Astheûre
En Anjou
- astheûre, à c’t’heûre
Locution
Locution syncopée.
En Anjou, astheûre (ou à c’t’heûre) pour à cette heure, maintenant, actuellement.
On trouve plusieurs formes : à c’t’heûre, ast’heure ou astheûre. Également utilisé dans d'autres régions comme en Touraine, en Bretagne ou en Argonne, ainsi qu'en Belgique (Wallonie) sous la forme à c’t’heûre, et au Canada (Québec) sous la forme astheure.
Citation
« Bon ! vlà côr ein’ panne, astheûre ? ça va dev’ni emmardant ! » (É. Joulain)
Notes
- Voir aussi le mot harsoir.
- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, Lachèse et Dolbeau,1880, p. 209 (a c-t-heure) et p. 228 (astheure)
- A.-J. Verrier et R. Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 1er, p. 14 (a c-t-heure), p. 54 (assheure) et p. 55 (astheure)
- Dominique Fournier, Mots d'Galarne, Cheminements éditions, 1998, p. 18 (astheûre, à c't'heûre, ast'heure)
- René Coursault, Contes naïfs et nouvelles facétieuses - Le parler tourangeau, Maisonneuve & Larose, 1990, p. 108 (à c't'heûre)
- Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo, Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo, 1903, p. 58 (à c't'heûre)
- Louis Lallement, Contes rustiques et folk-lore de l'Argonne, A. Robat, 1913 (à c't'heûre)
- J.-G. Carmanne, Bulletin de la Société liégeoise de littérature wallonne, volume 5, 1862, p. 90 (à c't'heûre)
- Administration canadienne de l'immigration, Pour nos cousins de France en visite au Québec, document de 1967 (astheure)