Runche
En Anjou
- runche
Mot
Nom commun, féminin singulier.
En Anjou, runche pour ruche.
Dans le glossaire de Verrier et Onillon : « Runche (Sa., By.), s. f. — Ruche. Doubl. du mot fr. et de Reuche, Rinche. || Hist. — « Transaction intervenue entre l'abbé de Saint-Georges et Raynaud de Semur « super pratis, exemplis, villicatione, secretaria, truncis apum, emendis, forestis in quadem parte valeie que vocatur Les Estrépiez. » (1239, — Inv. Arch., S. H. 206, 1, h.) || N. — Voilà une citation des plus importantes ; elle donne lieu de croire que la forme Saint-Augustinoise Runche, qui mène au Montjeannais Reuche, et au fr. Ruche, dérive du lat. Truncus. Ainsi le fr. Tronc, le pat. Trou et Troince, avec les vocables ci-dessus, seraient des doublets les uns des autres. — Sous toutes réserves. — Il n'est pas jusqu'à la Tronche des soupirants de « la Veuve » que l'on ne puisse mettre dans le même panier. (R. O.) »
Notes
- Voir aussi jouc, cabourne, bête-d'enfar.
- René de La Perraudière, Le langage à Lué, dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, Cinquième série - Tome VII, Germain & G. Grassin impr.-édit. (Angers), 1904, p. 151
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 227