Angers - Place Loricard
La place Loricard est une ancienne place du centre-ville d'Angers, en Maine-et-Loire[1],[2],[3].
Le glossaire de Verrier et Onillon[4] indique : « Sur l'emplacement de la petite place
Loricard, dit M. A. de Soland (Bullet. hist. et
monum. de V Anjou), se trouvait, en 1619, l'auberge
de l'Oie rouge, tenue par Jean Guillou. Le mot
Loricard, donné à la place, est un vx mot qui signifie :
étourdi. On disait, au commencement : « Il est
du Loricard », pour parler d'une personne peu raisonnable.
Le sens d'espion fut aussi attribué au
mot Loricard. Les Bretons, dit un vieil auteur, y
loricardaient pour surprendre la ville et le château
d'Angers.
Et. — Originairement, ce mot a signifié : lorica indutus, c.-à-d. cuirassé, portecuirasse. Du tans de la Fronde, on appelait, à Angers, Loricards les Frondeurs. (MÉNAGE.)
— Nom donné aux Allemands mercenaires du XVIe s., puis aux frondeurs d'Angers ; ils avaient toujours le pot en tête et la cuirasse (lorica) au dos. (L. C.) — Noëls angev., p. 30.
— « Marche devant, pauvre mular,
- « Et t'appuie sur ton billard :
- « Et toi, Loquard, vieux Loricard,
- « Tu dois avoir grande honte. . . "
— « Lorikar, vieux coureur ; personne ridicule. Et de même, dans Godefroy, au sens de : fanfaron, guilleret, qui fait le galant et, qqf., qui fait le mauvais. De même : loricarder, Hâner, vagabonder.
(G. DE GUER. ) »
Notes
Sur le même sujet
- • loricard (mot)
- • Quartier du centre-ville d'Angers
- • Promenade du quai Ligny
- • Balade dans le centre-ville d'Angers
Sources et annotations
- ↑ Archives de la ville d'Angers, Loricard, 2017
- ↑ Région des Pays de la Loire (Service du patrimoine) et Ville d'Angers (Service patrimoine historique, inventaire), Immeuble - Angers, Centre-ville (quartier), Tuliballe (ancienne rue) 2 ; Loricard (ancienne place) 1, 1989
- ↑ René Rabault, Angers naguère 1850-1938, Éditions Payot, 1980, p. 18
- ↑ Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 1, p. 524 (et t. 2 p. 432)