois en bord de Loire, sur la rive opposée de La Ménitré, au nord du Thoureil et de Bessé[6].

Photographie du prieuré.

Célestin Port (1874)

Bessé dans le dictionnaire Célestin Port de 1874[7] :

« Bessé, vill., cne de St-Georges-le-Thoureil. — Villa Bidisciacus 815 (Cart. St-Maur, ch. XIX — D. Bouq., VIII, p 481), — Terra et insula Bidisciari 1086-1089 (Ib. ch. XXXII). — Bisdiciacus 1134 (Ib., ch. XXXIX et titre du diplôme de 845) Bessé XIVe s. (Abb. St-Maur). — Perochia de Besseio XIVe s. (Évêché G 10). — Bescé 1628 (Et.-C.).

Antique et très-importante villa gallo-romaine, traversée par une voie longtemps conservée au Bois-Davy. Plus près encore, dans l’enclos de la Maison-Neuve, se dresse un peulvan, On y voit constatée dès le IXe s. existence d’un manoir seigneurial, casa dominicata, et d’une église, dédiée dès lors à St Gervais et St Protais. Charles le Chauve en confirma la propriété (1er octobre 845) à l’abbaye St-Maur-sur-Loire, qui y établit un maire ou intendant. Cet officier devait un repas chaque année à l’abbé et à ses chevaliers et serviteurs et percevait en compensation la dîme et le terrage. Tons les trois ans les habitants du domaine étaient tenus à même obligation.

L’église avait titre de paroisse et conserva même, après l’élection de la paroisse des Rosiers (1268), sa juridiction sur la rive droite de la Loire, dans l’enclave dit pour cette raison de Bessé, sur le refus maintenu par le curé d’être indemnisé de cette réduction d’autorité, acceptée par les paroisses voisines. — Un procès-verbal de visite de 1671 constate que les voûtes du chœur de l’église étaient depuis longtemps tombées de vétusté ainsi qu’une partie du portail. L’abbé de St-Maur traita des travaux nécessaires le 10 décembre 1672 avec Pierre Pillet, maître maçon, de la Chapelle-sous-Doué. Le 5 octobre 1734 la cloche fut baptisée et nommée Henriette par le prieur du Boumois ; une autre nommée Aimée par François Lejeune de Créquy de La Furgeonnière et Aimée-Françoise de Créquy le 21 décembre 1786. — En 1759 l’intérieur de l’église avait été lambrissé. — Enfin le 8 juin 1768 fut bénie la statue de la Vierge sous l’invocation de Notre-Dame-de-Guérison-et-de-Délivrance. — C’est encore aujourd’hui un petit édifice du XIIe s. avec clocher carré couvert d’un capuchon d’ardoise et portail à pignon autrefois percé de deux petites baies romanes, dont une refaite, l’autre bouchée. Au-dessus de la première et au milieu du fronton passe un cordon en damier. Une moulure en fer à cheval encadre le portail emplâtre, dont la courbe intérieure est ciselée de dents de scie. Une fenêtre éclaire chaque face, celle vers l’O. de deux baies géminées gothiques séparées par une colon nette et inscrites dans un arceau plein en tiers point. — À l’intérieur, rien se reste que l’autel et une petite niche ogivale.

Curés : Guill. Leperrier 1546. — Jean Grégoire, 1570. — Jacq. Boussineau, 1594-1602. — René Béritault, 1614. — Urbain Lecercle, 1673, † le 9 novembre 1696. — Michel Denouault, 1700, 1716. — Ambroise Maudet, natif du Mans, nommé le 24 août 1731, mort le 24 avril 1751, âgé de 55 ans, dont l’épitaphe est encore conservée sous le porche. — Louis-François Sigogne, † le 28 août 1767, âgé de 49 ans. — Etienne Hullin, 1778. — De Billon, nommé en mars 1786 à la cure de St-Vétérin de Gennes. — François Deniau de la Garenne, 1787, maire en 1790.

L’abbé de St-Maur était au XVIIIe s. prieur de Bessé et par suite seigneur de la paroisse, avec maison seigneuriale ou prieuré, cours et jardins entourés de murailles entre l’église, le cimetière et la Loire. La garenne ancienne était au bois du Rocher. — Une borne au-dessus de la fontaine de Torchanesse séparait les eaux de Bessé et du Toureil. La dîme s’amassait au Bois Gilbert, dont le seigneur gardait la moitié et de plus les pailles. — La mesure locale était de 12 boisseaux au setier pour 12 3/4 des Ponts-de-Cé.

D’ailleurs pauvre paroisse, sans école, qui fut réunie après la Révolution pour le spirituel à celle du Toureil, ainsi que St-Maur. Elle forma néanmoins une commune indépendante comprenant 424 hectares et une population de 380 hab., en 1790, 389 hab. en 1830, — 401 hab. en 1838. — A la suite de nombreuses enquêtes et discussions et malgré sa constante opposition, en partie annulée, il est vrai, par les intérêts contraires de la section du Sale Village, elle fut comprise dans la formation de la commune nouvelle de St-Georges-le-Toureil, créée par la loi du 15 juillet 1840.

Maires : Urb. Rousseau, Ier fructidor an VIII. — Louis Lemaire, élu en mai 1815. — Urb. Rousseau, réintégré le 12 juillet 1815. — René Rousseau, 10 septembre 1816. — Renou-Gautier, 30 novembre 1830. — René Rousseau, 1834-1840.

En ce moment même (octobre 1872) des enquêtes et des décisions nouvelles sont en voie de démembrer St-Georges-le-Toureil pour reconstituer en commune le groupe du Toureil, de St-Maur et de Bessé.

Le territoire de Bessé produit abondamment les belles prunes de Ste-Catherine, que viennent y acheter les habitants de Gennes pour les convertir en pruneaux de Tours. »

Notes

Articles connexes

Saint-Georges-le-Thoureil
Gennes-Val-de-Loire

Annotation

• Bessé, homonymie avec une commune du nord du département de la Charente.

Références

  1. a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Bessé, 2007
  2. Lois relatives à des changements de Circonscriptions territoriales, du 15 juillet 1840, Quatrième loi, Bulletin des lois du Royaume de France, B. n° 751, IXe série, Deuxième semestre de 1840, tome 21e, Nnos 739 à 782, Imprimerie royale (Paris), février 1841, p. 209-210
  3. Loi portant que le territoire de la commune de Saint-Georges-le-Thoureil, du 28 juin 1873, n° 2130, Bulletin des lois de al République française, XIIe série, Premier semestre de 1873, tome 6e, Nnos 118 à 141, Imprimerie nationale (Paris), 1873, p. 825
  4. a b c et d Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 359-359
  5. a et b Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 240 et 197
  6. Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), Géoportail – Bessé (49), janvier 2025
  7. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 336 et 337