Berlots
En patois angevin
- berlots
Mot
Nom commun, n'est employé qu'au pluriel.
En Anjou, des berlots pour des yeux (pluriel d'œil, organe de la vue) : ouvrir des berlots pour ouvrir de grands yeux, cache tes gros berlots.
Les yeux, que l'on a du mal à tenir ouverts.
À ne pas confondre avec berlot, habitant de la rive gauche de la Loire.
Citation
« Alors les péquiots, farmez vos ferganes, auvrez grand les oreilles et les berlots, et écoutez un peu var ! Vous allez plutôt lire des histoires que le grandpère racontait le soir à la veillée à tous ses petits péquiots qui l'écoutaient bouche bée. » (G. Nédellec, Histoires extraordinaires de mon grand-père)
« Il ouvrait des berlots vantiers comm' le poing, si ben que la huli' dam' rlaudalt d'sa figure. » (A.-J. Verrier et R. Onillon, Glossaire des parlers et patois de l'Anjou)
Notes
- Voir aussi berniques, voyon, usse, berciller, rouiller, ébellouis.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 1er, p. 92
- Charles Briand, On cause comm'ça icitt, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2002, p. 31
- Gérard Nédellec, Anjou, les histoires extraordinaires de mon grand-père, Éd. Reflets de terroir-CPE (Romorantin), 2013