Preune
En Anjou
- preune
Mot
Nom commun, féminin singulier, preunes au pluriel.
En Anjou, preune est utilisé pour prune, le fruit comestible du prunier. Dans l'Angevin, le e est ajouté dans preune (prune) et leune (lune).
Proverbe : « On envoie toujours les pus fous aux preunes. » (Verrier et Onillon, Proverbes)
Mot que l'on trouve aussi dans d'autres régions, comme en Normandie ou le Centre de la France.
Notes
- Voir aussi castille, nousillard, guigne, poérier, etc.
- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, dans Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, tome XXXVI, Lachèse et Dolbeau (Angers), 1881, p. 202 et 204 (observations sur la prononciation des voyelles)
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 152 et 508
- Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 16 (déf. rimiaux)
- Gui Barôzai (pseud. de Bernard de La Monnoye), Noei borguignon, quatrième édition, ché Abran Lyron de Modene (Ai Dioni), 1720, p. 341 (preune)
- Édouard Le Héricher, Histoire et glossaire du Normand : De l'anglais et de la langue francaise d'après la méthode historique, naturelle et étymologique, tome 3e, Aubry (Paris), 1862, p. 561 (preune)
- Hippolyte-François Jaubert, Glossaire du centre de la France, libr. Napoléon Chaix et Cie (Paris), 1864, p. 211 (preune, preugne)
- Achille Delboulle, Glossaire de la vallée d'Yères : Pour servir à l'intelligence du dialecte Haut-Normand, impr. J. Brenier (Havre), 1876, p. 269 (preune, reçevoir une preune, attraper un mauvais coup)
- Pierre Roumégous, Guy Latry, Micheline Roumégous, Leutres à l'Henri : Chroniques politiques gasconnes du Travailleur landais (1936-1948), Presses universitaires de Bordeaux (Pessac), 2014, p. 86, 114, 200, 202 (preune)