« Le Pin-en-Mauges » : différence entre les versions

Version du 22 octobre 2016 à 06:13

Le Pin-en-Mauges (ancienne commune)
Département	Maine-et-Loire
Territoire	Mauges
Commune	Beaupréau-en-Mauges
Note(s)	Regroupement du 15 décembre 2015
Situer sur OpenStreetmap
Anciennes communes

Le Pin-en-Mauges est une ancienne commune de l'ouest de la France, qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au sud de Saint-Quentin-en-Mauges et au nord de La Poitevinière.

Ses habitants se nomment les Pinois(es).

Situation administrative

Initialement dénommée Le Pin, elle devient ensuite Le Pin-en-Mauges.

Un regroupement rapprochement à la fin de 2015 avec la création de la commune nouvelle de Beaupréau-en-Mauges issue du regroupement des communes d'Andrezé, Beaupréau, La Chapelle-du-Genêt, Gesté, Jallais, La Jubaudière, Le Pin-en-Mauges, La Poitevinière, Saint-Philbert-en-Mauges et Villedieu-la-Blouère^[1]. Le Pin-en-Mauges devient une commune déléguée.

Jusqu'alors, elle est intégrée à la communauté de communes du Centre-Mauges, intercommunalité qui disparait à la création de la nouvelle commune.

Son code commune (Insee) est 49239, et son code postal est 49110.

Fichier:Pin-en-Mauges blason.jpg

Le blason de la commune du Pin-en-Mauges.

Histoire et patrimoine

À voir sur son territoire :

Église Saint-Pavin, mentionnée au XII^e siècle^[2] et reconstruite au XIX^e^[3].
Vitraux de l'église, verrières classées aux Monuments historiques^[4]. La visite se fait sur rendez-vous avec l'office de tourisme de Beaupréau (tél. 02 41 75 38 31).
Statue de Jacques Cathelineau : La statue actuelle, visible au centre du bourg, a été érigée pour commémorer le bicentenaire de la mort du généralissime, le 14 juillet 1793. Cette dernière est venue remplacer une autre statue du général qui a été depuis transportée dans le transept droit de l'église du Pin-en-Mauges.
Dans le cimetière : Les tombes de la famille Cathelineau, avec notamment les parents du généralissime, dans le carré Cathelineau, et la tombe de l'abbé Jacques Cantiteau. Ce dernier fut nommé prêtre au Pin en 1785 et le restera jusqu'à sa mort en 1817. Il refusera de prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1791 ce qui le conduira à se cacher. Il fut l'un des premiers biographes de Jacques Cathelineau, dont il a notamment fait l'éloge funèbre. Il a également écrit ce qu'on a appelle ses « mémoires », qui ont permis aux premiers auteurs de relater la vie du général en chef, par exemple au docteur Laffont Gouzi pour son ouvrage « Vie de Cathelineau » paru en 1820.

Jacques Cantiteau.

Culture et loisirs

Jacques Cathelineau, né au Pin-en-Mauges en 1759, fut un chef militaire durant les guerres de Vendée. Un lieu de la commune lui est consacré, le musée Cathelineau, qui comporte des iconographies de la famille royale et divers objets de l'époque^[5].

Musée Jacques Cathelineau : Établissement situé près de l'église dans l'ancien presbytère. Animé par des bénévoles, il est uniquement ouvert sur rendez-vous pris auprès de la mairie déléguée du Pin-en-Mauges (tél. 02 41 70 00 25).

L'association Patrimoine et culture (APEC) a éditée une brochure en février 2015, Le Pin-en-Mauges dans l'histoire... Jacques Cathelineau, 1759-1793^[6].

Notes

Sources et annotations

↑ Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-57, du 24 septembre 2015 - voir création de la nouvelle commune de Beaupréau-en-Mauges (2015).
↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 3, p. 186-188
↑ Mairie du Pin-en-Mauges, Les Vitraux de l'église Saint Pavin, octobre 2016
↑ Ministère de la Culture, Base Palissy (Le Pin-en-Mauges), 2003
↑ Mairie du Pin-en-Mauges, Le musée Cathelineau, octobre 2016
↑ Mairie du Pin-en-Mauges, APEC - Association Patrimoine et Culture, octobre 2016

Voir aussi formes anciennes du nom.

Autres données

• Liste des communes en 2015

• Anciennes communes 2015

• Populations 2012, en vigueur au 1^er janvier 2015

• Altitudes en 2014

• Superficies en 2014

• Divisions administratives et électorales en 2014

Communes — Quartiers — Territoire — Culture — Patrimoine — Services publics

[1] Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-57, du 24 septembre 2015 - voir création de la nouvelle commune de Beaupréau-en-Mauges (2015).

[cport-1989-2] Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 3, p. 186-188

[mairie-vitraux-3] Mairie du Pin-en-Mauges, Les Vitraux de l'église Saint Pavin, octobre 2016

[4] Ministère de la Culture, Base Palissy (Le Pin-en-Mauges), 2003

[5] Mairie du Pin-en-Mauges, Le musée Cathelineau, octobre 2016

[6] Mairie du Pin-en-Mauges, APEC - Association Patrimoine et Culture, octobre 2016

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-  | territoire=[[Mauges]]
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 == Situation administrative ==
-La commune a changé de nom en 1831, ''Le Pin'' devenant ''Le Pin-en-Mauges''.
+Initialement dénommée ''Le Pin'', elle devient ensuite ''Le Pin-en-Mauges''.
 Un regroupement rapprochement à la fin de 2015 avec la [[Création de la nouvelle commune de Beaupréau-en-Mauges (2015)|création de la commune nouvelle]] de [[Beaupréau-en-Mauges]] issue du regroupement des communes d'[[Andrezé]], [[Beaupréau]], [[La Chapelle-du-Genêt]], [[Gesté]], [[Jallais]], [[La Jubaudière]], Le Pin-en-Mauges, [[La Poitevinière]], [[Saint-Philbert-en-Mauges]] et [[Villedieu-la-Blouère]]<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, ''Arrêté préfectoral DRCL-BCL-2015-57'', du 24 septembre 2015 - voir [[création de la nouvelle commune de Beaupréau-en-Mauges (2015)]].</ref>. Le Pin-en-Mauges devient une commune déléguée.
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 == Histoire et patrimoine ==
 À voir sur son territoire :
-* Église Saint-Pavin.
+* Église Saint-Pavin, mentionnée au {{XIIs}}<ref name="cport-1989">Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', 1874-1878, Édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 3, p. 186-188</ref> et reconstruite au {{XIXe}}<ref name="mairie-vitraux">Mairie du Pin-en-Mauges, ''Les Vitraux de l'église Saint Pavin'', octobre 2016</ref>.
-* Vitraux de l'église.
+* Vitraux de l'église, verrières classées aux Monuments historiques<ref>Ministère de la Culture, ''Base Palissy (Le Pin-en-Mauges)'', 2003</ref>. La visite se fait sur rendez-vous avec l'office de tourisme de Beaupréau (tél. 02 41 75 38 31).
 * Statue de Jacques Cathelineau : La statue actuelle, visible au centre du bourg, a été érigée pour commémorer le bicentenaire de la mort du {{abréviation|généralissime|Chef suprême des armées en temps de guerre}}, le 14 juillet 1793. Cette dernière est venue remplacer une autre statue du général qui a été depuis transportée dans le transept droit de l'église du Pin-en-Mauges.
-* Dans le cimetière : Les tombes de la famille Cathelineau (les parents du généralissime notamment) dans le carré Cathelineau et la tombe de l'abbé [[Jacques Cantiteau]]. Il fut nommé prêtre au Pin en 1785. Il resta en poste jusqu’à sa mort en 1817 et fut donc curé pendant 32 ans. Il refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1791 et fut donc obligé de se cacher (sans doute localement dans les fermes du secteur - la mémoire locale raconte qu’il se cachait dans les caches souterraines de la Benneraie notamment – un vitrail dans l’église dans le transept droit le montre célébrant une messe clandestine à cet endroit). Il fut l’un des premiers biographes de Jacques Cathelineau et son témoignage est précieux puisqu’il l’a bien connu avant les évènements et jusqu’à sa mort : il a notamment fait l’éloge funèbre de Cathelineau. Il a écrit également ce qu’on a appelle ses « mémoires » qui ont permis aux premiers auteurs de relater la vie du général en chef (qui serviront au docteur Laffont Gouzi pour son ouvrage « Vie de Cathelineau » paru en 1820).  M. de la Sicotière a écrit  une biographie de l’abbé Cantiteau qui fut le curé du Pin pendant la période révolutionnaire.
+* Dans le cimetière : Les tombes de la famille Cathelineau, avec notamment les parents du généralissime, dans le carré Cathelineau, et la tombe de l'abbé [[Jacques Cantiteau]]. Ce dernier fut nommé prêtre au Pin en 1785 et le restera jusqu'à sa mort en 1817. Il refusera de prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1791 ce qui le conduira à se cacher. Il fut l'un des premiers biographes de Jacques Cathelineau, dont il a notamment fait l'éloge funèbre. Il a également écrit ce qu'on a appelle ses « mémoires », qui ont permis aux premiers auteurs de relater la vie du général en chef, par exemple au docteur Laffont Gouzi pour son ouvrage « Vie de Cathelineau » paru en 1820.
+:{{Modèle:Article détaillé}} ''[[Jacques Cantiteau]]''.
 == Culture et loisirs ==