Saint-Hilaire-des-Échaubrognes

De Wiki-Anjou
Saint-Hilaire-des-Échaubrognes
(ancienne commune)
Département Maine-et-Loire
Territoire Mauges
Commune Saint-Pierre-des-Échaubrognes
Note(s) Absorbée en 1808
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Anciennes communes

Située au sud-est de Cholet, Saint-Hilaire-des-Échaubrognes est une ancien village angevin réuni au début du XIXe siècle à Saint-Pierre-des-Échaubrognes, dans les Deux-Sèvres (79).


Au Moyen Âge, Saint-Hilaire-des-Échaubrognes fait partie des marches communes de l'Anjou et du Poitou. Les Marches communes concernent les provinces du Poitou, de l'Anjou et de la Bretagne. Elles servent de frontières (« Marches séparantes ») entre le Poitou et l'Anjou d'une part et le Poitou et la Bretagne d'autre part. Ces territoires ont la particularité d'appartenir à la fois à deux provinces, tant pour la justice que pour tout ce qui concerne les usages de la féodalité. Se trouvent également dans les marches communes du Poitou et de l'Anjou, Le May, Bégrolles, Saint-Macaire-en-Mauges, Saint-André, Montigné, Torfou, La Romagne, Saint-Christophe, Le Longeron, La Tessoualle, Rillé, Vaudelnay, Le Puy, Saint-Macaire-du-Bois[1],[2].

Jusqu'en Xe siècle, les Échaubrognes fait partie du Poitou, puis passe au milieu de ce siècle dans le giron du comte de Nantes, puis ensuite dans celui du comte d'Anjou. Le village est alors constitué de deux paroisses, Saint-Hilaire et Saint-Pierre. Elles englobent également Loublande, Maulévrier et Toutlemonde. À la Révolution, le 14 décembre 1789, le village fait son retour dans le Poitou, quittant ainsi l'Anjou en échange de La Tessoualle et de Saint-Christophe-du-Bois. Maulévier devient une commune de Maine-et-Loire. En 1808, Saint-Hilaire est démantelée puis rattaché à Saint-Pierre, commune des Deux-Sèvres. Une portion du territoire des Échaubroignes, appelé Saint-Hilaire-des-Échaubroignes est réuni à celui de Maulévrier[3]. Le hameau de Loublande en est détaché en 1862 pour devenir une commune. Toutlemonde devient à son tour une commune en 1864[4],[5],[6],[7],[8].

Population : 1 070 habitants en 1793, 435 hab. en 1800, et 853 hab. en 1806[8].

Notes

Bibliographie

• Louis Ouvrard, Saint-Pierre-des-Echaubrognes, qui êtes-vous ?, Éd. Herault (Maulévrier), 1978, 189 p.

Sources et annotations

  1. Yves Duval, L'origine des Marches communes, dans Bulletin de la Société d'histoire, d'archéologie et des arts du pays thouarsais (Shaapt), n° 12, 2018, p. 15-22
  2. Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. II (D-M), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1978, 2e éd. (1re éd. 1876), p. 409
  3. Loi du 21 novembre 1808, n° 3937, publiée le 21 novembre 1808, Bulletin des lois de l'Empire français, 4e série, tome neuvième deuxième semestre de l'année 1808,‎ n° 197 à 221, Imprimerie impériale, mars 1809, p. 216-217
  4. France Bleu Poitou (Patrick Sitaud), Pourquoi y a t-il un lien entre la commune de Saint-Pierre-des-Échaubrognes en Deux-Sèvres et l'Anjou ?, 18 mai 2018
  5. Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 563-566
  6. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements (Le Coudray-Macouard), 2004, p. 118, 200, 201
  7. François Lebrun, Les Hommes et la mort en Anjou aux XVIIe et XVIIIe siècles, coll. Civilisations et sociétés, Mouton (Paris), 1971
  8. a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Hilaire-des-Échaubrognes, 2007
Les formes anciennes du nom.