1943

De Wiki-Anjou


1943 en Maine-et-Loire

Ça c'est passé en Maine-et-Loire
Année 1943 (XXe siècle)



1943 en Maine-et-Loire

Occupation : La Kriegsmarine, marine de guerre allemande, s'installe en 1943 dans la banlieue d'Angers, au château de Pignerolle de Saint-Barthélemy-d'Anjou. L'amiral Karl Dönitz se rendra au château à plusieurs reprises pour superviser les opérations des sous-marins allemands[1].

La résistance s'est organisée, comme par exemple avec Jeanne et Michel Canonne qui ont rejoints en 1943 le réseau de cheminots Résistance-Fer, un mouvement de résistance à l'occupation nazie principalement composé de cheminots. Le couple sera arrêté en juin 1944[2],[3].

Arrestations : Six enseignantes du lycée Joachim-du-Bellay d'Angers sont arrêtées en 1943, puis envoyées au camp de Ravensbrück où elles arriveront le 1er avril[4].

Quatre élèves maîtres instituteurs sont arrêtés le 4 juin 1943 : René Boissard, qui mourra sous la torture à la prison d'Angers en octobre, Adrien Tigeot, qui mourra fusillé à Belle-Beille en décembre, Briant, qui sera déporté en Sibérie et fusillé en mars 1944, Duveau, qui sera déporté en Allemagne au camp de Buchenwald[5].

Administration préfectorale : Charles Donati est nommé préfet de Maine-et-Loire et de la région d'Angers le 1er août 1943, et Michel Sassier, préfet délégué le 15 septembre 1943[6].

1943 en France

Seconde Guerre mondiale, conflit militaire de 1939 à 1945. Le régime de Vichy assure le gouvernement de la France du 10 juillet 1940 au 9 août 1944, avec à sa tête Pierre Laval.

À partir de 1943, le Conseil national de la Résistance (CNR) assure en France et dans la clandestinité la coordination des organisations opposées à Vichy entrées en résistance. Sa première réunion a lieu à Paris le 27 mai 1943 sous la présidence de Jean Moulin. Durant celle-ci, le conseil se prononce en faveur d'une direction politique confiée au général de Gaulle[7],[8].

Le Comité français de libération nationale (CFLN), issu les 3 juin 1943 du Comité national français de Londres, dirigé par le général de Gaulle, et le Commandement en chef français civil et militaire d'Alger, dirigé par le général Giraud, prépare la Libération[8].

Notes

  1. Ouest-France, Pignerolle, centre sensible pour sous-marins, 2 octobre 2017
  2. Lycée Henri Bergson, 5 femmes angevines en Résistance, dans la série S'engager pour libérer la France (2018), 21 mars 2018
  3. Le Courrier de l'Ouest, Blaison-Saint-Sulpice. Ils ont lutté contre les Nazis pendant la guerre, 24 août 2023 (d'après des documents du Sablier, société d'histoire de Blaison-Saint-Sulpice)
  4. Lycée Henri-Bergson d'Angers (Pauline Chambille, Lucie Haenel, Chloé Godin, Juliette Guémas et Clémentine Gac), Ravensbrück, un camp de concentration pour femmes, 19 mars 2015
  5. Le Monde (Yves Tréca-Durand), « C'était un lundi matin » : l'arrestation d'un instituteur résistant en 1943 racontée par ses anciens élèves, 15 octobre 2021
  6. Préfecture de Maine-et-Loire, Histoire de la préfecture et des préfets, 1 octobre 2012
  7. Armel Marin, C.N.R. (Conseil national de la Résistance), Encyclopædia Universalis, éd. Encyclopædia Universalis France, 2011-2021
  8. a et b Charles-Robert Ageron, Sid-Ahmed Souiah, Benjamin Stora et Pierre Vermeren, Comité français de libération nationale (C.F.L.N.), Encyclopædia Universalis, éd. Encyclopædia Universalis France, 2010-2021



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