Sous-ventrière
En Anjou
- sous-ventrière
Mot
Nom commun.
En français, sous-ventrière, grande sangle qu'on passe sous le ventre d'un cheval attelé (attelage, harnachement du cheval). S'emploie aussi dans le langage populaire au sens de ceinture.
En Anjou, s'emploie pour estomac, gros ventre (s'en faire péter la bedaine, ou la sous-ventrière, la bousine) : « I s'est empiffrè à s'en faire péter la sous-ventrière. » (Il a énormément mangé.)
Notes
- Voir aussi pouline, beille, embedouflé, truter.
- Témoignage, Jeduno (s'en faire péter la sous-ventrière), se dit dans le Noyantais et le sud de la Sarthe.
- A. Beaujean, Dictionnaire de la langue française abrégé du dictionnaire de É. Littré, cinquième édition, Libr. Hachette et Cie (Paris), 1881, p. 1257
- Dictionnaire de l'Académie française, Huitième édition, 1932-1935 (courroie attachée par ses deux extrémités aux deux limons d'une charrette et qui passe sous le ventre du cheval)
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 516 et 106