Alloué
En Anjou
- alloué
Mot
Nom commun.
En Anjou, alloué désigne un homme loué, travaillant à la journée.
En Maine-et-Loire au XIXe siècle : « Alloué, nom donné soit au journalier qui s'engage à travailler un certain nombre de jours par semaine ou par mois, durant l'année entière, soit à celui qui paie par des journées de service la location d'un objet quelconque. » (A.-É. Robert et E. Gasté, Usages ruraux)
En Français, alloué
- qui a été accordé, attribué ;
- autrefois, nom du second des juges dans certaines juridictions ;
- compagnon ayant fini son apprentissage et qui s'engage à servir encore quelque temps.
Notes
- Voir aussi denier-à-dieu, gobeux, perreyeux.
- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, dans Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, Lachèse et Dolbeau, t. XXXVI, 1881, p. 218
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 1er p. 30
- Anatole-Édouard Robert et Eugène Gasté, Dictionnaire des usages ruraux et urbains de Maine-et-Loire, E. Barassé imprimeur-libraire, 1872, p. 4
- Jean-Baptiste de La Curne de Sainte-Palaye, Dictionnaire historique de l'ancien langage françois, ou Glossaire de la langue françoise depuis son origine jusqu'au siècle de Louis XIV, t. 1er, L. Favre, 1875, p. 354
- Le Dictionnaire de l'Académie française, cinquième édition, t. 1, 1798 (alloué, alloue)
- Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, t. 1, 1873 (alloué)
- Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), alloué, 2012