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[[Catégorie:commune]]
{{Infobox commune
| image = <!-- blason ou logo -->
| territoire = [[Saumurois]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Saumur|arr. de Saumur]]
| canton = [[Canton de Doué-en-Anjou|cant. Doué-en-Anjou]]
| intercom = [[Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire|ca Saumur Val de Loire]]
| codes = 49009, 49260
| habitants = Les Antoignéen(ne)s
| siteweb =
| carte = [[File:Carte situation commune antoigne.png|300px|center|Situation dans le département]]
{{osm12|n=47.085|o=-0.111388888889}}
}}
 
'''Antoigné''' est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de [[Maine-et-Loire]] (49), au sud-est de [[Montreuil-Bellay]], en limite des départements des Deux-Sèvres et de la Vienne.
 
 
== Situation administrative ==
La commune angevine d'Antoigné est membre de la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire|Saumur-Val-de-Loire]], et se trouve dans le canton [[Canton de Doué-en-Anjou|de Doué-en-Anjou]] ([[Canton de Montreuil-Bellay|Montreuil-Bellay]] de 1793 à 2014<ref>École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Antoigné'', 2007</ref>) et l'arrondissement [[Arrondissement de Saumur|de Saumur]]<ref name="insee-gae">Insee, ''Géographie administrative et d'étude - Commune de Antoigné (49009)'', 2020</ref>.
 
Elle porte le code Insee 49009 et est associée au [[Codes postaux des communes de Maine-et-Loire|code postal]] 49260<ref name="lion1906" />. Les habitants se nomment Antoignéens, Antoignéennes. Sa population est de {{unité|414|habitants}} en 1999, 461 en 2006 et 460 en 2019<ref>[[Population de Maine-et-Loire]] ([[Population de Maine-et-Loire/1793|1793]], [[Population de Maine-et-Loire/1800|1800]], [[Population de Maine-et-Loire/1999|1999]], [[Population de Maine-et-Loire/2006|2006]], [[Population de Maine-et-Loire/2019|2019]])</ref>. La commune d'Antoigné appartient à la Zone d'emploi de Saumur et au bassin de vie de Doué-la-Fontaine<ref name="insee-gae" />.
 
Une ancienne commune de la Vienne, aujourd'hui intégrée à Châtellerault, porte aussi le nom de « Antoigné », ainsi qu'un lieu-dit à Sainte-Jamme-sur-Sarthe.
 
Mairie : 4 rue des écoles, 49260 Antoigné (tél. 02 41 50 90 06, courriel [mailto:mairie.antoigne.49@wanadoo.fr antoigne]).
 
== Histoire et patrimoine ==
Le domaine est mentionné au {{VIIIs}} sous le nom de ''[[Antoniacus|Antoniacus villa]]''. Il est donné par Charlemagne à Saint-Martin de Tours. La [[Glossaire#P|prévôté]] subsiste jusqu'à la Révolution<ref>Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), ''Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou'', {{t.|I}} (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), {{p.|174-175}}</ref>.
 
Éléments du patrimoine<ref>Ministère de la Culture, ''Base Mérimée (Antoigné)'', octobre 2012</ref> :
* Dolmen du Griffier (inscrit MH) au lieu-dit Entre Deux Routes ;
* Église Saint-Martin des {{XIIe}}, {{XIIIe}} et {{XIXs}}s, avec façade de style roman ;
* Manoir la Motte-Ferchaud ;
* Manoir d'Orbe ou d'Urbe, route de Linières, des {{XVIIe}} et {{XIXs}}s ;
* Puits du Mué, au lieu-dit Ambignon<ref>Le Courrier de l'Ouest, ''Antoigné. Le puits du Mué se refait une beauté'', 23 novembre 2022</ref>.
[[File:antoigne dolmen griffier 2011a.jpg|thumb|upright=0.8|alt=Photographie du dolmen du Griffier.]]
 
== Loisirs et culture ==
Présence d'une association sportive, l'Union sportive d'Antoigné<ref>Union sportive d'Antoigné, avril 2017</ref>.
 
== Espace et territoire ==
Commune la plus méridionale du Saumurois, Antoigné s'étend sur {{unité|17.87|km|2}} ({{unité|1787|hectares}}), son altitude varie de 36 à {{unité|74|mètres}}<ref>IGN, ''Répertoire géographique des communes (RGC)'', données 2014 ([[Altitude des communes de Maine-et-Loire|altitude]], [[Superficie des communes de Maine-et-Loire|superficie]])</ref> et son territoire se situe sur le plateau du Saumurois<ref>''Atlas des paysages de Maine et Loire'', voir [[Liste des unités paysagères de Maine-et-Loire|unités paysagères]].</ref>. La rivière de la Dive passe à l'Est de la commune<ref>IGN et BRGM, ''Géoportail (Antoigné 49)'', octobre 2012</ref>.
 
Cette commune rurale se trouve dans le périmètre du parc naturel [[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|Loire-Anjou-Touraine]], zone de préservation et de protection située entre Tours et Angers<ref>[[Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine|PNR Loire-Anjou-Touraine]], 2012</ref>.
 
Localités aux alentours : Pouançay ([[Départements limitrophes au Maine-et-Loire|Vienne]]) ({{unité|3.2|km}}), Berrie (86) ({{unité|3.7|km}}), Saint-Cyr-la-Lande ([[Départements limitrophes au Maine-et-Loire|Deux-Sèvres]]) ({{unité|4.3|km}}), Tourtenay (79) ({{unité|4.8|km}}), Saint-Léger-de-Montbrillais (86) ({{unité|5.3|km}}), [[Montreuil-Bellay]] (49) ({{unité|6.1|km}}), Ternay (86) ({{unité|6.5|km}}), Saint-Martin-de-Sanzay (79) ({{unité|6.6|km}}), Brion-près-Thouet (79) ({{unité|6.6|km}}) et Morton (86) ({{unité|7.3|km}})<ref name="lion1906">Lion1906 (Lionel Delvarre), ''Distances à partir de Antoigné (49)'', juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.
 
== Célestin Port (1874) ==
<!-- Reproduction du texte de Célestin Port. Ne peut être modifié. -->
Antoigné dans le [[dictionnaire Célestin Port]] de 1874<ref>Célestin Port, ''Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire'', t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 122-124</ref> :
 
{{citation|'''Antoigné''', arrond. de Saumur (24 kil.), commune
de Montreuil-Bellay (8 kil.), — à 59 kil.
d’Angers.— ''Intoniacus villa'', 791 (Hauréau, ''Gall.''
''Christ.'', Inst. p. 9) — ''Antoniacus villa'', 791
(Ib. d’après une autre copie), 829 (Ib., p. 28),
849 (D. Bouquet, t. VIII, p. 500), 920 (Hauréau,
Ib., p. 57), 926 (Besly, Comtes de Poitou,
p. 218. — ''Antonniacus'', 1062 (L. N. de St-Fl.,
ch. 196). — ''Amogneium'', 1267 (Arch. deM.-et-L.,
E 849). — ''Antognacus'', 1249 (Ibid.).— ''la ville''
''d’Anthoigné'', 1392, 1401, 1451 (Arch. de M.-et-L.,
E 821, — ''Villa de Anthoignaco'', 1409 (E 849).
— ''Antogny'', ''Antogné'', ''Anthoigné'', XVII-XVIII{{e}} s.
(Et.-C.).
 
La commune, placée à l’extrémité méridionale
du département, forme une pointe dans le département
des Deux-Sèvres, qui l’enserre au Sud, à
l’Est et à l’Ouest, le Nord borné par Montreuil-Bellay
et Méron (8 kil.).
 
Le bourg est à un kil. de la Dive, qui longe
du Sud au Nord la commune, vers l’Est, dans
toute son étendue. — À l’extrémité, vers l’Ouest,
traverse le ruisseau de la Losse. — En dehors,
passent, vers l’Est, la route départementale des
Ponts-de-Cé à Loudun (2 kil.) et, vers l’Ouest, la
route impériale de Bordeaux, à Rouen (2 kil),
qui se rencontrent à un kil. de Montreuil-Bellay.
 
En dépendent les villages de Coulon (1,500 m.),
gros village de 60 maisons, de Mué (1,500 m.),
gros village de 35 maisons, relié à l’église par un
chemin presque bâti, dit le Chemin-du-Bourg
(13 maisons), le village de Lernay (4 kil.), le hameau
des Charrières (6 maisons), les fermes du
Moulin et de la Pivoiterie.
 
Superficie : 1,764 hect., dont 270 en vignes et
1 hect. 59 en bois ; — vastes plaines, surtout vers
Panreux. — Les vins blancs du pays sont renommés,
notamment ceux de la Grandemaison ;
« — On exploitait autrefois la tourbe sur les
bords de la Dive. — Le partage des marais de
l’Anglée ou l’Onglée, autorisé par ordonnance du
26 janvier 1836, a été effectué le 20 avril suivant
entre les communes d’Antoigné et de Saint-Cyr-la-Lande.
Ils comprenaient 21 hect. 21 ares, dont
11 hect. 61 ares ont été attribués à Antoigné.
Populution : En 1720-1726, 94 feux, 246 hab.
— En 1782, 300 communiants. — En 1788,
99 feux. — En 1790, 390 hab. — En 1826,
595 hab. — En 1831, 542 hab. — En 1841,
600 hab. — En 1851, 644 hab. — En 1856, 627 h.
— En 1861, 637 hab. — En 1866, 650 hab., dont
201 hab. au bourg (69 maisons).
 
Bureau de poste et perception de Montreuil-lBellay.
 
Assemblée, le premier dimanche de juillet.
 
Mairie et Ecole, installées pauvrement dans
un grand logis délabré, en attendant mieux sans
doute.
 
Au bas du bourg, et dominant une petite plaine
qui penche vers l’Est, tandis que vers Sud le sol
monte couvert de vignes et de maisons, s’élève
l’église (succursale, 26 décembre 1804), dédiée
à saint Martin de Tours. C’est un curieux édifice
à signaler aux archéologues. La porte comprend
trois arcatures romanes, dont deux composées de
claveaux chargés alternativement de fleurons, de
pommes de pin ou de carrés de damier, la troisième
extérieure de pointes de diamant, toutes
trois se continuant sur des bases plates à plinthes
autrefois ornementées. Sur le plein du mur supérieur
se dressent deux petits contreforts plats
dont le chevet encadre une étroite fenêtre à moulures
romanes. De chaque côté de la baie, deux
petits cadres, dont un seul reste, figurant un lion,
continuaient la décoration supérieure. Au-dessous,
règne une corniche ornée de 11 modillons sculptés,
dont chaque intervalle est rempli par une figure
en saillie, représentant, autant qu’on y peut voir,
un cheval sellé, un cerf, un animal renversé, un
chien à poil raz, un homme couché, en tout dix
cadres qui, avec les deux qui bordaient la fenêtre,
peuvent avoir complété les douze signes d’un
zodiaque de fantaisie. Sur cette base, soutenue
par deux hauts contreforts terminés en retraits, repose
le fronton à pignon triangulaire en petit
appareil réticulé, dont chaque losange est noyé
à demi dans le ciment. — À l’intérieur (20 m. 70
sur 7 m. 70), la nef, nue et vide, se compose de
deux parties distinctes, que sépare un vide de
quelques centimètres, entre deux arcades ogivales,
dont l’une montre son mur coupé droit
sans pierre d’attente. C’est un carré long sans
voûte, éclairé par quatre fenêtres plein cintre,
plus étroites vers Nord-Est. Le carré du transept,
qui porte le clocher, recourbe sa voûte en coupole
sur quatre piliers ronds, gros et courts,
l’un orné de deux bandes plates qui se terminent
en volutes, l’autre, vis-à-vis, couvert de palmes ;
les doux, vers le chœur, d’un travail plus orné,
l’un découpé comme une couronne en pointes
multiples, l’autre enguirlandé de feuillage dont
le crochet s’arrondit en un lourd billon pendant.
Au-dessous, la bête fantastique à deux corps. —
Le chœur est voûté en croisée d’ogive et doit être
d’un demi siècle plus moderne que le transept et
la façade qui paraissent du commencement du
XIII{{e}} siècle. — Au fond un tableau du XVII{{e}} siècle
représente saint Martin coupant son manteau.
Un autre tableau du XVIII{{e}} siècle, sainte Némoise.
La sainte Table est un meuble en bois de
forme grossière.
 
En dehors, à gauche de la porte principale
gisent les anciens fonts baptismaux, bloc
énorme de granit, dont le centre évasé est percé
d'un trou. — Plus loin, vers Sud, une très belle
tombe, sans couvercle, où la forme du corps est
creusée dans la pierre (XIV{{e}} s.).
Le presbytère, vendu nationalement le 18 messidor
an IV, était remplacé par une maison à
louage. Une ordonnance du 12 juillet 1837 autorisa
la vente d’une partie des communs pour
l'achat d’une cure, qui ne fut pas réalisé jusqu'en
1851 où un emprunt spécial fut autorisé
par ordonnance du 4 novembre. La sacristie a
été agrandie en 1855.
 
Un dolmen existe sur la hauteur, à quelque
distance de Coulon, à droite sur le chemin de
Montreuil-Bellay. On n’a pas signalé d’autres
traces celtiques ou romaines, quoique le vieux
chemin venant de Saint-Just dut, vers le bourg,
se rapprocher au plus près de la Dive. Le nom
seul de la paroisse indique un ancien domaine
d'un personnage Gallo-Romain dont les diplômes
royaux du VIII{{e}} siècle attestent l’importance. La
villa dépendait du Poitou (''in pago Pictavo'', 791)
et du district de Thouars (''in pago Thoarcensi'',
926) et comprenait dès le VIII{{e}} siècle, entre autres
riches dépendances, Bron près Saint-Just, Arçay,
près Loudun, et Coulon. Charlemagne en
fit don à l'abbaye de Saint-Martin de Tours,
dont l’abbé ltier, en 791, l’attribua comme dotation
à l’abbaye de Corméry, qu’il venait de fonder,
don confirmé par Louis le Débonnaire en 820
et Pépin d’Aquitaine en 829. Mais en 848 le
comte Vivien, abbé de Saint-Martin, reprit le domaine
et le rendit de nouveau à ses moines pour
fournir spécialement aux frais de leur vestiaire.
Un diplôme de Charles le Chauve confirma l’année
suivante cette attribution, de même un autre de
Charles le Simple en 920 ; mais cette année même
le vicomte Savary mit la main sur la terre et il
fallut que le comte Ebolus intervint en 926 pour
la faire restituer aux moines. Le Chapitre l’administrait
par un chanoine qui portait le titre de
prévôt et qui relevait féodalement le bénéfice de
la baronnie de Montreuil-Bellay. La haute justice,
par ses transactions de 1263 et de 1393, fut reconnue
appartenir au suzerain ; mais la moyenne
et basse justice resta du domaine de la prévôté.
Un officier, du titre de maire, tirait revenu des
droits secondaires et avait par privilège la présentation
des officiers de la châtellenie Un d’eux,
le traitier, tenait la recette générale des dîmes,
inspectait les domaines, remplaçait le prévôt absent
et faisait avec le maire l’office de sergent ou
d’huissier féodal. Outre la seigneurie d’Antoigné
d’un rapport de 5,800 liv., le bénéfice comprenait
les seigneuries de Bron et Mollay (V. ces noms).
Toutes les dîmes, tant anciennes que novales,
appartenaient au Chapitre, moyennant une rente
de 350 livres qu’il assura au curé (7 juillet 1742)
en exemptant de toute dîme les biens de la cure.
Le curé siégeait dans l’église, à droite sous le
clocher, son vicaire à gauche ; le seigneur de la
paroisse avait son banc, dans l’angle gauche, à
l’entrée du chœur.
 
Sont prévôts, en 1636, Roger de Kanigan,
abbé de Notre-Dame de Pornic ; — Lecourt,
1734 ; — Corenfin Morain, 1763-1790.
 
La cure était de l’évêché de Poitiers, de l’archiprêtré
de Thouars, à la présentation de l’évêque
de Poitiers, à la nomination du prévôt, dignitaire
du chapitre de Saint-Martin de Tours.
 
Sont curés : Gacian Desbordes, 1546, 1555.
— René Natault, 1571. — Mathieu Goizet, 1597,
1637. — Jacques Roulet, 1667-† 2 novembre
1673. — Philippe Blanchard, 27 mars
1673, 1691. — Jean-Charles Barat, 1719, 1728.
— Louis-François Briant, 1734-août 1763. Il
signe encore quelque temps : ancien curé. —
Louis-Joseph Drouyneau, prieur de Notre-Dame
d’Angelard et vicaire, 1{{er}} octobre, 1763-† 12 juin
1771, âgé de 36 ans. — Louis-Bextrand Lelivec de
Lanporan, 10 septembre 1771 jusqu’en 1793. Il
devint alors officier public. — Pendant la seconde
moitié du XVIII{{e}} siècle, le curé se fait souvent assister
par des Augustins du couvent de Montreuil-Bellay.
 
La paroisse dépendait, au XVIII{{e}} siècle, de la
Généralité de Tours, du Grenier à sel de Saumur,
de la Subdélégation de Montreuil-Bellay,
du District de Montreuil-Bellay (1788), de Saumur
(1770). Il y résidait une brigade de gabelle
à cheval de quatre employés dont la paroisse dénonçait
les pillages en les accusant d’envoyer la
nuit leurs chevaux dans les ensemencés. — La
Dive séparait la paroisse du Loudunois. — Les
moulins dits d’Antoigné avaient été acquis en
1391 de Jean de Fonteneux par le seigneur de
Montreuil-Bellay, qui les arrentait avec les marais
et les droits de pêche. — La canalisation, commencée
en 1785, créa des prairies qui autrement
restaient perdues d’eau. Le sol excellent d’ailleurs
restait sans culture, faute de bras. Avant la Révolution
la moitié des habitants mendiaient ; les
propriétaires n’y résidaient point et les journaliers
restaient tout l’hiver sans ouvrage. Les vins, richesse
du pays, s’y perdaient sans valeur, ne
pouvant s’exporter par les chemins affreux.
 
Maires : Joseph Guillon, 1790. — Leroy,
1792. Il ne savait même signer. — Louis-Nicolas
Nau, 1{{er}} novembre 1792. — Augustin Autran,
8 août 1797. — Urbain Ecot, 11 septembre 1799.
— Louis Lemoine-Maudet, 15 septembre 1813.
— Urbain Ecot, 12 août 1815. — Nicolas-Louis
Nau, 5 octobre 1830. — Joseph Ecot, 9 septembre
1833. — Michel Monnereau, 15 juin
1836. — Louis Sorin, 5 avril 1848. — Toussaint
Ecot, 23 août 1848.
 
<small>Arch. de M.-et-L., C 117 et 193 ; E 821 ; G Prévôté de Saint-Martin de Toun et Cure d’Antoigné ; — Arch. de la Vienne, Série 6. — Arch. comm., Série E. — Arch. de l'Eveché, Note Mss. du curé Mollet ; — Nobilleau, ''La collégiale de Saint-Martin de Tours'', p. 113 ; — D. Bouquet, Hanréau, etc., ''ubi supra'' ; — Em. Mabille, ''La Pancarte Noire de Saint-Martin de Tours''.</small>
}}
 
== Notes ==
{{Références}}
: Les [[Antoniacus|formes anciennes]] du nom.
 
 
{{BasPage Communes}}
 
[[Catégorie:Commune|Antoigne]]
[[Catégorie:Saumurois|Antoigne]]

Dernière version du 3 janvier 2025 à 16:58

Antoigné
Département Maine-et-Loire
Territoire Saumurois
Arrondissement arr. de Saumur
Canton cant. Doué-en-Anjou
Intercommunalité ca Saumur Val de Loire
Code Insee, postal 49009, 49260
Habitants Les Antoignéen(ne)s
Données locales altitudes, coordonnées, populations, superficies
Situation dans le département

Situer sur OpenStreetmap

Antoigné est une commune de l'ouest de la France qui se situe dans le département de Maine-et-Loire (49), au sud-est de Montreuil-Bellay, en limite des départements des Deux-Sèvres et de la Vienne.


Situation administrative

La commune angevine d'Antoigné est membre de la communauté d'agglomération Saumur-Val-de-Loire, et se trouve dans le canton de Doué-en-Anjou (Montreuil-Bellay de 1793 à 2014[1]) et l'arrondissement de Saumur[2].

Elle porte le code Insee 49009 et est associée au code postal 49260[3]. Les habitants se nomment Antoignéens, Antoignéennes. Sa population est de 414 habitants en 1999, 461 en 2006 et 460 en 2019[4]. La commune d'Antoigné appartient à la Zone d'emploi de Saumur et au bassin de vie de Doué-la-Fontaine[2].

Une ancienne commune de la Vienne, aujourd'hui intégrée à Châtellerault, porte aussi le nom de « Antoigné », ainsi qu'un lieu-dit à Sainte-Jamme-sur-Sarthe.

Mairie : 4 rue des écoles, 49260 Antoigné (tél. 02 41 50 90 06, courriel antoigne).

Histoire et patrimoine

Le domaine est mentionné au VIIIe siècle sous le nom de Antoniacus villa. Il est donné par Charlemagne à Saint-Martin de Tours. La prévôté subsiste jusqu'à la Révolution[5].

Éléments du patrimoine[6] :

  • Dolmen du Griffier (inscrit MH) au lieu-dit Entre Deux Routes ;
  • Église Saint-Martin des XIIe, XIIIe et XIXe siècles, avec façade de style roman ;
  • Manoir la Motte-Ferchaud ;
  • Manoir d'Orbe ou d'Urbe, route de Linières, des XVIIe et XIXe siècles ;
  • Puits du Mué, au lieu-dit Ambignon[7].

Loisirs et culture

Présence d'une association sportive, l'Union sportive d'Antoigné[8].

Espace et territoire

Commune la plus méridionale du Saumurois, Antoigné s'étend sur 17,87 km2 (1 787 hectares), son altitude varie de 36 à 74 mètres[9] et son territoire se situe sur le plateau du Saumurois[10]. La rivière de la Dive passe à l'Est de la commune[11].

Cette commune rurale se trouve dans le périmètre du parc naturel Loire-Anjou-Touraine, zone de préservation et de protection située entre Tours et Angers[12].

Localités aux alentours : Pouançay (Vienne) (3,2 km), Berrie (86) (3,7 km), Saint-Cyr-la-Lande (Deux-Sèvres) (4,3 km), Tourtenay (79) (4,8 km), Saint-Léger-de-Montbrillais (86) (5,3 km), Montreuil-Bellay (49) (6,1 km), Ternay (86) (6,5 km), Saint-Martin-de-Sanzay (79) (6,6 km), Brion-près-Thouet (79) (6,6 km) et Morton (86) (7,3 km)[3].

Célestin Port (1874)

Antoigné dans le dictionnaire Célestin Port de 1874[13] :

« Antoigné, arrond. de Saumur (24 kil.), commune de Montreuil-Bellay (8 kil.), — à 59 kil. d’Angers.— Intoniacus villa, 791 (Hauréau, Gall. Christ., Inst. p. 9) — Antoniacus villa, 791 (Ib. d’après une autre copie), 829 (Ib., p. 28), 849 (D. Bouquet, t. VIII, p. 500), 920 (Hauréau, Ib., p. 57), 926 (Besly, Comtes de Poitou, p. 218. — Antonniacus, 1062 (L. N. de St-Fl., ch. 196). — Amogneium, 1267 (Arch. deM.-et-L., E 849). — Antognacus, 1249 (Ibid.).— la ville d’Anthoigné, 1392, 1401, 1451 (Arch. de M.-et-L., E 821, — Villa de Anthoignaco, 1409 (E 849). — Antogny, Antogné, Anthoigné, XVII-XVIIIe s. (Et.-C.).

La commune, placée à l’extrémité méridionale du département, forme une pointe dans le département des Deux-Sèvres, qui l’enserre au Sud, à l’Est et à l’Ouest, le Nord borné par Montreuil-Bellay et Méron (8 kil.).

Le bourg est à un kil. de la Dive, qui longe du Sud au Nord la commune, vers l’Est, dans toute son étendue. — À l’extrémité, vers l’Ouest, traverse le ruisseau de la Losse. — En dehors, passent, vers l’Est, la route départementale des Ponts-de-Cé à Loudun (2 kil.) et, vers l’Ouest, la route impériale de Bordeaux, à Rouen (2 kil), qui se rencontrent à un kil. de Montreuil-Bellay.

En dépendent les villages de Coulon (1,500 m.), gros village de 60 maisons, de Mué (1,500 m.), gros village de 35 maisons, relié à l’église par un chemin presque bâti, dit le Chemin-du-Bourg (13 maisons), le village de Lernay (4 kil.), le hameau des Charrières (6 maisons), les fermes du Moulin et de la Pivoiterie.

Superficie : 1,764 hect., dont 270 en vignes et 1 hect. 59 en bois ; — vastes plaines, surtout vers Panreux. — Les vins blancs du pays sont renommés, notamment ceux de la Grandemaison ; « — On exploitait autrefois la tourbe sur les bords de la Dive. — Le partage des marais de l’Anglée ou l’Onglée, autorisé par ordonnance du 26 janvier 1836, a été effectué le 20 avril suivant entre les communes d’Antoigné et de Saint-Cyr-la-Lande. Ils comprenaient 21 hect. 21 ares, dont 11 hect. 61 ares ont été attribués à Antoigné. Populution : En 1720-1726, 94 feux, 246 hab. — En 1782, 300 communiants. — En 1788, 99 feux. — En 1790, 390 hab. — En 1826, 595 hab. — En 1831, 542 hab. — En 1841, 600 hab. — En 1851, 644 hab. — En 1856, 627 h. — En 1861, 637 hab. — En 1866, 650 hab., dont 201 hab. au bourg (69 maisons).

Bureau de poste et perception de Montreuil-lBellay.

Assemblée, le premier dimanche de juillet.

Mairie et Ecole, installées pauvrement dans un grand logis délabré, en attendant mieux sans doute.

Au bas du bourg, et dominant une petite plaine qui penche vers l’Est, tandis que vers Sud le sol monte couvert de vignes et de maisons, s’élève l’église (succursale, 26 décembre 1804), dédiée à saint Martin de Tours. C’est un curieux édifice à signaler aux archéologues. La porte comprend trois arcatures romanes, dont deux composées de claveaux chargés alternativement de fleurons, de pommes de pin ou de carrés de damier, la troisième extérieure de pointes de diamant, toutes trois se continuant sur des bases plates à plinthes autrefois ornementées. Sur le plein du mur supérieur se dressent deux petits contreforts plats dont le chevet encadre une étroite fenêtre à moulures romanes. De chaque côté de la baie, deux petits cadres, dont un seul reste, figurant un lion, continuaient la décoration supérieure. Au-dessous, règne une corniche ornée de 11 modillons sculptés, dont chaque intervalle est rempli par une figure en saillie, représentant, autant qu’on y peut voir, un cheval sellé, un cerf, un animal renversé, un chien à poil raz, un homme couché, en tout dix cadres qui, avec les deux qui bordaient la fenêtre, peuvent avoir complété les douze signes d’un zodiaque de fantaisie. Sur cette base, soutenue par deux hauts contreforts terminés en retraits, repose le fronton à pignon triangulaire en petit appareil réticulé, dont chaque losange est noyé à demi dans le ciment. — À l’intérieur (20 m. 70 sur 7 m. 70), la nef, nue et vide, se compose de deux parties distinctes, que sépare un vide de quelques centimètres, entre deux arcades ogivales, dont l’une montre son mur coupé droit sans pierre d’attente. C’est un carré long sans voûte, éclairé par quatre fenêtres plein cintre, plus étroites vers Nord-Est. Le carré du transept, qui porte le clocher, recourbe sa voûte en coupole sur quatre piliers ronds, gros et courts, l’un orné de deux bandes plates qui se terminent en volutes, l’autre, vis-à-vis, couvert de palmes ; les doux, vers le chœur, d’un travail plus orné, l’un découpé comme une couronne en pointes multiples, l’autre enguirlandé de feuillage dont le crochet s’arrondit en un lourd billon pendant. Au-dessous, la bête fantastique à deux corps. — Le chœur est voûté en croisée d’ogive et doit être d’un demi siècle plus moderne que le transept et la façade qui paraissent du commencement du XIIIe siècle. — Au fond un tableau du XVIIe siècle représente saint Martin coupant son manteau. Un autre tableau du XVIIIe siècle, sainte Némoise. La sainte Table est un meuble en bois de forme grossière.

En dehors, à gauche de la porte principale gisent les anciens fonts baptismaux, bloc énorme de granit, dont le centre évasé est percé d'un trou. — Plus loin, vers Sud, une très belle tombe, sans couvercle, où la forme du corps est creusée dans la pierre (XIVe s.). Le presbytère, vendu nationalement le 18 messidor an IV, était remplacé par une maison à louage. Une ordonnance du 12 juillet 1837 autorisa la vente d’une partie des communs pour l'achat d’une cure, qui ne fut pas réalisé jusqu'en 1851 où un emprunt spécial fut autorisé par ordonnance du 4 novembre. La sacristie a été agrandie en 1855.

Un dolmen existe sur la hauteur, à quelque distance de Coulon, à droite sur le chemin de Montreuil-Bellay. On n’a pas signalé d’autres traces celtiques ou romaines, quoique le vieux chemin venant de Saint-Just dut, vers le bourg, se rapprocher au plus près de la Dive. Le nom seul de la paroisse indique un ancien domaine d'un personnage Gallo-Romain dont les diplômes royaux du VIIIe siècle attestent l’importance. La villa dépendait du Poitou (in pago Pictavo, 791) et du district de Thouars (in pago Thoarcensi, 926) et comprenait dès le VIIIe siècle, entre autres riches dépendances, Bron près Saint-Just, Arçay, près Loudun, et Coulon. Charlemagne en fit don à l'abbaye de Saint-Martin de Tours, dont l’abbé ltier, en 791, l’attribua comme dotation à l’abbaye de Corméry, qu’il venait de fonder, don confirmé par Louis le Débonnaire en 820 et Pépin d’Aquitaine en 829. Mais en 848 le comte Vivien, abbé de Saint-Martin, reprit le domaine et le rendit de nouveau à ses moines pour fournir spécialement aux frais de leur vestiaire. Un diplôme de Charles le Chauve confirma l’année suivante cette attribution, de même un autre de Charles le Simple en 920 ; mais cette année même le vicomte Savary mit la main sur la terre et il fallut que le comte Ebolus intervint en 926 pour la faire restituer aux moines. Le Chapitre l’administrait par un chanoine qui portait le titre de prévôt et qui relevait féodalement le bénéfice de la baronnie de Montreuil-Bellay. La haute justice, par ses transactions de 1263 et de 1393, fut reconnue appartenir au suzerain ; mais la moyenne et basse justice resta du domaine de la prévôté. Un officier, du titre de maire, tirait revenu des droits secondaires et avait par privilège la présentation des officiers de la châtellenie Un d’eux, le traitier, tenait la recette générale des dîmes, inspectait les domaines, remplaçait le prévôt absent et faisait avec le maire l’office de sergent ou d’huissier féodal. Outre la seigneurie d’Antoigné d’un rapport de 5,800 liv., le bénéfice comprenait les seigneuries de Bron et Mollay (V. ces noms). Toutes les dîmes, tant anciennes que novales, appartenaient au Chapitre, moyennant une rente de 350 livres qu’il assura au curé (7 juillet 1742) en exemptant de toute dîme les biens de la cure. Le curé siégeait dans l’église, à droite sous le clocher, son vicaire à gauche ; le seigneur de la paroisse avait son banc, dans l’angle gauche, à l’entrée du chœur.

Sont prévôts, en 1636, Roger de Kanigan, abbé de Notre-Dame de Pornic ; — Lecourt, 1734 ; — Corenfin Morain, 1763-1790.

La cure était de l’évêché de Poitiers, de l’archiprêtré de Thouars, à la présentation de l’évêque de Poitiers, à la nomination du prévôt, dignitaire du chapitre de Saint-Martin de Tours.

Sont curés : Gacian Desbordes, 1546, 1555. — René Natault, 1571. — Mathieu Goizet, 1597, 1637. — Jacques Roulet, 1667-† 2 novembre 1673. — Philippe Blanchard, 27 mars 1673, 1691. — Jean-Charles Barat, 1719, 1728. — Louis-François Briant, 1734-août 1763. Il signe encore quelque temps : ancien curé. — Louis-Joseph Drouyneau, prieur de Notre-Dame d’Angelard et vicaire, 1er octobre, 1763-† 12 juin 1771, âgé de 36 ans. — Louis-Bextrand Lelivec de Lanporan, 10 septembre 1771 jusqu’en 1793. Il devint alors officier public. — Pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, le curé se fait souvent assister par des Augustins du couvent de Montreuil-Bellay.

La paroisse dépendait, au XVIIIe siècle, de la Généralité de Tours, du Grenier à sel de Saumur, de la Subdélégation de Montreuil-Bellay, du District de Montreuil-Bellay (1788), de Saumur (1770). Il y résidait une brigade de gabelle à cheval de quatre employés dont la paroisse dénonçait les pillages en les accusant d’envoyer la nuit leurs chevaux dans les ensemencés. — La Dive séparait la paroisse du Loudunois. — Les moulins dits d’Antoigné avaient été acquis en 1391 de Jean de Fonteneux par le seigneur de Montreuil-Bellay, qui les arrentait avec les marais et les droits de pêche. — La canalisation, commencée en 1785, créa des prairies qui autrement restaient perdues d’eau. Le sol excellent d’ailleurs restait sans culture, faute de bras. Avant la Révolution la moitié des habitants mendiaient ; les propriétaires n’y résidaient point et les journaliers restaient tout l’hiver sans ouvrage. Les vins, richesse du pays, s’y perdaient sans valeur, ne pouvant s’exporter par les chemins affreux.

Maires : Joseph Guillon, 1790. — Leroy, 1792. Il ne savait même signer. — Louis-Nicolas Nau, 1er novembre 1792. — Augustin Autran, 8 août 1797. — Urbain Ecot, 11 septembre 1799. — Louis Lemoine-Maudet, 15 septembre 1813. — Urbain Ecot, 12 août 1815. — Nicolas-Louis Nau, 5 octobre 1830. — Joseph Ecot, 9 septembre 1833. — Michel Monnereau, 15 juin 1836. — Louis Sorin, 5 avril 1848. — Toussaint Ecot, 23 août 1848.

Arch. de M.-et-L., C 117 et 193 ; E 821 ; G Prévôté de Saint-Martin de Toun et Cure d’Antoigné ; — Arch. de la Vienne, Série 6. — Arch. comm., Série E. — Arch. de l'Eveché, Note Mss. du curé Mollet ; — Nobilleau, La collégiale de Saint-Martin de Tours, p. 113 ; — D. Bouquet, Hanréau, etc., ubi supra ; — Em. Mabille, La Pancarte Noire de Saint-Martin de Tours. »

Notes

  1. École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Antoigné, 2007
  2. a et b Insee, Géographie administrative et d'étude - Commune de Antoigné (49009), 2020
  3. a et b Lion1906 (Lionel Delvarre), Distances à partir de Antoigné (49), juin 2010 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  4. Population de Maine-et-Loire (1793, 1800, 1999, 2006, 2019)
  5. Célestin Port (révisé par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. I (A-C), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1965, 2e éd. (1re éd. 1874), p. 174-175
  6. Ministère de la Culture, Base Mérimée (Antoigné), octobre 2012
  7. Le Courrier de l'Ouest, Antoigné. Le puits du Mué se refait une beauté, 23 novembre 2022
  8. Union sportive d'Antoigné, avril 2017
  9. IGN, Répertoire géographique des communes (RGC), données 2014 (altitude, superficie)
  10. Atlas des paysages de Maine et Loire, voir unités paysagères.
  11. IGN et BRGM, Géoportail (Antoigné 49), octobre 2012
  12. PNR Loire-Anjou-Touraine, 2012
  13. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau (Angers), 1874, pages 122-124
Les formes anciennes du nom.