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* Voir aussi [[neyette]], [[emmolletter]].
* Voir aussi [[neyette]], [[emmolletter]].
* Se dit à Rochefort-sur-Loire (néyer, {{mot de Leclerc}}).
* Se dit à Rochefort-sur-Loire (néyer, {{mot de Leclerc}}).
* René de La Perraudière, ''Le langage à Lué'', dans ''Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers'', Cinquième série - Tome VII, Germain & G. Grassin impr.-édit., 1904, [[Le langage à Lué par De La Perraudière|p. 148]]
* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 2, p. 56 (neyer)
* Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'', Germain & Grassin, 1908, t. 2, p. 56 (neyer)
* Anatole-Joseph Verrier, ''Défense et illustration du patois angevin'', dans ''Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers'' de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts (Angers), Ed. de l'Ouest, 1912, p. 326 (nayer, neyer)
* Anatole-Joseph Verrier, ''Défense et illustration du patois angevin'', dans ''Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers'' de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts (Angers), Ed. de l'Ouest, 1912, p. 326 (nayer, neyer)

Version du 1 mai 2021 à 08:16


Parler angevin

Dictionnaire angevin

Mots concernant le parler angevin.

Aide à la rédaction


Parler angevin (dictionnaire)
 En Anjou

Entendu ici, mais pas que…
néyer, neyer

Mot

Verbe.

En Anjou, néyer (se néyer) pour se noyer, s'asphyxier par immersion (ex. « les poules neyent pa' le cul »). Ancien français devenu régionalisme. Mot que l'on trouve dans le Haut-Poitou, le Berry et l'Anjou, où la forme néyer était d'usage courant au XVIIe siècle.

Exemple : « Le grand-père avait failli se noyer à la crue. Il était au ses grandparents installés au guernier (il-y-avait de l‘iau au rez-de-chaussée), il faisait solei, la porte était ouverte. Au bout de plusieurs jours, le queniaud a commencé à s‘enneminer. Il a fait une bêtise, son grand-père a voulu lui donner la fessée, mais il est tombé par la porte en l‘esquivant, dans l‘iau. La grand-mère a crié : i va s‘néyer, i va s‘néyer! Mais rien, le gamin flottait tout étonné. Ils lui ont descendu l‘échelle, et il est remonté. Depuis on l‘a appelé le mal-néyé. »

Patois et parler angevin (ressources) Notes

  • Voir aussi neyette, emmolletter.
  • Se dit à Rochefort-sur-Loire (néyer, source).
  • René de La Perraudière, Le langage à Lué, dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, Cinquième série - Tome VII, Germain & G. Grassin impr.-édit., 1904, p. 148
  • Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 2, p. 56 (neyer)
  • Anatole-Joseph Verrier, Défense et illustration du patois angevin, dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts (Angers), Ed. de l'Ouest, 1912, p. 326 (nayer, neyer)
  • Gilles Ménage, Dictionnaire étymologique de la langue françoise, nouvelle édition, tome second, Briasson, 1750, p. 254 (neyer)
  • Robert Mineau, Les vieux parlers poitevins, Brissaud, 1982, p. 67 (néyer)