« Ludovic Ménard » : différence entre les versions
(baspage) |
(infobox) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Infobox personnalité économique | |||
| nom_utilisé = Ludovic Ménard | |||
| image = | |||
| nom_naissance = Charles Ménard | |||
| fonctions = Ardoisier, syndicaliste | |||
| période = XIX{{e}}-XX{{s}} | |||
| notes = Premier secrétaire de la Fédération des Ardoisiers | |||
}} | |||
Né en [[Maine-et-Loire]], '''Charles Ménard''' est un ouvrier et syndicaliste ardoisier des {{XIXe}} et {{XXs}}s. Il est l'un des fondateurs du syndicalisme ardoisier. | |||
Ludovic Ménard naît le 9 septembre [[1855]] à [[Saumur]] (Maine-et-Loire). Sa famille vit à Saumur, Angers, puis Trélazé. Il entre aux ardoisières à l'âge de onze ans comme apprenti fendeur. | |||
Charles Ménard, dit Ludovic Ménard, naît le 9 septembre [[1855]] à [[Saumur]] (Maine-et-Loire). Sa famille vit à Saumur, Angers, puis Trélazé. Il entre aux ardoisières à l'âge de onze ans comme apprenti fendeur. | |||
À 27 ans il entre en politique et se syndicalise. À la fin du {{XIXs}} le développement de l'industrie ardoisière entraîne l'essor du syndicalisme et les premières grèves. Ouvert aux idées anarchistes il oriente Angers, avec son ami André Bahonneau, vers le syndicalisme révolutionnaire. En 1904 il devient le premier secrétaire de la Fédération nationale des Ardoisiers. | À 27 ans il entre en politique et se syndicalise. À la fin du {{XIXs}} le développement de l'industrie ardoisière entraîne l'essor du syndicalisme et les premières grèves. Ouvert aux idées anarchistes il oriente Angers, avec son ami André Bahonneau, vers le syndicalisme révolutionnaire. En 1904 il devient le premier secrétaire de la Fédération nationale des Ardoisiers. | ||
Ligne 24 : | Ligne 33 : | ||
:• Jacques Maillard, ''Angers, XXe siècle'', Ville d'Angers, 2000, p. 291 | :• Jacques Maillard, ''Angers, XXe siècle'', Ville d'Angers, 2000, p. 291 | ||
:• Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2004, p. 168 | :• Gérard Linden, ''Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire'', Cheminements, 2004, p. 168 | ||
:• Michelle Perrot, ''Les ouvriers en grève : France 1871-1890'', Éditions de | :• Michelle Perrot, ''Les ouvriers en grève : France 1871-1890'', Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, 2013, p. 241 | ||
Version du 27 janvier 2018 à 07:28
Ludovic Ménard | |
---|---|
Personnalité de Maine-et-Loire | |
Né(e) | Charles Ménard |
Fonctions | Ardoisier, syndicaliste |
Période | XIXe-XXe siècle |
Note(s) | Premier secrétaire de la Fédération des Ardoisiers |
Économie de Maine-et-Loire |
Né en Maine-et-Loire, Charles Ménard est un ouvrier et syndicaliste ardoisier des XIXe et XXe siècles. Il est l'un des fondateurs du syndicalisme ardoisier.
Charles Ménard, dit Ludovic Ménard, naît le 9 septembre 1855 à Saumur (Maine-et-Loire). Sa famille vit à Saumur, Angers, puis Trélazé. Il entre aux ardoisières à l'âge de onze ans comme apprenti fendeur.
À 27 ans il entre en politique et se syndicalise. À la fin du XIXe siècle le développement de l'industrie ardoisière entraîne l'essor du syndicalisme et les premières grèves. Ouvert aux idées anarchistes il oriente Angers, avec son ami André Bahonneau, vers le syndicalisme révolutionnaire. En 1904 il devient le premier secrétaire de la Fédération nationale des Ardoisiers.
On retrouve des traces de son action notamment dans la presse locale de l'époque.
Ludovic Ménard conjugue son métier de fendeur d'ardoises avec ses activités militantes jusqu'à sa mort, le 30 janvier 1935 aux Ponts-de-Cé.
Un lycée professionnel de Trélazé porte son nom.
Sur le même sujet
- • Ouvrier fendeur
- • Les ardoisières en Anjou
- • Les mines de Trélazé
- • Liste des personnalités de Maine-et-Loire
- • Autres personnalités
Sources et annotations
- • Michel Dreyfus, Claude Pennetier et Nathalie Viet-Depaule, Visages du mouvement ouvrier, Éditions de l'Atelier, 1995, p. 12
- • Jacques Maillard, Angers, XXe siècle, Ville d'Angers, 2000, p. 291
- • Gérard Linden, Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p. 168
- • Michelle Perrot, Les ouvriers en grève : France 1871-1890, Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, 2013, p. 241