« Venir » : différence entre les versions
(aussi) |
(précision) |
||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
Formes du verbe ''venir''. | Formes du verbe ''venir''. | ||
En Anjou, ''venir'' est utilisé pour | En Anjou, ''venir'' (ou ''v'nir'', ''vnir'') est utilisé pour | ||
* pousser, profiter, se développer (ex. ceté poupon-là, il veint comme pâte en [[huge]]) ; | * pousser, profiter, se développer (ex. ceté poupon-là, il veint comme pâte en [[huge]]) ; | ||
* être profitable, avantageux (''venir à la main'', ex. quand le beurre vaut 25 sous ça quemence à venir à la main) ; | * être profitable, avantageux (''venir à la main'', ex. quand le beurre vaut 25 sous ça quemence à venir à la main) ; |
Dernière version du 17 avril 2025 à 17:10
En Anjou
- venir
Mot
Formes du verbe venir.
En Anjou, venir (ou v'nir, vnir) est utilisé pour
- pousser, profiter, se développer (ex. ceté poupon-là, il veint comme pâte en huge) ;
- être profitable, avantageux (venir à la main, ex. quand le beurre vaut 25 sous ça quemence à venir à la main) ;
- tourner en, se transformer en (venir en) ;
- la semaine prochaine, la semaine qui vient (angevinisme).
Conjugaison fréquente : je veins, tu veins, il veint, ils venont ou ils vennent ; je venis ; je veindrai, veinrai ; je viendrais, veinrais ; que je venne, que je veigne ; que je venisse ; veins ; veingu, veindu.
Proverbe : « Prenons courage, la peine nous veint. » (Verrier et Onillon, Proverbes)
Notes
- Voir aussi veindra, avoir, être.
- Charles Ménière, Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes, dans Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire, Lachèse et Dolbeau (Angers), t. XXXVI, 1881, p. 551 (venir, semaine qui vient)
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 2, p. 314 (et p. 507)