« Pain d'deux » : différence entre les versions

Version du 7 février 2015 à 08:43

Dictionnaire angevin

Mots concernant le parler angevin.

En Anjou

un pain d'deux

Locution

Locution nominale, masculin, singulier.

En Anjou, un pain de deux désignait un pain (boulangerie) de deux livres (1 kilogramme). Désignation que l'on rencontrait usuellement dans les campagnes.

On parlait autrefois en livres (unité équivalant à 500 grammes) : pain de six livres, pain de douze livres, etc.

Il était courant de demander la pesée, le boulanger mettant alors le pain sur la balance et complétait le poids demandé.

Notes

Voir un autre mot.

E. Barassé, Bulletin historique et monumental de l'Anjou, 1869, p. 219
Thomas Cauvin, De l'administration municipale dans la province du Maine, Monnoyer, 1825, p. 500
Steven Kaplan et Jean-Philippe de Tonnac, La France et son pain - Histoire d'une passion, Albin Michel, 2010
Philippe Braud, Saint-Hilaire-du-bois, village d'Anjou - Chronique des années 50, Éditions L'Harmattan, 2012
Louis-Alexandre Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, 1768, p. 110

L'essentiel — Patois — Dictionnaire — Français Angevin — Littérature — Patrimoine

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 ; un pain d'deux
-=== Mot ===
+=== Locution ===
-* Locution nominale, masculin, singulier.
+Locution nominale, masculin, singulier.
-* En Anjou, ''un pain de deux'' désignait un pain (boulangerie) de deux livres (1 kilogramme). Désignation que l'on rencontrait usuellement dans les campagnes.<br />On parlait autrefois en ''livres'' (unité équivalant à 500 grammes) : pain de six livres, pain de douze livres, etc.<br />Il était courant de demander ''la pesée'', le boulanger mettant alors le pain sur la balance et complétait le poids demandé.
+En Anjou, ''un pain de deux'' désignait un pain (boulangerie) de deux livres (1 kilogramme). Désignation que l'on rencontrait usuellement dans les campagnes.
+On parlait autrefois en ''livres'' (unité équivalant à 500 grammes) : pain de six livres, pain de douze livres, etc.
+Il était courant de demander ''la pesée'', le boulanger mettant alors le pain sur la balance et complétait le poids demandé.
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 * Thomas Cauvin, ''De l'administration municipale dans la province du Maine'', Monnoyer, 1825, p. 500
 * Steven Kaplan et Jean-Philippe de Tonnac, ''La France et son pain - Histoire d'une passion'', Albin Michel, 2010
-* Philippe Braud, ''Saint-Hilaire-du-bois, village d'Anjou - Chronique des années 50'', Editions L'Harmattan, 2012
+* Philippe Braud, ''Saint-Hilaire-du-bois, village d'Anjou - Chronique des années 50'', Éditions L'Harmattan, 2012
 * Louis-Alexandre Expilly, ''Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France'', 1768, p. 110