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{{Infobox personnalité | |||
| nom_utilisé = Edgard Pisani | |||
| image = | |||
| nom_naissance = | |||
| activités = Homme politique | |||
| période = XX<sup>e</sup> siècle | |||
| notes = Maire de Montreuil-Bellay de 1965 à 1975 | |||
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'''Edgard Pisani''', né le 9 octobre 1918 à Tunis, est un homme politique français. Il a épousé en premières noces la fille d'André Le Troquer. | '''Edgard Pisani''', né le 9 octobre 1918 à Tunis, est un homme politique français. Il a épousé en premières noces la fille d'André Le Troquer. | ||
== Biographie == | == Biographie == | ||
Originaire de Malte, arrivé à 18 ans de Tunis à Paris, Edgard Pisani est en khâgne lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Dès le début de l'occupation allemande il rejoint la résistance intérieure française. Son rôle dans la libération de la préfecture de Paris (interprété dans le film Paris brûle-t-il ? par Michel Piccoli) lui vaut d'être distingué par les membres du CNR. Il devient le plus jeune sous-préfet de France en 1944. | Originaire de Malte, arrivé à 18 ans de Tunis à Paris, Edgard Pisani est en khâgne lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Dès le début de l'occupation allemande il rejoint la résistance intérieure française. Son rôle dans la libération de la préfecture de Paris (interprété dans le film Paris brûle-t-il ? par Michel Piccoli) lui vaut d'être distingué par les membres du CNR. Il devient le plus jeune sous-préfet de France en 1944. | ||
Chef de cabinet du préfet de police en 1944, Edgard Pisani devient directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur André Le Troquer en 1946. La même année, il est nommé préfet de la Haute-Loire et directeur de cabinet de la Défense nationale. | Chef de cabinet du préfet de police en 1944, Edgard Pisani devient directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur André Le Troquer en 1946. La même année, il est nommé préfet de la Haute-Loire et directeur de cabinet de la Défense nationale. | ||
En 1947 il devient préfet de la Haute-Marne, il est élu sénateur de ce département de 1954 à 1961 et s'inscrit au groupe du Rassemblement des gauches républicaines et de la Gauche démocratique qui prend le nom de Gauche démocratique en 1956. | En 1947 il devient préfet de la Haute-Marne, il est élu sénateur de ce département de 1954 à 1961 et s'inscrit au groupe du Rassemblement des gauches républicaines et de la Gauche démocratique qui prend le nom de Gauche démocratique en 1956. | ||
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Fondateur du Mouvement pour la réforme (MPR, gaulliste de gauche), il siège à l'Assemblée nationale en 1967 comme député UD-Ve République de la première circonscription du [[Maine-et-Loire]] puis au Sénat de 1974 à 1981, comme sénateur socialiste de la Haute-Marne. Il est chargé de représenter la France à la Commission de Bruxelles, après mai 1981. Il y restera deux années. | Fondateur du Mouvement pour la réforme (MPR, gaulliste de gauche), il siège à l'Assemblée nationale en 1967 comme député UD-Ve République de la première circonscription du [[Maine-et-Loire]] puis au Sénat de 1974 à 1981, comme sénateur socialiste de la Haute-Marne. Il est chargé de représenter la France à la Commission de Bruxelles, après mai 1981. Il y restera deux années. | ||
Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie en 1984 et 1985 en pleine période d'affrontements violents entre partisans et opposants de l'indépendance (appelée période des « Événements »), il propose notamment un projet d'indépendance-association vite rejeté par les deux camps puis contribue à l'élaboration, avec le Premier ministre Laurent Fabius, du statut « Fabius - Pisani » qui sépare notamment la Nouvelle-Calédonie en quatre circonscriptions et prévoit la tenue d'un référendum d'autodétermination. Il est chargé de mission auprès du Président de la République française de 1986 à 1992. | Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie en 1984 et 1985 en pleine période d'affrontements violents entre partisans et opposants de l'indépendance (appelée période des « Événements »), il propose notamment un projet d'indépendance-association vite rejeté par les deux camps puis contribue à l'élaboration, avec le Premier ministre Laurent Fabius, du statut « Fabius - Pisani » qui sépare notamment la Nouvelle-Calédonie en quatre circonscriptions et prévoit la tenue d'un référendum d'autodétermination. Il est chargé de mission auprès du Président de la République française de 1986 à 1992. | ||
Il préside l'Institut du monde arabe de 1988 à 1995 et entre au Conseil économique et social en 1992. | Il préside l'Institut du monde arabe de 1988 à 1995 et entre au Conseil économique et social en 1992. | ||
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* « ''Le monde ne peut nourrir le monde'' ». et « ''La PAC doit être supprimée '' » 2008 (interviewé par JP Elkabbach dans Bibliothèque Médicis sur Public Sénat) | * « ''Le monde ne peut nourrir le monde'' ». et « ''La PAC doit être supprimée '' » 2008 (interviewé par JP Elkabbach dans Bibliothèque Médicis sur Public Sénat) | ||
== | == Notes == | ||
Sources<br /> | |||
La première version de ce texte (08 mars 2011) était principalement basée sur une reprise de l'article [http://fr.wikipedia.org/wiki/Edgard_Pisani Edgard Pisani] de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Citation_et_r%C3%A9utilisation_du_contenu_de_Wikip%C3%A9dia Wikipédia] ([http://toolserver.org/~daniel/WikiSense/Contributors.php?wikilang=fr&wikifam=.wikipedia.org&page=Edgard_Pisani&grouped=on&order=-edit_count&max=100&format=html auteurs]), du même jour, sous licence [http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr CC-BY-SA] . | |||
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[[Catégorie:Personnalité de l'Anjou]] | [[Catégorie:Personnalité de l'Anjou]] |