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 Le village de [[Denée - Mantelon|Mantelon]], situé à l'ouest du bourg de Denée en bordure du [[Louet]]<ref>Géoportail (Institut national de l'information géographique et forestière), ''Mantelon 49190 Denée'', juillet 2025 (données cartographiques IGN, FEDER, Région Pays-de-la-Loire, Préfecture de la région Pays-de-la-Loire)</ref>, est mentionné au {{XIIs}} (''Savaricus de Menteron''). Son origine remonterait à l'époque gauloise avant que le hameau devienne un domaine gallo-romain. C'est ensuite un fief et seigneurie dépendant de [[Martigné-Briand]]. Au fil du temps, la terre passe entre plusieurs mains (Tillon, Morineau, Lefebvre de Tusseau, de Villamon, Daburon)<ref name="cport-mantelon">Dict. Célestin Port de 1978, ''op. cit.'', p. 406 (Mantelon)</ref>{{,}}<ref name="of-10aout2023">Ouest-France (Jean-François Vallée), ''Maine-et-Loire : Mantelon, à Denée, le charme pittoresque d'un village au bord du Louet'', 10 août 2023 (d'après Roland Lepin, membre de l'association culturelle de Denée)</ref>.
-Un château est édifié à l'époque féodale. Il est reconstruit au {{XVIIIs}}, près de l'ancien bâti médiéval dont il n'est laissé qu'un pavillon carré du {{XVIe}} avec tourelle d'escalier. Les murailles sont abattues, les fossés comblés et un parc est créé. C'est dès lors une demeure de style classique {{nobr|Louis XVI}} avec fronton triangulaire à œil-de-bœuf et perrons en fer à cheval. Le domaine est racheté au {{XIXe}} par la famille Joubert-Bonnaire, propriétaire d'une fabrique de toiles et de cordages à Angers. De nombreuses transformations sont faites. Celle du parc en jardin paysager est confiée à [[André Leroy]]. La chapelle est ensuite reconstruite et des aménagements sont réalisés comme l'installation d'une orangerie<ref name="cport-mantelon" />{{,}}<ref name="PA49000040">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château des Rues (PA49000040)'', 1993-2023</ref>{{,}}<ref>André Sarazin, ''Manoirs et gentilshommes de l'ancienne France : Anjou'', Garnier (Paris), 1980, p. </ref>{{,}}<ref>Site du patrimoine du Conseil régional des Pays de la Loire (Ronan Durandière, Anna Leicher, Chloé Le Corre), ''Gertrude - Dossier d'œuvre architecture IA49010849'', enquête de 2017 et rédaction de 2018</ref>{{,}}<ref name="of-10aout2023" />.
+Un château est édifié à l'époque féodale. Il est reconstruit au {{XVIIIs}}, près de l'ancien bâti médiéval dont il n'est laissé qu'un pavillon carré du {{XVIe}} avec tourelle d'escalier. Les murailles sont abattues, les fossés comblés et un parc est créé. C'est dès lors une demeure de style classique {{nobr|Louis XVI}} avec fronton triangulaire à œil-de-bœuf et perrons en fer à cheval. Le domaine est racheté au {{XIXe}} par la famille Joubert-Bonnaire, propriétaire d'une fabrique de toiles et de cordages à Angers. De nombreuses transformations sont faites. Celle du parc en jardin paysager est confiée à [[André Leroy]]. La chapelle est ensuite reconstruite et des aménagements sont réalisés comme l'installation d'une orangerie<ref name="cport-mantelon" />{{,}}<ref name="PA49000040">Ministère de la Culture, ''Base Mérimée - Château des Rues (PA49000040)'', 1993-2023</ref>{{,}}<ref>André Sarazin, ''Manoirs et gentilshommes de l'ancienne France : Anjou'', Garnier (Paris), 1980</ref>{{,}}<ref>Site du patrimoine du Conseil régional des Pays de la Loire (Ronan Durandière, Anna Leicher, Chloé Le Corre), ''Gertrude - Dossier d'œuvre architecture IA49010849'', enquête de 2017 et rédaction de 2018</ref>{{,}}<ref name="of-10aout2023" />.
 À la fin du {{XXs}}, il ne reste de l'ancien château que la tour médiévale<ref name="of-10aout2023" />.