Trèves-Cunault
| Trèves-Cunault (ancienne commune) | |
|---|---|
| Département | Maine-et-Loire |
| Territoire | Saumurois |
| Commune | Chênehutte-Trèves-Cunault |
| Note(s) | Fusion-association du 1er janvier 1974 |
 | |
 | |
Trèves-Cunault est une ancienne commune de Maine-et-Loire (49) située sur la rive gauche de la Loire, intégrée en 1974 à Chênehutte-Trèves-Cunault.
Généralités
Née de la fusion en 1839 des communes de Trèves et de Cunault (ordonnance du 3 janvier 1839)[1], la commune fusionne en 1974 avec celle de Chênehutte-les-Tuffeaux (fusion association) pour former Chênehutte-Trèves-Cunault[2].
|
Chênehutte et Les Tuffeaux forment entre 1790 et 1794 → Chênehutte-les-Tuffeaux. Trèves et Cunault forment en 1839 → Trèves-Cunault. Chênehutte-les-Tuffeaux et Trèves-Cunault forment en 1974 → Chênehutte-Trèves-Cunault. |
Elle se trouve jusqu'alors dans le canton de Gennes et l'arrondissement de Saumur[3].
Sa population est de 416 habitants en 1968[3] et de 437 en 1990, pour alors 230 maisons dont 163 mais. principales (soit 71 %) et 47 résidences secondaires (29 %)[4].
Patrimoine : Les châteaux de Beauregard et de Combres. Plusieurs fours à chaux sont implantés dans la contrée au XIXe siècle, notamment au village de Clame[4].
Installée en rive gauche de la Loire, Trèves-Cunault s'étend sur une superficie de 1 632 hectares (687 pour Trèves et 949 pour Cunault)[4].
Célestin Port (1878)
Trèves-Cunaud dans le dictionnaire Célestin Port de 1878[5] :
« Trèves-Cunaud, con de Gennes (3 kil.), arrond. de Saumur (12 kil.) ; — à 37 kil. d’Angers. — Commune formée, par ordonnance du 3 janvier 1839, de la réunion des deux communes de Trèves et de Cunaud, V. ces mots, — sur la rive gauche de la Loire, — entre Gennes à l’O., Chénehutte (4 kil.) à l’E., Verrie (8 kil.) au S., la Loire au N., qui pour la moitié de sa largeur dépend du territoire ainsi que deux ou trois îles dont la principale, dite Ile de Trêves, mesure plus de 33 hect. — Un bac communique avec la station du chemin de fer d’Orléans en Saint-Clément-des-Levées, sur la rive droite.
La route départementale n° 14 de Montsoreau à la Varenne passe tout du long, du S.-E. au N.-O. formant levée au bord de la Loire, et dominée par de hauts coteaux boisés, dont les flancs éventrés s’ouvrent à d’immenses carrières.
En dépendent, — outre les deux bourgs, distants d’un kilomètre, de Cunaud (72 mais., 103 mén., 287 hab.) et de Trèves (74 mais., 83 mén., 291 hab.), — les vill. et ham. des Caves (27 m., 98 hab.), de Beauregard (4 mais., 13 hab.), de la Brazonnerie (7 mais., 24 hab.), de Clames (3 mais., 9 hab.), les chât. de Combres et de Cunaud et 18 fermes ou écarts.
Superficie : 1,632 hect. dont 687 hect. appart. autrefois à Trèves, 949 hect. à Cunaud ; — 888 hect. en bois, 80 hect. en vignes.
Population : 795 hab. en 1841. — 810 hab. en 1851. — 870 hab. en 1861. — 869 hab. en 1866. — 850 hab. en 1872. — 802 hab. en 1876, — dont une cinquantaine de mariniers et le double environ de carriers occupés avec quelques maçons aux exploitations du tuffeau.
Une assemblée se tient à Cunaud le 12 septembre.
Bureau de poste et Perception de Gennes.
Mairie avec Ecole laïque de garçons, installée sur la levée, au bourg de Cunaud, dans le logis dit Le Magasin, acquis le 24 mars 1847. — Ecole laïque de filles.
L’Eglise conventuelle de Cunaud, monument historique amplement décrit ci-dessus, t. I, p. 802, a été conservée comme église paroissiale. — La paroisse de Trèves y est réunie par ordonnance épiscopale du 20 février 1809 et dès le 28 octobre 1803 avait dû livrer le mobilier de son église.
La cure, attribuée aux Hospices d’Angers, a été rachetée en 1836 par la commune.
Maires : Jacques Harsandeau, 1839. — Maurice-Nicolas-Marie Hue, marquis de Montaigu, installé le 4 octobre 1840. — Charlemagne Dupuis, 8 octobre 1848. — Vicomte de Jousselin, 23 juillet 1852, installé le 28. — Vicomte Bertrand de St-Pern, installé le 6 juillet 1854. — Jacq. Juteau, installé le 4 septembre 1858. — De Fos, 1865. — Charlemagne Dupuis, 1870, en fonctions, 1878.
Pour les localités, voir Combres, St-Macé, Cunaud, Trèves, la Braudière, etc. »
Notes
Article connexe
Sources et annotations
- ↑ Art. 2 de l'Ordonnance du roi n° 7775 du 3 janvier 1839, publié le 4 février 1839, Bulletin des lois du royaume de France, IXe série, premier semestre de 1939, tome dix-huitième, nos 620 à 658, Imprimerie royale (Paris), juillet 1839, p. 78
- ↑ École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chênehutte-Trèves-Cunault, 2007
- ↑ a et b École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Trèves-Cunault, 2007
- ↑ a b et c Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. IV (S-Z), H. Siraudeau & Cie (Angers), 1996, 2e éd. (1re éd. 1878), p. 601-602
- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3 (N-Z), Lachèse & Dolbeau (Angers), 1878, page 631