Queuquefois
En Anjou
- queuquefois
Mot
Adverbe. Composé de queuque et de fois. Se prononce parfois quéquefois.
En Anjou, queuquefois (queuque fois, queuqu'fois, u pour l)
- quelquefois, parfois, à certains moments ;
- toutefois, cependant (ex. si queuquefois il voulait).
Exemple : « S’y faut n’en craire c’ qu’on raconte, les piboyeux qui rent’ chez eux, les soérs ed noc’, par les ch’mins creux, big’ queuqu’fois pus d’umiaux que d’ feilles ! » (M. Leclerc, Rimiaux d'Anjou)
Également, queuquefois que pour si toutefois, si par hasard (ex. faut que j’aille à sa redevance, queuquefois qu’alle arriverait).
Notes
- Voir aussi foés, jamés, queuquepart, pasqu'ein.
Parler angevin
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 165
- Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 84 (def. rimiau)
Autres régionalismes
- Cahier des plaintes et doléances des dames de la halle et des marchés de Paris, rédigé au grand salon des Porcherons pour être présenté à messieux les États-Généraux, 1789, p. 20
- Jean-Baptiste-Charles Vial, Une faute par amour, comédie en un acte et en prose, chez la citoyenne Toubon, 1795, p. 7
- François Guillaume Ducray-Duminil, Les soirées de la chaumière, ou les leçons du vieux Père, tome 6, Berlin-Leprieur libraire, 1826, p. 41
- Hippolyte-François Jaubert, Glossaire du Centre de la France, Second volume, Librairie centrale de Napoléon Chaix et Cie (Paris), 1856, p. 143