Aller au contenu

« Gonnord » : différence entre les versions

2 556 octets ajoutés ,  16 juillet
m
Catégorie:Commune disparue au XXe
(cplt)
m (Catégorie:Commune disparue au XXe)
 
(8 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 5 : Ligne 5 :
  | commune = [[Valanjou]]
  | commune = [[Valanjou]]
  | libre = Fusion simple <br>du 1{{er}} janvier 1974
  | libre = Fusion simple <br>du 1{{er}} janvier 1974
| carte = [[File:Carte situation commune valanjou.png|300px|center|link=Valanjou|Situation dans le département]]
{{osm14|n=47.2147222222|o=-0.594166666667}}
}}
}}


'''Gonnord''' est une ancienne commune de l'Ouest de la France située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), intégrée à [[Valanjou]] en 1974.
'''Gonnord''' est une ancienne commune de l'Ouest de la France située dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), intégrée à [[Valanjou]] en 1974. On y trouve les vestiges du vieux château de Gonnord.




== Généralités ==
== Généralités ==
La commune de Gonnord est formée à la Révolution. Elle se trouve dans le canton [[Canton de Thouarcé|de Thouarcé]] et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]]. Sa population est de {{unité|1229|habitants}} en 1968<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|247-248}} (Gonnord)</ref>{{,}}<ref name="repertoire">[[Répertoire des communes et anciennes communes de Maine-et-Loire|Répertoire des communes et anciennes communes]], mai 2013</ref>.  
La commune de Gonnord est formée à la Révolution. Elle fusionne le {{date|1{{er}} janvier [[1974]]}} avec [[Joué-Étiau]] (fusion simple) pour former la nouvelle commune de [[Valanjou]]. Le chef-lieu est fixé à Gonnord<ref>Arrêté préfectoral du 22 octobre 1973 portant modifications aux circonscriptions administratives territoriales (fusion de communes), ''Journal officiel de la République française'',‎ 105{{e}} année, n° 0266 du 15 novembre 1973, Imprimerie des Journaux officiels (Paris), p. 12125</ref>{{,}}<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|642}} (Valanjou)</ref>{{,}}<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Chemillé-en-Anjou. Un voyage dans l'histoire agitée de la commune'', 23 juin 2022</ref>.


Elle est rattachée à [[Joué-Étiau]] (fusion simple) le 1{{er}} janvier [[1974]] pour former la nouvelle commune de [[Valanjou]]<ref name="cport-1996">Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|IV}} (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), {{p.|642}} (Valanjou)</ref>{{,}}<ref name="repertoire" />.
Elle se trouve jusqu'alors dans le canton [[Canton de Thouarcé|de Thouarcé]] (Chanzeaux en 1793, Thouarcé en 1801) et l'arrondissement [[Arrondissement d'Angers|d'Angers]] (Saumur en 1801, Angers en 1824<ref name="ehess">École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Valanjou'', 2007</ref>).


Patrimoine architectural : les châteaux de la Colette, Lala, le manoir de Chavaignes, l'église Saint-Pierre ({{XIXe}}) remplaçant la précédente incendiée pendant les guerres de Vendée<ref name="cport-1978" />.
Sa population est de {{unité|1358|habitants}} en 1901, {{formatnum:1270}} en 1936 et {{formatnum:1229}} en 1968<ref name="ehess" />{{,}}<ref name="cport-1978">Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|II}} (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), {{p.|247-248}} (Gonnord)</ref>.


Gonnord s'étend sur {{unité|35.79|km|2}} ({{unité|3579|hectares}}). Elle comprend le bourg et les hameaux de La Fromagère et du Grand Jaugé<ref name="cport-1978" />.
La localité est mentionnée au début du {{XIs}} sous le nom de ''Parochia que dicitur Goenort''. Au Moyen Âge, Gonnord est un fief de [[Vihiers]] dans la mouvance de [[Passavant-sur-Layon|Passavant]]. Deux églises, dédiées à saint Pierre et à saint Jean, sont mentionnées au {{XIs}}, dont la seconde semble avoir disparue au siècle suivant. Un prieuré de bénédictins est installé, dépendant de l'abbaye de Saint-Florent. Le [[château de Gonnord (ruines)|château]], rasé au {{XIIIs}}, est reconstruit au {{XVIs}}<ref name="cport-1978" />{{,}}<ref>Jean François Bodin, ''Notice sur les Hommes Célèbres de la maison du Bellay'', dans ''Recherches historiques sur la ville de Saumur : ses monumens et ceux de son arrondissement'', tome second, chez Degouy aîné impr.-libr. (Saumur), 1814, p. 41-42 ([[Famille Du Bellay par J.-F. Bodin|lire]])</ref>.


[[File:gonnord_chateau_2016a.jpg|center|thumb|alt=Photographie du château de Gonnord.|Château de Gonnord]]
Patrimoine architectural : les vestiges du [[Château de Gonnord (ruines)|château de Gonnord]] (inscrit MH), les châteaux de la Colette et de Lala, le manoir de Chavaignes, l'église Saint-Pierre ({{XIXe}}) remplaçant la précédente incendiée pendant les guerres de Vendée<ref name="cport-1978" />.
 
Gonnord s'étend sur {{unité|35.79|km|2}} ({{unité|3579|hectares}}) sur de hauts coteaux. Elle comprend le bourg et les hameaux de La Fromagère et du Grand Jaugé<ref name="cport-1978" />.
 
[[File:gonnord_chateau_2016a.jpg|center|thumb|link=Château de Gonnord (ruines)|alt=Photographie du château de Gonnord.|Château de Gonnord]]


== Célestin Port (1876) ==
== Célestin Port (1876) ==
Ligne 26 : Ligne 33 :


{{citation|
{{citation|
'''Gonnord''', c<sup>on</sup> de Thouarcé (10 kil.), arrondissement  
'''Gonnord''', {{abréviation|c<sup>on</sup>|canton}} de Thouarcé (10 {{abréviation|kil.|kilomètres}}), arrondissement  
d’Angers (34 kil.). — ''Parochia que''  
d’Angers (34 kil.). — ''Parochia que''  
''dicitur Goenort'' 1029 circa (Cartul. de Chemillé,  
''dicitur Goenort'' 1029 circa (Cartul. de Chemillé,  
Ligne 40 : Ligne 47 :
1241 (Cartul. pap. de Chemillé, ch. 40). — ''La''  
1241 (Cartul. pap. de Chemillé, ch. 40). — ''La''  
''ville de Gonnort'' 1392 (G Cures). — Sur de  
''ville de Gonnort'' 1392 (G Cures). — Sur de  
hauts coteaux (75-99 mèt.), sillonnés du S. au  
hauts coteaux (75-99 {{abréviation|mèt.|mètres}}), sillonnés du {{abréviation|S.|sud}} au  
N.-E. par d’importants ruisseaux — entre Joué-Etiau  
N.-E. par d’importants ruisseaux — entre Joué-Etiau  
(1 kil.) et le Champ (6 kil.), au N.-O., Faveraye  
(1 kil.) et le Champ (6 kil.), au N.-O., Faveraye  
Ligne 61 : Ligne 68 :
Y passent l’Arcison, formant toute la longueur  
Y passent l’Arcison, formant toute la longueur  
de la limite orientale, le Javoineau, et dans l’enclave,  
de la limite orientale, le Javoineau, et dans l’enclave,  
le ruiss. des Bonnes-Villes ; — y naissent  
le {{abréviation|ruiss.|ruisseau}} des Bonnes-Villes ; — y naissent  
le ruiss. de Boisneau ou de Gonnord, dirigé en  
le ruiss. de Boisneau ou de Gonnord, dirigé en  
septembre 1868 dans un nouveau lit, à partir de  
septembre 1868 dans un nouveau lit, à partir de  
Ligne 67 : Ligne 74 :
celui de la Planche.  
celui de la Planche.  


En dépendent les vill. ou ham. de l’Ajonc  
En dépendent les {{abréviation|vill.|villages}} ou {{abréviation|ham.|hameaux}} de l’Ajonc  
(5 mais., 13 hab.), du Grand-Jaugé (7 mais.,  
(5 {{abréviation|mais.|maisons}}, 13 {{abréviation|hab.|habitants}}), du Grand-Jaugé (7 mais.,  
34 hab.). de Sourdigné (4 mais., 14 hab.), de l’Epinay  
34 hab.). de Sourdigné (4 mais., 14 hab.), de l’Epinay  
(6 mais., 26 hab.), de la Glaiterie (4 mais.,  
(6 mais., 26 hab.), de la Glaiterie (4 mais.,  
Ligne 76 : Ligne 83 :
et une centaine de grosses fermes ou écarts.  
et une centaine de grosses fermes ou écarts.  


Superficie : 3,579 hect. dont 40 hect. en  
Superficie : 3,579 {{abréviation|hect.|hectares}} dont 40 hect. en  
vignes, 156 hect. en bois.  
vignes, 156 hect. en bois.  


Ligne 199 : Ligne 206 :
de vin, rendues au château même. »  
de vin, rendues au château même. »  


Prieurs : Martin, 1020 circa. — Mainard,  
Prieurs : Martin, 1020 {{abréviation|circa|environ}}. — Mainard,  
1087-1068. — Guill. de Jallais, 1125-1144. —  
1087-1068. — Guill. de Jallais, 1125-1144. —  
Pierre Achard, 1466. — Jean Froger, 1486. —  
Pierre Achard, 1466. — Jean Froger, 1486. —  
Ligne 287 : Ligne 294 :
feux, était dans l’année même totalement incendié,  
feux, était dans l’année même totalement incendié,  
sauf le corps de logis sur la cour d’entrée.  
sauf le corps de logis sur la cour d’entrée.  
Il fut vendu tel quel nat<sup>t</sup>, le 4 thermidor an IV,  
Il fut vendu tel quel {{natt}}, le 4 thermidor an IV,  
pour la somme de 8,255 fr., avec les moulins,  
pour la somme de 8,255 fr., avec les moulins,  
l’étang, alors de 10 boisselées, réduit depuis de  
l’étang, alors de 10 boisselées, réduit depuis de  
Ligne 341 : Ligne 348 :


== Notes ==
== Notes ==
Bibliographie
:* Philippe Baudry, François Jeanneteau et de Marcel Humeau, ''Gonnord (Gonnort) à Valanjou : les pages de son histoire'', la Botellerie éditions (Brissac-Loire-Aubance), 2020, 422 p. (ISBN 979-10-91469-62-3)
Articles connexes
:* [[Chemillé-en-Anjou]]
:* [[Hameaux, quartiers et anciennes communes de Maine-et-Loire#Anciennes communes|Anciennes communes]]
Sources et annotations
{{Références}}
{{Références}}


Ligne 347 : Ligne 362 :


[[Catégorie:Ancienne commune]]
[[Catégorie:Ancienne commune]]
[[Catégorie:Commune disparue au XXe]]
[[Catégorie:Valanjou]]
[[Catégorie:Valanjou]]