Foleyer
 En patois angevin
- foleyer
 
Étymologie
De fol (ancien français, du latin follus), avec le suffixe -éier (folier, foloyer).
Mot
Verbe.
En Anjou, foleyer désigne devenir fou, perdre la boussole. On trouve les orthographes folayer, foleyer, folleyer, foleier, foleiller.
Exemples :
- Je vais finir par foleyer avec cette histoire !
 - Reprends toi, arrêtes de foleyer, tu vois bien qu'il n'y a pas de fantôme.
 
Citation
« Y a d’qué, ben sûr, foleyer dans leû ville : 
ça n’est point sain de vivre à la vapeur : 
auprès d’la Terre on est ben pûs tranquille. » (Leclerc, Rimiaux d'Anjou)
« La Louis’ a’ folleill’ quand Léon roussine à la société. Pendant tout c’ temps i’ l’emmard’ pas. » (Fournier, Mots d'Galarne)
 Notes
- Voir aussi vezon, malcommode, point baisant.
 - René de La Perraudière, Le langage à Lué, dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, Cinquième série - Tome VII, Germain & G. Grassin impr.-édit., 1904, p. 143
 - Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 1, p. 397
 - Anatole-Joseph Verrier, Défense et illustration du patois angevin, dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts (Angers), Ed. de l'Ouest, 1912, p. 319
 - Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel, 1926, p. 65 (lire)
 - Dominique Fournier, Mots d'Galarne : dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui, Cheminements éditions, 1998, p. 22 et 113