Pouillé
En Anjou
- pouillé
Mot
Forme de verbe, participe passé du verbe pouiller.
En Anjou, pouillé pour habillé.
Exemples :
- « De c’t’affaire, tout le monde avait pouillé son plus beau fait, et, de soir, j’avons eune fameuse pension, un vrai bon nourrit, ren que du fait ben gouleyant. » (Verrier et Onillon, Discours)
- « Les pompiers, qu’avaient mis leûs casques, i’s suaient tellement, pouillés qu’i’s sont, qu’i’s nageaient dans l’ fond d’ leûs can’çons. » (É. Joulain, Rimiaux du Grand Soulé)
Notes
- Voir aussi s'attifer, anquiller, urbibrie.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 310 (et p. 374)
- Émile Joulain, Ein beau bié (avril 1952), dans Rimiaux, Éditions du Petit Pavé (Saint-Jean-des-Mauvrets), 2009, p. 53
- Dominique Fournier, Mots d'galarne : Dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1998, p. 135