Miette
En Anjou
- miette
Mot
Nom commun, féminin singulier.
En Anjou, miette
- très petite quantité ;
- un peu.
Exemple : « Faudra m’escuser si je jaquetonne eine miette et ne pas trop pétoufler quand c’est qu’il m’arrivera d’envoyer queuques coups de pied dans la leune. » (Verrier et Onillon, Discours)
Dans le glossaire de Verrier et Onillon : « Miette (Mj., By.), s. f. — Fig. Très petite quantité. Ex. : N'y a pas eine miette de vin de reste. Ça n'a pas eine miette de rime. || Eine miette. — s'ajoute aux verbes ; loc. adv. nég. . — Ex. : Il n'entend pas eine miette, — il est sourd comme ein pot. »
Notes
- Voir aussi fifrelin, brin, ravirèe.
- René de La Perraudière, Le langage à Lué, dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, Cinquième série - Tome VII, Germain & G. Grassin impr.-édit. (Angers), 1904, p. 147
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 30-31 (et p. 372)
En Français
- Dictionnaire de l'Académie française (1694, t. 2) : « Miette. s. f. Il se dit proprement de toutes les petites parties qui tombent du pain quand on le coupe, ou qui restent quand on a mangé. (…) On s'en sert aussi pour signifier, un très-petit morceau de quelque chose a manger. (…) »
- Dictionnaire de la langue française (Littré, t. 3, 1873) : « Miette (miè-t') s. f. 1) Petite partie qui tombe du pain quand on le mange ou qu'on le coupe. (…) Fig. Mettre en miettes, briser, mettre en pièces. (…) 2) Un très petit morceau de quelque chose à manger. Vous ne lui en avez donné qu'une miette. (…) »