« Pain d'deux » : différence entre les versions
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* Thomas Cauvin, ''De l'administration municipale dans la province du Maine'', Monnoyer, 1825, p. 500 | * Thomas Cauvin, ''De l'administration municipale dans la province du Maine'', Monnoyer, 1825, p. 500 |
Version du 4 juillet 2020 à 04:41
En Anjou
- pain d'deux
Locution
Locution nominale, masculin singulier (un pain d'deux). Composé de pain et deux.
En Anjou, un pain de deux désignait un pain (boulangerie) de deux livres (1 kilogramme). Désignation que l'on rencontrait usuellement dans les campagnes.
On parlait autrefois en livres (unité équivalant à 500 grammes) : pain de six livres, pain de douze livres, etc.
Il était courant de demander la pesée, le boulanger mettant alors le pain sur la balance et complétait le poids demandé.
Notes
- Voir aussi calot, fouée, fouace.
- E. Barassé, Bulletin historique et monumental de l'Anjou, 1869, p. 219
- Thomas Cauvin, De l'administration municipale dans la province du Maine, Monnoyer, 1825, p. 500
- Steven Kaplan et Jean-Philippe de Tonnac, La France et son pain - Histoire d'une passion, Albin Michel, 2010
- Philippe Braud, Saint-Hilaire-du-bois, village d'Anjou - Chronique des années 50, Éditions L'Harmattan, 2012
- Louis-Alexandre Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, 1768, p. 110