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* Se dit à Rochefort ({{mot de Leclerc}}). | * Se dit à Rochefort ({{mot de Leclerc}}). | ||
* Jean Renard, ''En Anjou, quand 4 liards valaient un sou'', Cheminements, 1997, p. 313 | * Janine Brouard, Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou, ''Les Vignerons en Anjou dans la première moitié du XXe siècle'', L'Harmattan, 1990 (bossée, bosselée) | ||
* Pas de mention dans le ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'' de A.-J. Verrier et R. Onillon (1908, t. 1), ni dans le ''Glossaire angevin | * Jean Renard, ''En Anjou, quand 4 liards valaient un sou'', Cheminements, 1997, p. 313 (boisselée, prononcée bosselée) | ||
* Pas de mention dans le ''Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou'' de A.-J. Verrier et R. Onillon (1908, t. 1), ni dans le ''Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes'' de C. Ménière (1880). | |||
{{CC-BY-ND témoignage}} | |||
Version du 12 juin 2020 à 18:12
En patois angevin
- bosselée
Mot
Nom commun, féminin singulier.
Correspond à une ancienne unité de surface de 0,66 hectare en vallée de Rochefort ; surface ensemençable (ensemencer) par un boisseau de blé. Cette contenance varie d'un lieu à l'autre.
Exemple : « Le parc fait une bosselée et demi, plus le pré derrière qui fait un hectare, ça fait... Ah ben, non, je n’arrive pas à calculer... »
Notes
- Sur le même sujet : corde (unité). Voir aussi emblayure, coben, cobé.
- Se dit à Rochefort (source).
- Janine Brouard, Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou, Les Vignerons en Anjou dans la première moitié du XXe siècle, L'Harmattan, 1990 (bossée, bosselée)
- Jean Renard, En Anjou, quand 4 liards valaient un sou, Cheminements, 1997, p. 313 (boisselée, prononcée bosselée)
- Pas de mention dans le Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou de A.-J. Verrier et R. Onillon (1908, t. 1), ni dans le Glossaire angevin étymologique comparé avec différents dialectes de C. Ménière (1880).