87 314
modifications
(maj le) |
(cplt) |
||
Ligne 25 : | Ligne 25 : | ||
== Histoire et patrimoine == | == Histoire et patrimoine == | ||
Le village se développe autour d'un domaine gallo-romain. Le fief est un centre qui s'étend aussi sur Sainte-Gemmes-d'Andigné, Aviré, Loiré et le Bourg-d'Iré. L'église appartient au {{XIs}} au seigneur Bernier Grafin, qui la donne en 1072 à l'abbaye Saint-Serge d'Angers. Chazé-sur-Argos dépend au {{XVIIIe}} de l'élection d'Angers, du grenier à sel de Candé, et fait partie en 1788 du district de Segré<ref name="cport1965">Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécour), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', t. 1, H. Siraudeau et Cie, 1965, p. 710-711</ref>{{,}}<ref>Philippe Dain, ''Les frontières de la Cité des Andes'', dans ''Annales de Bretagne'', tome 75, numéro 1, 1968, p. 184</ref>{{,}}<ref>Ministère de la Culture ([[Christian Cussonneau]]), ''Patrimoine architectural (Mérimée) - Village (IA49001854)'', 11 juillet 2005</ref>{{,}}<ref name="IA49001850">Ministère de la Culture (Christian Cussonneau), ''Patrimoine architectural (Mérimée) - Présentation de la commune de Chazé-sur-Argos (IA49001850)'', 2 avril 2007</ref>. | |||
* Chapelle de l'Espérance ; | |||
* Chapelle Notre-Dame, dite de la Croix-Marie ; | Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Chazé-sur-Argos)'', 2012</ref> : | ||
* Château des Peltrais ; | * Chapelle de l'Espérance, du {{XIXs}}s ; | ||
* [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|Château]] du Raguin (MH) | * Chapelle Notre-Dame, dite de la Croix-Marie, des {{XVIIe}} et {{XIXs}}s ; | ||
* Église Saint-Julien ; | * Château des Peltrais, du {{XIXs}}, succédant à une demeure plus ancienne ; | ||
* Maison de maître dite château des Borderies ; | * [[Liste des châteaux de Maine-et-Loire|Château]] du Raguin (classé MH), manoir inspiré du style Renaissance avec tourelles coiffées de bulbes d'ardoises, puis château, des {{XVe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}}, {{XIXe}} et {{XXs}}s, mentionné pour la première fois en 1417<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château du Raguin (IA49001858, PA00109038)'', 13 septembre 2012-15 mai 2019</ref>{{,}}<ref>Patrick Planchenault, ''Mysterieux Haut-Anjou'', 1984, p. 54</ref> ; | ||
* Église Saint-Julien des {{XIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Fermes du Launay-Rottier ({{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXe}}), de La Blotinière ({{XVIIIe}} et {{XIXe}}), du Jalmain ({{XVIIIe}} et {{XIXe}}), des Paillardières ({{XVIIIe}} et {{XIXe}}) ; | |||
* Maisons, 1 rue du 19 mars 1962 ({{XVIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXe}}), 8 rue du 19 mars 1962 ({{XVe}}et {{XIXe}}), 8 place de la Mairie ({{XVIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXe}}), 9 place Saint-Julien ({{XVIIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXe}}), du Saule ({{XVIIIe}} ; | |||
* Maison de maître, 3 et 5 route de Vern, des {{XVe}}, {{XVIIIe}}, {{XIXe}} et {{XXs}}s ; | |||
* Maison de maître dite château des Borderies, des {{XVIIIe}}, {{XIXe}} et {{XXs}}s ; | |||
* Manoir de La Chabosselais, des {{XVe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Manoir des Chaufournais, des {{XVIe}}, {{XVIIIe}} et {{XIXs}}s ; | |||
* Manoir puis château de Raguin (classé MH), des {{XVe}}, {{XVIIe}}, {{XVIIIe}}, {{XIXe}} et {{XXs}}s ; | |||
* [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulins]], dont à eau (hydrographie l'Argos, ruisseau de Biscaye) ; | * [[Liste des moulins de Maine-et-Loire|Moulins]], dont à eau (hydrographie l'Argos, ruisseau de Biscaye) ; | ||
* Prieuré-cure Saint-Julien, de bénédictins puis de chanoines réguliers. | * Prieuré-cure Saint-Julien, de bénédictins puis de chanoines réguliers, grand bâtiment de plan rectangulaire du {{XVIIIs}}s. | ||
[[Fichier:chazesurargos_mairie_2016a.jpg|thumb|alt=Photographie de la mairie.|La mairie]] | |||
[[Fichier:chazesurargos_mairie_2016a.jpg|thumb | Il a existé une quinzaine de moulins sur la commune, détruits pour la plupart aux {{XIXe}} et {{XXs}}s<ref>Ministère de la Culture (Christian Cussonneau), ''Patrimoine architectural (Mérimée) - Moulins (IA49001852)'', 11 juillet 2005</ref>. Une petite industrie de fabrication de chaux existait aussi au sud de la commune<ref name="IA49001850" />. | ||
== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
Ligne 44 : | Ligne 52 : | ||
== Espace et territoire == | == Espace et territoire == | ||
Chazé-sur-Argos se situe sur le plateau du Segréen<ref>[[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire| | Chazé-sur-Argos se situe sur le plateau du Segréen<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. Sa superficie est de {{unité|30.82|km²}} ({{unité|3082|hectares}}) et son altitude varie de 27 à 83 mètres<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref>. Venant de [[Loiré]], la rivière l'Argos traverse son territoire<ref>Obervatoire de l'eau (Département de Maine-et-Loire), ''Argos (bassin de l'Oudon)'', 2012 — Sur ce sujet, voir la [[Verzée]].</ref>. | ||
Chazé-sur-Argos est une commune rurale, où la principale activité est l'agriculture. Dans les années 1960, on y trouvait 125 exploitations (polyculture et élevage)<ref name="cport1965" />. | |||
== Notes == | == Notes == |