« Marche » : différence entre les versions
m (Catégorie:Nom commun en angevin)  | 
				Aucun résumé des modifications  | 
				||
| (Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée) | |||
| Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
La ''marche'' servait à guider le cortège de noce d'un lieu à un autre (maison, église, mairie, salle du banquet). Souvent un seul [[violoneux]] était embauché pour plusieurs jours pour animer la noce (cortège et bal).    | La ''marche'' servait à guider le cortège de noce d'un lieu à un autre (maison, église, mairie, salle du banquet). Souvent un seul [[violoneux]] était embauché pour plusieurs jours pour animer la noce (cortège et bal).    | ||
Exemple : {{citation|Je me souviens, le père Quèneveau, il se rapprochait de la mariée, et en même temps   | Exemple : {{citation|Je me souviens, le père Quèneveau, il se rapprochait de la mariée, et en même temps qu’il jouait ''la marche'' il lui chantait : t’auras autant de pain que de coups de poing dans les yeux !}} (d'après un témoin né en 1931 en vallée de Rochefort).  | ||
{{-DicoNotes-}}  | {{-DicoNotes-}}  | ||
* Voir aussi [[Jeu de la brouette]], [[assembiée]], [[violoneux]], [[Mariage dans la tradition de l'Anjou|mariages angevins]].  | * Voir aussi [[Jeu de la brouette]], [[assembiée]], [[violoneux]], [[jarretier]], [[Mariage dans la tradition de l'Anjou|mariages angevins]].  | ||
* À Rochefort, {{mot de Leclerc}}.  | * À Rochefort, {{mot de Leclerc}}.  | ||
* Pas de mention dans le ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'' de A.-J. Verrier et R. Onillon (1908,   | * Pas de mention dans le ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'' de A.-J. Verrier et R. Onillon (1908), ni dans le ''Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes'' de C. Ménière (1880).  | ||
{{CC-BY-ND témoignage}}  | |||
Dernière version du 4 juillet 2020 à 03:41
 En patois angevin
- marche
 
Mot
Nom commun, féminin singulier.
La marche servait à guider le cortège de noce d'un lieu à un autre (maison, église, mairie, salle du banquet). Souvent un seul violoneux était embauché pour plusieurs jours pour animer la noce (cortège et bal).
Exemple : « Je me souviens, le père Quèneveau, il se rapprochait de la mariée, et en même temps qu’il jouait la marche il lui chantait : t’auras autant de pain que de coups de poing dans les yeux ! » (d'après un témoin né en 1931 en vallée de Rochefort).
 Notes
- Voir aussi Jeu de la brouette, assembiée, violoneux, jarretier, mariages angevins.
 - À Rochefort, source.
 - Pas de mention dans le Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou de A.-J. Verrier et R. Onillon (1908), ni dans le Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes de C. Ménière (1880).