Berlauderies
 En patois angevin
- berlauderies
 
Mot
Nom commun, féminin, s'emploie le plus souvent au pluriel.
En Anjou, berlauderies (berlaud'ries) désigne
- bagatelle, babiole, colifichet ;
 - farce un peu grosse, plaisanterie ;
 - petits travaux sans importance ;
 - balivernes, propos légers, niaiseries.
 
Terme que l'on retrouve également en Bretagne et dans la Sarthe.
Citation
« Mais nos feill’ de ferm’ qu’ont point l’temps, à passer à ces berlaud’ries, a veul’ quant’ meime en faire autant. » (M. Leclerc)
« Les berlaud’ries, les boûn’s histoéres. » (É. Joulain)
 Notes
- Voir aussi rigourdaine, raconteries, vantance, crére.
 - Charles Ménière, Dictionnaire étymologique comparé avec différents dialectes, Lachèse et Dolbeau (Angers), 1880, p. 244
 - Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 1, p. 91
 - Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 15
 - Dominique Fournier, Mots d'Galarne - Dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1998, p. 33
 - Jean Chauvigné, Ma galiote Marie, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1994, p. 348
 
- H. Coulabin, Dictionnaire des locutions populaires du bon pays de Rennes-en-Bretagne, Hyacinthe Cailliere, 1891, p. 35
 - René Langlais, Les Berlauderies du maître Padois, 1985