Geneviève Quesson

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Geneviève Quesson est l'une des toutes premières femmes maires de France, en 1945, en Maine-et-Loire à Saint-Laurent-de-la-Plaine.


À la Libération, la France est administrée par un gouvernement provisoire. Le 21 avril 1944, une ordonnance du Comité français de la Libération nationale accorde dans son article 17 le droit de vote aux femmes ainsi que leur éligibilité[1]. Des élections sont organisées en 1945 pour renouveler la composition des institutions, dont les municipales les 29 avril et 13 mai. Les femmes votent pour la première fois. Électrices mais également éligibles, certaines se présentent sur les listes électorales[2].

En Maine-et-Loire, plusieurs femmes se présentent aux élections, comme Germaine Canonne à Angers. À Saint-Laurent-de-la-Plaine, petit village du nord des Mauges, Geneviève Quesson accepte de se présenter aux municipales pour rendre service[3].

« Geneviève était toujours prête à voler au secours des infirmes et des miséreux. Elle a accepté pour rendre service. »

— Odile Quesson[3]

Geneviève Quesson est alors élue maire de Saint-Laurent-de-la-Plaine, dont le mandat se terminera en 1947[2],[3],[4].

Notes

Sur le même sujet

Bulletin angevin pour le suffrage des femmes
Voiter (mot angevin)
Seconde Guerre mondiale
Histoire du Maine-et-Loire

Sources et annotations

  1. Assemblée nationale, Chronologie du droit de vote et d'éligibilité des femmes, décembre 2017
  2. a et b France Culture (Fiona Moghaddam), En 1945, les premières femmes élues maires en France, 2 mars 2020
  3. a b et c Ouest-France, Geneviève Quesson, élue maire « pour rendre service », 29 avril 2015
  4. Mairie de Saint-Laurent-de-la-Plaine, Compte rendu du conseil municipal du 3 décembre 2015, document du 31 décembre 2015, p. 5