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Gaston Allard<ref>Allard, Gaston (1838-1918)</ref> naît à Angers, en Maine-et-Loire, le 14 avril [[1838]]. Il s'oriente vers des études horticoles, suit les cours de botanique d'[[Alexandre Boreau]], alors directeur du [[Jardins d'Angers|jardin des Plantes]], et des études à l'école d'agriculture de Grand-Jouan près de Nantes. Il devient botaniste, {{abréviation|dentrologiste|spécialiste des arbres}} et {{abréviation|entomologiste|naturaliste spécialiste des insectes}}, s'inscrit en 1863 à la Société entomologique de France<ref name="mairie-arboretum">Mairie d'Angers, ''Laissez-vous conter l'Arboretum Gaston Allard'', 2019-2020</ref>{{,}}<ref name="oberthur">Charles Oberthür, ''Etudes de lépidoptérologie comparée'', Fascicule IX (2{{e}} partie), Impr. Oberthür (Rennes), mai 1914</ref>{{,}}<ref name="co-11avril2021">Le Courrier de l'Ouest (en partenariat avec le Service des archives municipales de la ville d'Angers), ''L'arboretum, petit bijou botanique'', dans la série ''Histoire angevine'' par Sylvain Bertoldi, édition du 11 avril 1921, p. 8</ref>{{,}}<ref name="bnf-notice">Bibliothèque nationale de France, ''Catalogue - Notice de personne (Allard, Gaston, 1838-1918)'', 22 janvier 2009 (Société d'horticulture de Maine-et-Loire, ''Rapport de la commission d'enquête sur les effets du froid en Anjou pendant l'hiver 1879-1880'', par Gaston Allard, 1880)</ref>. | Gaston Allard<ref>Allard, Gaston (1838-1918)</ref> naît à Angers, en Maine-et-Loire, le {{date|14 avril [[1838]]}}. Il s'oriente vers des études horticoles, suit les cours de botanique d'[[Alexandre Boreau]], alors directeur du [[Jardins d'Angers|jardin des Plantes]], et des études à l'école d'agriculture de Grand-Jouan près de Nantes. Il devient botaniste, {{abréviation|dentrologiste|spécialiste des arbres}} et {{abréviation|entomologiste|naturaliste spécialiste des insectes}}, s'inscrit en 1863 à la Société entomologique de France<ref name="mairie-arboretum">Mairie d'Angers, ''Laissez-vous conter l'Arboretum Gaston Allard'', 2019-2020</ref>{{,}}<ref name="oberthur">Charles Oberthür, ''Etudes de lépidoptérologie comparée'', Fascicule IX (2{{e}} partie), Impr. Oberthür (Rennes), mai 1914</ref>{{,}}<ref name="co-11avril2021">Le Courrier de l'Ouest (en partenariat avec le Service des archives municipales de la ville d'Angers), ''L'arboretum, petit bijou botanique'', dans la série ''Histoire angevine'' par Sylvain Bertoldi, édition du 11 avril 1921, p. 8</ref>{{,}}<ref name="bnf-notice">Bibliothèque nationale de France, ''Catalogue - Notice de personne (Allard, Gaston, 1838-1918)'', 22 janvier 2009 (Société d'horticulture de Maine-et-Loire, ''Rapport de la commission d'enquête sur les effets du froid en Anjou pendant l'hiver 1879-1880'', par Gaston Allard, 1880)</ref>. | ||
Il voyage ensuite, notamment en Algérie pour étudier les {{abréviation|lépidoptères|ordre d'insectes correspondant aux papillons}}, et commence ses plantations dans la vaste propriété familiale de la closerie de la Maulévrie, située aux portes d'Angers sur la route des Ponts-de-Cé, donnant naissance à l'arboretum d'Angers. Il hérite par la suite de la propriété, plante une grande allée de marronniers et de platane, débute en 1875 une collection de conifères et réalise en 1878 l'allée des chênes. Il participe au Comice horticole d'Angers, transformé en 1864 en Société d'horticulture de l'Anjou, ainsi qu'à la Société botanique de France. Il devient peu à peu le spécialiste en plantations de la Ville d'Angers et acquiert une solide réputation<ref name="mairie-arboretum" />{{,}}<ref name="oberthur" />{{,}}<ref name="co-11avril2021" />{{,}}<ref name="lgermain-1941">Louis Germain, ''Les Jardins et les Parcs publics d'Angers'', dans ''Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale'', 21{{e}} année, bulletin {{n°|239-240}}, juillet-août 1941, {{p.|365-386}}</ref>{{,}}<ref>''Mémoires de la Société nationale d'agriculture, sciences et arts d'Angers'', Nouvelle période, Tome 23{{e}}, 1881, impr. Lachèse et Dolbeau (Angers), 1882, {{p.|475}}</ref>{{,}}<ref>Comité des travaux historiques et scientifiques - Institut de l'École nationale des chartes (Martine François), ''Allard Gaston'', 2008-2012 (''Rapport de la commission d'enquête sur les effets du froid en Anjou pendant l'hiver 1879-1880'', 1880)</ref>{{,}}<ref>Louis Blaringhem, ''L'œuvre de Charles Sprague Sargent à l'Arnold arboretum de Boston (États-Unis)'', dans ''Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale'', 8{{e}} année, bulletin {{n°|78}}, février 1928, {{p.|97-105}}</ref>. | Il voyage ensuite, notamment en Algérie pour étudier les {{abréviation|lépidoptères|ordre d'insectes correspondant aux papillons}}, et commence ses plantations dans la vaste propriété familiale de la closerie de la Maulévrie, située aux portes d'Angers sur la route des Ponts-de-Cé, donnant naissance à l'arboretum d'Angers. Il hérite par la suite de la propriété, plante une grande allée de marronniers et de platane, débute en 1875 une collection de conifères et réalise en 1878 l'allée des chênes. Il participe au Comice horticole d'Angers, transformé en 1864 en Société d'horticulture de l'Anjou, ainsi qu'à la Société botanique de France. Il devient peu à peu le spécialiste en plantations de la Ville d'Angers et acquiert une solide réputation<ref name="mairie-arboretum" />{{,}}<ref name="oberthur" />{{,}}<ref name="co-11avril2021" />{{,}}<ref name="lgermain-1941">Louis Germain, ''Les Jardins et les Parcs publics d'Angers'', dans ''Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale'', 21{{e}} année, bulletin {{n°|239-240}}, juillet-août 1941, {{p.|365-386}}</ref>{{,}}<ref>''Mémoires de la Société nationale d'agriculture, sciences et arts d'Angers'', Nouvelle période, Tome 23{{e}}, 1881, impr. Lachèse et Dolbeau (Angers), 1882, {{p.|475}}</ref>{{,}}<ref>Comité des travaux historiques et scientifiques - Institut de l'École nationale des chartes (Martine François), ''Allard Gaston'', 2008-2012 (''Rapport de la commission d'enquête sur les effets du froid en Anjou pendant l'hiver 1879-1880'', 1880)</ref>{{,}}<ref>Louis Blaringhem, ''L'œuvre de Charles Sprague Sargent à l'Arnold arboretum de Boston (États-Unis)'', dans ''Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale'', 8{{e}} année, bulletin {{n°|78}}, février 1928, {{p.|97-105}}</ref>. | ||
À la fin de sa vie, Gaston Allard lègue l'arboretum à l'Institut Pasteur, dont la valeur scientifique et horticole est importante ; en cinquante années de soins assidus il y rassembla de nombreuses espèces d'arbres et d'arbustes. Il décède le 5 janvier [[1918]] à Angers, sa ville natale<ref name="bnf-notice" />{{,}}<ref name="lgermain-1941" />. | À la fin de sa vie, Gaston Allard lègue l'arboretum à l'Institut Pasteur, dont la valeur scientifique et horticole est importante ; en cinquante années de soins assidus il y rassembla de nombreuses espèces d'arbres et d'arbustes. Il décède le {{date|5 janvier [[1918]]}} à Angers, sa ville natale<ref name="bnf-notice" />{{,}}<ref name="lgermain-1941" />. | ||
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