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'''Quincé''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49), aujourd'hui intégrée à [[Brissac-Quincé]].


En 1964 Quincé est rattachée à [[Brissac]] (fusion simple), qui devient Brissac-Quincé.
'''Quincé''' est une ancienne commune de [[Maine-et-Loire]] (49) intégrée en 1964 à [[Brissac-Quincé]] et située au sud du bourg de [[Brissac]].




{{Commune à compléter}}
== Généralités ==
Quincé fusionne le {{date|1{{er}} juin [[1964]]}} avec [[Brissac]] (fusion simple) pour devenir Brissac-Quincé<ref>''Arrêté préfectoral du 11 mai 1964'', dans le ''Recueil des actes administratifs'' de la préfecture de Maine-et-Loire, 1964, p. 259.</ref>. Jusqu'alors, la commune de Quincé se trouve le canton [[Canton de Thouarcé|de Thouarcé]] (Brissac en 1793, Thouarcé en 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]<ref name="cassini">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Quincé'', 2007</ref>.


La population de Quincé est de {{unité|677|habitants}} en 1962<ref name="cassini" />. Ses habitants se nomment (gentilé) Quincéen, Quincéenne.


[[Catégorie:Quartier|Quince]]
On y trouve la trace d'anciens mégalithes. Une église y est installée, dédiée à saint Alman. Au {{XVIIIe}}, Quincé dépend de l'élection d'Angers, subdivision financière de la France de l'Ancien Régime<ref name="cport-1989">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|III}} (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|365-367}} (Quincé)</ref>.
 
Élément du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Brissac-Quincé)'', mars 2012</ref>{{,}}<ref name="patrimoine-2022">Mairie de Brissac Loire Aubance, ''Journées européennes du patrimoine - Le patrimoine durable'', 5 septembre 2022, p. 4-6</ref>{{,}}<ref name="cport-1989" /> : L'église Saint-Alman, ancienne église paroissiale de Quincé (inscrite MH), des {{XIe}}, {{XVe}} et {{XVIIs}}s.
 
Située au sud de [[Brissac]], Quincé s'étend pour partie dans la vallée de l'[[Aubance]] sur une superficie de {{unité|910|hectares}}<ref name="cport-1989" />. L'étang dit de Brissac, asséché au {{XVIIIs}}, se trouve tout entier sur son territoire<ref name="cport-1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), {{p.|536}} (Brissac)</ref>.
 
[[File:quince-brissac_gare.jpg|center|thumb|alt=Carte postale ancienne de la gare.|La gare]]
 
== Célestin Port (1874) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Quincé dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1878<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878, pages 211 à 212</ref> :
 
{{citation|'''Quincé''', canton de Thouarcé (12 kil.), arrond.
d’Angers (19 kil.). — ''Quinceium'' 1143-1153
(Cart. St-Nic., p. 323). — Pour partie dans la
vallée de l’Aubance ou sur la pente (50-67 m.),
qui y descend du S. au N. — Entre Brissac (1 kil.)
au N., Allencon (5 kil. 1/4) et les Alleuds (4 kil.)
au S., Charcé (2 kil. 1/4) à l’E., Vauchrétien
(4 kil.) à l’O.
 
La route départementale des Ponts-de-Cé à
Loudun y monte, à travers le bourg, du N.-E. au
S.-O. en droite ligne (2 kil.). S’en détachent
vers l’E., dans le bourg même, le chemin d’intérêt
commun de Chemellier, — et à 200 mèt. au sortir
vers l’O. la route départementale d’Angers à Niort.
 
Le chemin de fer départemental de Montreuil-Bellay
à Angers y a établi une station.
 
Vers l’E. et N. l’Aubance forme bordure, où
affluent les ruiss. de la Huberdrie — et de l’Etang-de-Montayer,
qui descend du S. au N. avec ses
affluents de l’Etang-aux-Moines et des Courtillers.
— Une fontaine ferrugineuse naît au bourg dans
l’Hôtel même des Voyageurs ; — une autre
à la Grange-Ferrée, par trois sources, dont la
principale est abritée d’une niche carrée et de
hauts peupliers.
 
En dépendent les vill. et ham. de la Huberdrie
(12 mais., 30 hab.), de la Gachetière (7 mais.,
22 hab.), de St-Blaise (7 mais., 14 hab.), de la
Gonordrie (5 mais., 18 hab.), de la Landoirie
(3 mais., 9 hab.), de la Réauté (4 mais., 13 h.),
de la Boulaie (5 mais., 20 h.), de la Clergeaudrie
(4 mais., 11 hab.), de la Mariagère (3 mais.,
11 hab.), de la Presle (3 mais., 8 hab.), de la
Moinerie (3 mais., 8 hab.) et 17 fermes ou
écarts.
 
Superficie : 901 hect. dont 100 en vignes,
180 en bois. — Le vaste étang de Brissac
(60 hect.) s’étendait tout entier sur le territoire.
Il avait été créé en 1140 par le comte Geoffroi,
qui en échangea le terrain avec l’abbesse du
Ronceray (Cartul., Rot. 2, ch. 36). — Le dessèchement
en fut opéré en 1783-1785. Avant de
l’entreprendre, on en fit monter l’eau à pleins
bords, pour en fixer la démarcation des rives,
centre aujourd’hui d’admirables cultures maraîchères.
 
Population : 56 feux en 1790. — 255 hab. en
1796. — 631 hab. en 1831. — 642 hab. en 1841.
— 654 hab. en 1851. — 644 hab. en 1861. —
620 hab. en 1866. — 608 hab. en 1876, dont
354 au bourg (99 mais., 139 mén.), qui forme,
— sans autre séparation que le pont de pierre sur
l’Aubance, — un véritable faubourg de Brissac.
 
Assemblée le 15 août.
 
Commerce de blés, beurre, légumes. — Teinturerie
établie vers 1840.
 
Perception et Bureau de poste de Brissac.
 
Mairie, avec Ecole laïque de garçons, sur
la route. — Nulle Ecole de filles.
 
La paroisse a été supprimée, sur l’avis conforme
du District et du Département, par la loi
du 19 octobre 1791 et réunie à la succursale de
Brissac par ordonnance épiscopale du 20 février
1809. — L’ancienne Eglise, dédiée à St Alman,
subsiste encore à 900 mèt. à l’écart du bourg
vers S.-O., servant de grange à la cure, qui est
transformée en habitation. L’édifice est antique
et construit en partie de petit appareil irrégulier
(XII{{e}} s.).
 
Dans le bourg même, un logis du XVIII{{e}} s.
porte un cadran solaire avec l’inscription : ''Qui''
''rodit, roditur''.
 
Aucune trace antique ne subsiste sur le territoire
que traversaient les voies abordant à Brissac ;
aucun titre sur la fondation de la paroisse,
antérieure certainement au XIII{{e}} s. Le seigneur de
Brissac y céda le 9 mai 1487 tout son droit de
dîme au curé, qui du reste était en ce même
temps absolument à son service et remplissait
les fonctions de gouverneur du château. La présentation
en appartenait pourtant à l’abbesse de
Saint-Avit prés Chartres, qui possédait sur la
paroisse le prieuré de St-Blaise, V. ce mot. —
Les registres remontent à 1571.
 
Curés : Jean Gristier, 1419. — Jean Beuvereau,
1448, 1476. — Jean Prevost, 1485,
1504. — Martin Funet, 1517. — Jean Doineau,
1538. — René Baratte, 1569. — René Corbineau,
prieur en même temps de St-Georges-des-Sept-Voies
et plus tard des Alleuds, 1568, † le
5 janvier 1607. — Pierre Nauteau, 1607. —
Franç. Lucas, 1694. 1631. — Jacq. Plessis,
1639, 1673. — André Chauvau, 1675, † le 19 décembre
1694, âgé de 58 ans. — Marin Labbé,
installé le 5 janvier 1695, décembre 1714. Il avait
fait à ses frais en 1706 décorer les fonts, en
1702 placer des stalles dans le chœur et en 1713
une croix avec un coq sur le clocher. — Charles
Héruet, bachelier de Sorbonne, chanoine de
Châteaudun, 1715, † le 6 novembre 1741. —
Gabr. Vallée, septembre 1749, — le 24 juillet
1753, âgé de 53 ans. — Franç. Maussabré, décembre
1753, juillet 1776. — Claude Rioto, précédemment
curé de Brissac, novembre 1776, qui
résigne en avril 1782 et meurt le 7 janvier 1783.
— P.-L. Bailly, anc. vicaire de Ste-Croix d’Angers,
août 1782, 1791.
 
On trouve en 1490 Lézin Garnier, écuyer, seigneur
« du féage de Quincé et Charcé », rendant
aveu à Brissac dont tout le territoire dépendait.
 
La paroisse fait partie de l’Archiprêtré de Saumur,
de l’Election d’Angers, du District en 1788
de Brissac, en 1790 de Thouarcé. Elle se plaint
dans son cahier de 1789 de l’excessive plantation
de vignes sur des terrains même, où le blé conviendrait
mieux ; — Du reste le travail n’y manquait
pas aux pauvres.
 
Maires : Urb.-Pierre Versillé, 1{{er}} messidor
an III. — Mathurin Lemoine, 23 janvier 1816.
— J.-Henri Benoist, 14 janvier 1896. — Jean
Flon, 17 décembre 1830, démissionnaire le
26 février 1837. — René Deniau, 5 avril 1837.
— Franç. Héry, 29 avril 1843. — Eugène-Louis-Alex.
Barré, 1850. — Olivier Texier,
29 août 1859. — Reullié, 1870, en fonctions,
1877.
 
<small>Arch. de M.-et-L. B Cahiers ; G 192. — Arch. commun. ET.-C. — Topogr. Grille. — ''Répert. arch.'', 1869, p. 7. — Note Mss. Raimbault. — ''Mém. de la Soc. Acad. d’Ang.'', t. II. p. 145.— Pour les localités, voir l’Etang, l’Ermitage,
St-Nicolas, St-Blaise, la Gachetiére, la Brosse, etc.</small> }}
 
== Notes ==
Article connexe
:• [[Brissac Loire Aubance]]
 
Sources et annotations
{{Références}}
 
 
{{BasPage CommunesAnciennes}}
 
[[Catégorie:Ancienne commune|Quince]]
[[Catégorie:Brissac-Quincé]]

Dernière version du 27 octobre 2023 à 16:30

Quincé
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Commune Brissac-Quincé
Note(s) Fusion simple
du 1er juin 1964
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Aide à la rédaction.
Anciennes communes

Quincé est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49) intégrée en 1964 à Brissac-Quincé et située au sud du bourg de Brissac.


Généralités

Quincé fusionne le 1er juin 1964 avec Brissac (fusion simple) pour devenir Brissac-Quincé[1]. Jusqu'alors, la commune de Quincé se trouve le canton de Thouarcé (Brissac en 1793, Thouarcé en 1801) et l'arrondissement d'Angers[2].

La population de Quincé est de 677 habitants en 1962[2]. Ses habitants se nomment (gentilé) Quincéen, Quincéenne.

On y trouve la trace d'anciens mégalithes. Une église y est installée, dédiée à saint Alman. Au XVIIIe, Quincé dépend de l'élection d'Angers, subdivision financière de la France de l'Ancien Régime[3].

Élément du patrimoine[4],[5],[3] : L'église Saint-Alman, ancienne église paroissiale de Quincé (inscrite MH), des XIe, XVe et XVIIe siècles.

Située au sud de Brissac, Quincé s'étend pour partie dans la vallée de l'Aubance sur une superficie de 910 hectares[3]. L'étang dit de Brissac, asséché au XVIIIe siècle, se trouve tout entier sur son territoire[6].

 
La gare

Célestin Port (1874)

Quincé dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[7] :

« Quincé, canton de Thouarcé (12 kil.), arrond. d’Angers (19 kil.). — Quinceium 1143-1153 (Cart. St-Nic., p. 323). — Pour partie dans la vallée de l’Aubance ou sur la pente (50-67 m.), qui y descend du S. au N. — Entre Brissac (1 kil.) au N., Allencon (5 kil. 1/4) et les Alleuds (4 kil.) au S., Charcé (2 kil. 1/4) à l’E., Vauchrétien (4 kil.) à l’O.

La route départementale des Ponts-de-Cé à Loudun y monte, à travers le bourg, du N.-E. au S.-O. en droite ligne (2 kil.). S’en détachent vers l’E., dans le bourg même, le chemin d’intérêt commun de Chemellier, — et à 200 mèt. au sortir vers l’O. la route départementale d’Angers à Niort.

Le chemin de fer départemental de Montreuil-Bellay à Angers y a établi une station.

Vers l’E. et N. l’Aubance forme bordure, où affluent les ruiss. de la Huberdrie — et de l’Etang-de-Montayer, qui descend du S. au N. avec ses affluents de l’Etang-aux-Moines et des Courtillers. — Une fontaine ferrugineuse naît au bourg dans l’Hôtel même des Voyageurs ; — une autre à la Grange-Ferrée, par trois sources, dont la principale est abritée d’une niche carrée et de hauts peupliers.

En dépendent les vill. et ham. de la Huberdrie (12 mais., 30 hab.), de la Gachetière (7 mais., 22 hab.), de St-Blaise (7 mais., 14 hab.), de la Gonordrie (5 mais., 18 hab.), de la Landoirie (3 mais., 9 hab.), de la Réauté (4 mais., 13 h.), de la Boulaie (5 mais., 20 h.), de la Clergeaudrie (4 mais., 11 hab.), de la Mariagère (3 mais., 11 hab.), de la Presle (3 mais., 8 hab.), de la Moinerie (3 mais., 8 hab.) et 17 fermes ou écarts.

Superficie : 901 hect. dont 100 en vignes, 180 en bois. — Le vaste étang de Brissac (60 hect.) s’étendait tout entier sur le territoire. Il avait été créé en 1140 par le comte Geoffroi, qui en échangea le terrain avec l’abbesse du Ronceray (Cartul., Rot. 2, ch. 36). — Le dessèchement en fut opéré en 1783-1785. Avant de l’entreprendre, on en fit monter l’eau à pleins bords, pour en fixer la démarcation des rives, centre aujourd’hui d’admirables cultures maraîchères.

Population : 56 feux en 1790. — 255 hab. en 1796. — 631 hab. en 1831. — 642 hab. en 1841. — 654 hab. en 1851. — 644 hab. en 1861. — 620 hab. en 1866. — 608 hab. en 1876, dont 354 au bourg (99 mais., 139 mén.), qui forme, — sans autre séparation que le pont de pierre sur l’Aubance, — un véritable faubourg de Brissac.

Assemblée le 15 août.

Commerce de blés, beurre, légumes. — Teinturerie établie vers 1840.

Perception et Bureau de poste de Brissac.

Mairie, avec Ecole laïque de garçons, sur la route. — Nulle Ecole de filles.

La paroisse a été supprimée, sur l’avis conforme du District et du Département, par la loi du 19 octobre 1791 et réunie à la succursale de Brissac par ordonnance épiscopale du 20 février 1809. — L’ancienne Eglise, dédiée à St Alman, subsiste encore à 900 mèt. à l’écart du bourg vers S.-O., servant de grange à la cure, qui est transformée en habitation. L’édifice est antique et construit en partie de petit appareil irrégulier (XIIe s.).

Dans le bourg même, un logis du XVIIIe s. porte un cadran solaire avec l’inscription : Qui rodit, roditur.

Aucune trace antique ne subsiste sur le territoire que traversaient les voies abordant à Brissac ; aucun titre sur la fondation de la paroisse, antérieure certainement au XIIIe s. Le seigneur de Brissac y céda le 9 mai 1487 tout son droit de dîme au curé, qui du reste était en ce même temps absolument à son service et remplissait les fonctions de gouverneur du château. La présentation en appartenait pourtant à l’abbesse de Saint-Avit prés Chartres, qui possédait sur la paroisse le prieuré de St-Blaise, V. ce mot. — Les registres remontent à 1571.

Curés : Jean Gristier, 1419. — Jean Beuvereau, 1448, 1476. — Jean Prevost, 1485, 1504. — Martin Funet, 1517. — Jean Doineau, 1538. — René Baratte, 1569. — René Corbineau, prieur en même temps de St-Georges-des-Sept-Voies et plus tard des Alleuds, 1568, † le 5 janvier 1607. — Pierre Nauteau, 1607. — Franç. Lucas, 1694. 1631. — Jacq. Plessis, 1639, 1673. — André Chauvau, 1675, † le 19 décembre 1694, âgé de 58 ans. — Marin Labbé, installé le 5 janvier 1695, décembre 1714. Il avait fait à ses frais en 1706 décorer les fonts, en 1702 placer des stalles dans le chœur et en 1713 une croix avec un coq sur le clocher. — Charles Héruet, bachelier de Sorbonne, chanoine de Châteaudun, 1715, † le 6 novembre 1741. — Gabr. Vallée, septembre 1749, — le 24 juillet 1753, âgé de 53 ans. — Franç. Maussabré, décembre 1753, juillet 1776. — Claude Rioto, précédemment curé de Brissac, novembre 1776, qui résigne en avril 1782 et meurt le 7 janvier 1783. — P.-L. Bailly, anc. vicaire de Ste-Croix d’Angers, août 1782, 1791.

On trouve en 1490 Lézin Garnier, écuyer, seigneur « du féage de Quincé et Charcé », rendant aveu à Brissac dont tout le territoire dépendait.

La paroisse fait partie de l’Archiprêtré de Saumur, de l’Election d’Angers, du District en 1788 de Brissac, en 1790 de Thouarcé. Elle se plaint dans son cahier de 1789 de l’excessive plantation de vignes sur des terrains même, où le blé conviendrait mieux ; — Du reste le travail n’y manquait pas aux pauvres.

Maires : Urb.-Pierre Versillé, 1er messidor an III. — Mathurin Lemoine, 23 janvier 1816. — J.-Henri Benoist, 14 janvier 1896. — Jean Flon, 17 décembre 1830, démissionnaire le 26 février 1837. — René Deniau, 5 avril 1837. — Franç. Héry, 29 avril 1843. — Eugène-Louis-Alex. Barré, 1850. — Olivier Texier, 29 août 1859. — Reullié, 1870, en fonctions, 1877.

Arch. de M.-et-L. B Cahiers ; G 192. — Arch. commun. ET.-C. — Topogr. Grille. — Répert. arch., 1869, p. 7. — Note Mss. Raimbault. — Mém. de la Soc. Acad. d’Ang., t. II. p. 145.— Pour les localités, voir l’Etang, l’Ermitage, St-Nicolas, St-Blaise, la Gachetiére, la Brosse, etc. »

Notes

Article connexe

Brissac Loire Aubance

Sources et annotations

  1. Arrêté préfectoral du 11 mai 1964, dans le Recueil des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, 1964, p. 259.
  2. a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Quincé, 2007
  3. a b et c Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. III (N-R), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1989, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 365-367 (Quincé)
  4. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Brissac-Quincé), mars 2012
  5. Mairie de Brissac Loire Aubance, Journées européennes du patrimoine - Le patrimoine durable, 5 septembre 2022, p. 4-6
  6. Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965 (2e éd.), p. 536 (Brissac)
  7. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau libraires (Angers), 1878, pages 211 à 212