« S'attifer » : différence entre les versions
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* Dominique Fournier, ''Mots d'galarne : dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1998, p. 135-136  | * Dominique Fournier, ''Mots d'galarne : dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui'', Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1998, p. 135-136  | ||
En français, ''attifer'', orner, parer. Il ne s' emploie guère que familièrement et en mauvaise part et surtout pronominalement. Elle attife ses enfants d'une manière ridicule. Elle a tort de s'attifer ainsi. (''Dictionnaire de l'Académie française'', 8{{e}} édition, Paris, 1932-1935)  | En français, ''attifer'', orner, parer. Il ne s'emploie guère que familièrement et en mauvaise part et surtout pronominalement. Elle attife ses enfants d'une manière ridicule. Elle a tort de s'attifer ainsi. (''Dictionnaire de l'Académie française'', 8{{e}} édition, Paris, 1932-1935)  | ||
Version du 1 octobre 2022 à 06:32
 En Anjou
- attifer (s')
 
Mot
Verbe, forme pronominale de attifer.
En Anjou, s'attifer pour s'habiller. Synonyme de anquiller, enquiller, pouiller.
Exemple : « Qu’on sue, qu’on travaille et qu’on peine par tous les temps, tous l’ long de la semaine, on n’apprend guère à s’attifer. » (M. Leclerc, Rimiaux d'Anjou)
Conjugaison
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 Indicatif présent 
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 Passé composé 
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 Imparfait 
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 Futur simple 
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Participe passé : attifé.
 Notes
- Voir aussi gilet', nocial, pigouille, urbibrie.
 - Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin (Angers), 1908, t. 1, p. 52
 - Marc Leclerc, Rimiaux d'Anjou - Sixième édition, Au bibliophile angevin André Bruel (Angers), 1926, p. 14
 - Dominique Fournier, Mots d'galarne : dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd'hui, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 1998, p. 135-136
 
En français, attifer, orner, parer. Il ne s'emploie guère que familièrement et en mauvaise part et surtout pronominalement. Elle attife ses enfants d'une manière ridicule. Elle a tort de s'attifer ainsi. (Dictionnaire de l'Académie française, 8e édition, Paris, 1932-1935)