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Rafle de 1942 : En juillet, des juifs de Maine-et-Loire sont arrêtés et emmenés | Rafle de 1942 : En juillet, des juifs de Maine-et-Loire sont arrêtés et emmenés dans les locaux réquisitionnés du Grand séminaire d'Angers, puis envoyés à Auschwitz le {{date|20 juillet 1942}}. Vingt-trois personnes sont immédiatement | ||
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'''Littérature''' : L'écrivain angevin [[Marc Leclerc]] édite ''Rimiaux d'Anjou, anciens et nouveaux''. | '''Littérature''' : L'écrivain angevin [[Marc Leclerc]] édite ''Rimiaux d'Anjou, anciens et nouveaux''. | ||
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Version du 6 octobre 2023 à 16:48
1942 en Maine-et-Loire
Occupation : Un centre régional de la police secrète allemande, la Gestapo, est installé à Angers en 1942.
Rafle de 1942 : En juillet, des juifs de Maine-et-Loire sont arrêtés et emmenés dans les locaux réquisitionnés du Grand séminaire d'Angers, puis envoyés à Auschwitz le 20 juillet 1942. Vingt-trois personnes sont immédiatement gazées. Peu en survivront[1],[2].
Littérature : L'écrivain angevin Marc Leclerc édite Rimiaux d'Anjou, anciens et nouveaux.
1942 en France
Seconde Guerre mondiale, conflit militaire de 1939 à 1945.
Les conseils généraux, suspendus en 1940, sont remplacés en 1942 par les conseils départementaux (loi du 7 août 1942). Les membres sont désignés par le gouvernement.
Après la conférence de Wannsee du 20 janvier 1942 à Berlin, les autorités allemandes commencent à préparer la déportation des Juifs de plusieurs pays d'Europe de l'Ouest. Un premier convoi quitte Compiègne le 27 mars en direction d'Auschwitz[3].
À compter du 7 juin, l'étoile jaune, dispositif de marquage imposé par l'Allemagne nazie aux Juifs, doit être portée en public, bien visible sur la poitrine, cousue de manière inamovible sur les vêtements[2],[3].
Les fonctionnaires allemands et la police française organisent des rafles dans toute la France tout au long de l'été 1942. Les 16 et 17 juillet, près de treize mille hommes, femmes et enfants, fichés comme juifs, sont arrêtés à Paris pour être emmenés par autobus au Vélodrome d'Hiver, situé dans le XVe arrondissement. Ils sont ensuite transférés dans des camps avant d'être déportés à Auschwitz-Birkenau. La plupart n'en reviendront pas. Cette opération massive restera dans les mémoires sous le nom de « rafle du Vél' d'Hiv' »[4],[5],[3],[6].
- ↑ Ouest-France, Rafle de 1942, à Angers : « Écoutons les témoins », 22 juillet 2012
- ↑ a et b Alain Jacobzone, Le convoi n° 8 : Destination Auschwitz, dans Regards, publication de la ville d'Angers, mars 2021
- ↑ a b et c La rafle du Vél' d'Hiv', Holocaust Encyclopedia, février 2019
- ↑ Denis Peschanski, Rafle du Vél' d'Hiv', Encyclopædia Universalis, 2010-2022
- ↑ rafle du Vél' d'Hiv (16-17 juillet 1942), Encyclopédie Larousse (Société des éditions Larousse), 2013-2022
- ↑ Clara Bachmeyer, Laurent Joly, La rafle du Vel d’Hiv, Lectures - Les comptes rendus (ENS de Lyon), 5 octobre 2022
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