Civier
En patois angevin
- civier
Mot
Nom commun, masculin singulier.
En Anjou, civier désigne une plate-bande de cive (ciboule), plante herbacée cultivée pour ses feuilles aromatiques.
Proverbe : « En février, bonhomme, fais ton civier. » (Verrier et Onillon, Proverbes)
Terme que l'on trouve dans d'autres régions avec un sens différent.
Notes
- Voir aussi porrée, langue de pivart, bouillée, jotte.
- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des parlers et patois de l'Anjou, Germain & Grassin, 1908, t. 1 p. 207 et t. 2 p. 508
- Abbé Varlet, Dictionnaire du patois meusien, réimpression de l'édition de 1896 extrait du tome XIV des Mémoires de la Société philomathique de Verdun, p. 157 (civier, n. m., pousse d'un arbre ou d'un arbuste quelconque)
- Georges Musset, et Marcel Pellisson, Charles Vigen, Glossaire des patois et des parlers de l'Aunis et de la Saintonge, vol. 2, Imprimerie Masson Fils & Cie, 1931, p. 180 (civier, s. m., herbe qui vient dans les prés marécageux)
- Jacques-Joseph Champollion-Figeac, Nouvelles recherches sur les patois : ou idiomes vulgaires de la France et en particulier sur ceux du département de l'Isère, Goujon libraire, 1809, p. 171 (civier, ancienne mesure des grains et des terres)
- Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, t. 1, 1873 (cive, nom donné à plusieurs petites espèces ou variétés du genre ail)